Réunion des MAE des pays du champ à Niamey: feuille de route pour une solution politique au Mali
Djilali BENYOUB,Liberte Algerie
Les ministres des Affaires étrangères des pays du champ, réunis, avant-hier, dans la capitale nigérienne, ont réitéré leurs option et soutien à une solution politique à la crise malienne.
Dans leur déclaration finale, les diplomates des pays du champ directement impliqués dans cette complexe crise ont esquissé une feuille de route et ont appelé les autorités maliennes et les Maliens à y adhérer. Outre les MAE des pays du champ, Algérie, Mali, Niger et Mauritanie, étaient également invités à cette rencontre le MAE du Tchad, le secrétaire général du MAE de la Libye, le directeur du département de l’Ouest au MAE du Nigeria, ainsi que les deux mécanismes de renseignement africain et des pays du champ, le Caert et l’UFL.
L’UFL et le Cemoc, le mécanisme militaire des pays du champ, ont fait état dans leurs communications de l’évolution de la menace dans la sous-région et des mesures et stratégies adoptées pour combattre le terrorisme et le crime transnational. Situation qui n’est pas sans lien direct avec celle qui prévaut au Mali induite par le conflit libyen et dont les conséquences ont déteint sur tous les pays de la région.
L’UFL et le Cemoc, le mécanisme militaire des pays du champ, ont fait état dans leurs communications de l’évolution de la menace dans la sous-région et des mesures et stratégies adoptées pour combattre le terrorisme et le crime transnational. Situation qui n’est pas sans lien direct avec celle qui prévaut au Mali induite par le conflit libyen et dont les conséquences ont déteint sur tous les pays de la région.
Nécessité de la mobilisation
À la lumière des analyses présentées par les experts lors des différentes rencontres et sommets, les ministres ont insisté sur la nécessité de la mobilisation et la détermination des pays du champ à poursuivre la lutte contre cette menace qui s’est gravement développée à la faveur de la crise que connaît le Mali.
Un désordre institutionnel depuis le coup d’État de mars dernier, une rébellion au Nord, une armée désarticulée ; tous les ingrédients pour renforcer les groupes islamistes armés qui ont été les premiers bénéficiaires de la crise libyenne. Excluant toute intervention militaire comme suggérée avec insistance, notamment par la France, les MAE réunis à Niamey prônent une solution politique intimement liée à un programme de développement parallèlement à la lutte contre le terrorisme et le crime transnational. Une réunion en ce sens, partenariat dans les domaines de la sécurité et le développement, dont la date reste à déterminer, est déjà prévue au Niger.
À la lumière des analyses présentées par les experts lors des différentes rencontres et sommets, les ministres ont insisté sur la nécessité de la mobilisation et la détermination des pays du champ à poursuivre la lutte contre cette menace qui s’est gravement développée à la faveur de la crise que connaît le Mali.
Un désordre institutionnel depuis le coup d’État de mars dernier, une rébellion au Nord, une armée désarticulée ; tous les ingrédients pour renforcer les groupes islamistes armés qui ont été les premiers bénéficiaires de la crise libyenne. Excluant toute intervention militaire comme suggérée avec insistance, notamment par la France, les MAE réunis à Niamey prônent une solution politique intimement liée à un programme de développement parallèlement à la lutte contre le terrorisme et le crime transnational. Une réunion en ce sens, partenariat dans les domaines de la sécurité et le développement, dont la date reste à déterminer, est déjà prévue au Niger.
L’option militaire écartée
Assurant le Mali de leur soutien, les MAE estiment que la solution passe naturellement par le principe intangible de l’unité territoriale du Mali, la mise en place de nouvelles autorités fortes et représentatives à même de s’engager dans la recherche de cette solution, notamment par le dialogue avec les groupes armés favorables à cette option.
De son côté, l’administration doit se déployer sur tout le territoire avec le retour des forces armées restructurées pour assurer la sécurité.
Reste la question du terrorisme qui requiert, selon les ministres et conformément à la résolution de la 327e session du Conseil des chefs d’État du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine tenue à la mi-juillet à Addis-Abeba, une intervention militaire pour l’éradiquer.
La question fait consensus pour les pays de la sous-région. Ils ont convenu enfin de tenir la prochaine réunion des pays du champ à Alger. Les MAE devraient, d’un commun accord, en fixer la date.
Assurant le Mali de leur soutien, les MAE estiment que la solution passe naturellement par le principe intangible de l’unité territoriale du Mali, la mise en place de nouvelles autorités fortes et représentatives à même de s’engager dans la recherche de cette solution, notamment par le dialogue avec les groupes armés favorables à cette option.
De son côté, l’administration doit se déployer sur tout le territoire avec le retour des forces armées restructurées pour assurer la sécurité.
Reste la question du terrorisme qui requiert, selon les ministres et conformément à la résolution de la 327e session du Conseil des chefs d’État du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine tenue à la mi-juillet à Addis-Abeba, une intervention militaire pour l’éradiquer.
La question fait consensus pour les pays de la sous-région. Ils ont convenu enfin de tenir la prochaine réunion des pays du champ à Alger. Les MAE devraient, d’un commun accord, en fixer la date.
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