C'est dans un avion militaire du Burkina Faso que Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères burkinabè et médiateur de la Cédéao a effectué son périple. Au petit matin, lorsqu’il arrive à Gao, la ville est quadrillée par les forces du Mujao.
Il met l'accent sur le symbole de sa présence : rencontre des habitants, visite en trombe à l'hôpital, rencontre de la société civile, avant de filer à Kidal sans prendre une minute pour discuter avec les cadres du Mujao venus l'accueillir à l'aéroport.
Dans une ville désertée, les djihadistes tiennent la population à l'écart de la rencontre entre le médiateur et Iyad Ag Ghali.
Dialogue proscrit avec le Mujao ?
Le face à face entre les deux hommes dure une heure, au cours de laquelle le leader d'Ansar Dine réaffirme sa volonté d'instaurer la charia dans le nord du Mali. Puis il admet qu'il soutient la médiation et déclare devant les rares journalistes présents : « Nous sommes contents, Allah va aider chacun à trouver le chemin qu'il veut. »
Des propos ambigus qui laisse planer le doute sur la position de ce stratège toujours lié à Aqmi, alors que la Cédéao lui demande justement, depuis des semaines, de prendre ses distances avec les terroristes.
Le médiateur quitte ensuite Kidal et repasse en express à Gao mais ne rencontre toujours pas les leaders du Mujao. Djibril Bassolé, venu présenter des modalités de négociations, n'a visiblement pas eu les mêmes consignes à appliquer selon les interlocuteurs. Si le dialogue semble possible avec Ansar Dine il est visiblement proscrit avec le Mujao.
Il met l'accent sur le symbole de sa présence : rencontre des habitants, visite en trombe à l'hôpital, rencontre de la société civile, avant de filer à Kidal sans prendre une minute pour discuter avec les cadres du Mujao venus l'accueillir à l'aéroport.
Dans une ville désertée, les djihadistes tiennent la population à l'écart de la rencontre entre le médiateur et Iyad Ag Ghali.
Dialogue proscrit avec le Mujao ?
Le face à face entre les deux hommes dure une heure, au cours de laquelle le leader d'Ansar Dine réaffirme sa volonté d'instaurer la charia dans le nord du Mali. Puis il admet qu'il soutient la médiation et déclare devant les rares journalistes présents : « Nous sommes contents, Allah va aider chacun à trouver le chemin qu'il veut. »
Des propos ambigus qui laisse planer le doute sur la position de ce stratège toujours lié à Aqmi, alors que la Cédéao lui demande justement, depuis des semaines, de prendre ses distances avec les terroristes.
Le médiateur quitte ensuite Kidal et repasse en express à Gao mais ne rencontre toujours pas les leaders du Mujao. Djibril Bassolé, venu présenter des modalités de négociations, n'a visiblement pas eu les mêmes consignes à appliquer selon les interlocuteurs. Si le dialogue semble possible avec Ansar Dine il est visiblement proscrit avec le Mujao.
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