Le président Mahamadou Issoufou a, dans son discours en hommage aux victimes des attentats du 23 mai dernier, évoqué une attaque planifiée en sol tchadien.
Interrogé par RFI, il a reformulé ses craintes concernant une attaque des jihadistes visant le Tchad : « J’ai confirmé, à l’occasion de cette visite, la provenance du danger. Le foyer qui déstabilise aujourd’hui le Sahel, se trouve en Libye. Je l’ai confirmé parce que les assaillants sont venus du sud de la Libye et cette attaque contre le Niger a été préparée en parallèle avec une autre attaque qui visait le Tchad. Donc, je considère que notre pays et le Tchad sont sur la ligne du front et nous ferons tout pour assumer nos responsabilités et notre devoir ».
Le président nigérien a ensuite remercié le président tchadien Idriss Deby pour sa solidarité : « C’est quelqu’un avec lequel je suis en étroite collaboration. C’est quelqu’un avec lequel nous travaillons constamment, pour qu’ensemble nos moyens soient mutualisés, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé ».
La Libye juge l’accusation «sans fondement»
Le Premier ministre libyen affirme, lui que les auteurs des deux attentats-suicides du Niger, ne venaient pas de Libye. Des allégations « sans fondement », « qui ne correspondent pas à la réalité », a déclaré Ali Zeidan, en visite à Bruxelles, en réponse aux propos du président nigérien.
« Nous avons pris des mesures pour sécuriser nos frontières et on ne laisse personne entrer ou sortir de Libye via le Mali. Je m’inscris en faux contre ceux qui disent que la Libye est un foyer du terrorisme », a martelé le Premier ministre libyen. Pour lui, les terroristes sont « les fils de Kadhafi, et les salafistes, qui les équipent ». Il a d’ailleurs demandé une nouvelle fois au Niger « d’extrader Saadi Kadhafi », l'un des fils de l'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi que le gouvernement nigérien accueille depuis septembre 2011.
Interrogé par RFI, il a reformulé ses craintes concernant une attaque des jihadistes visant le Tchad : « J’ai confirmé, à l’occasion de cette visite, la provenance du danger. Le foyer qui déstabilise aujourd’hui le Sahel, se trouve en Libye. Je l’ai confirmé parce que les assaillants sont venus du sud de la Libye et cette attaque contre le Niger a été préparée en parallèle avec une autre attaque qui visait le Tchad. Donc, je considère que notre pays et le Tchad sont sur la ligne du front et nous ferons tout pour assumer nos responsabilités et notre devoir ».
Le président nigérien a ensuite remercié le président tchadien Idriss Deby pour sa solidarité : « C’est quelqu’un avec lequel je suis en étroite collaboration. C’est quelqu’un avec lequel nous travaillons constamment, pour qu’ensemble nos moyens soient mutualisés, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé ».
La Libye juge l’accusation «sans fondement»
Le Premier ministre libyen affirme, lui que les auteurs des deux attentats-suicides du Niger, ne venaient pas de Libye. Des allégations « sans fondement », « qui ne correspondent pas à la réalité », a déclaré Ali Zeidan, en visite à Bruxelles, en réponse aux propos du président nigérien.
« Nous avons pris des mesures pour sécuriser nos frontières et on ne laisse personne entrer ou sortir de Libye via le Mali. Je m’inscris en faux contre ceux qui disent que la Libye est un foyer du terrorisme », a martelé le Premier ministre libyen. Pour lui, les terroristes sont « les fils de Kadhafi, et les salafistes, qui les équipent ». Il a d’ailleurs demandé une nouvelle fois au Niger « d’extrader Saadi Kadhafi », l'un des fils de l'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi que le gouvernement nigérien accueille depuis septembre 2011.
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