Dans le camp de Mangaizé se trouvent des réfugiés originaires de Ménaka, une ville malienne située juste de l’autre côté de la frontière.
Sous une bâche du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), une petite boutique. Un groupe de jeunes s’y retrouve pour recharger les portables. Ils savent que l’élection est pour bientôt, mais pas grand-chose de plus. « Nous allons voter ici ou bien ailleurs. On ne nous a pas donné d’informations », s'interroge, perplexe, une jeune réfugiée. « Nous aimerions comprendre, abonde un jeune homme. Nous voulons savoir si on va voter ici ou là-bas, au Mali. »
« Nous voulons la paix, seulement ! »
Si toute la logistique se met en place à temps, ils devraient pouvoir voter à Mangaizé. Mais à moins de deux mois de l’élection, ils ignorent tout des modalités et se demandent même s’ils vont pouvoir voter. Ils ne connaissent ni les noms des candidats, ni les programmes.
Et lorsqu’on leur demande ce qu’ils attendent de cette élection, une réponse fuse : « Nous voulons la paix, seulement ! » Une opinion partagée par une autre, qui espère : « Quand on a la paix, on trouve du travail ! »
Mais très vite, les préoccupations se recentrent sur les modalités du scrutin. « Nous ne pouvons pas voter sans papiers, s'inquiète un homme. Les cartes d’identité sont perdues à Ménaka. On nous a fait une attestation de réfugié ici. On peut voter avec ça ? » Les avis divergent, sans qu'aucune réponse claire ne surgisse.
Le HCR devrait lancer sous peu une campagne de sensibilisation.
Sous une bâche du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), une petite boutique. Un groupe de jeunes s’y retrouve pour recharger les portables. Ils savent que l’élection est pour bientôt, mais pas grand-chose de plus. « Nous allons voter ici ou bien ailleurs. On ne nous a pas donné d’informations », s'interroge, perplexe, une jeune réfugiée. « Nous aimerions comprendre, abonde un jeune homme. Nous voulons savoir si on va voter ici ou là-bas, au Mali. »
Si toute la logistique se met en place à temps, ils devraient pouvoir voter à Mangaizé. Mais à moins de deux mois de l’élection, ils ignorent tout des modalités et se demandent même s’ils vont pouvoir voter. Ils ne connaissent ni les noms des candidats, ni les programmes.
Et lorsqu’on leur demande ce qu’ils attendent de cette élection, une réponse fuse : « Nous voulons la paix, seulement ! » Une opinion partagée par une autre, qui espère : « Quand on a la paix, on trouve du travail ! »
Mais très vite, les préoccupations se recentrent sur les modalités du scrutin. « Nous ne pouvons pas voter sans papiers, s'inquiète un homme. Les cartes d’identité sont perdues à Ménaka. On nous a fait une attestation de réfugié ici. On peut voter avec ça ? » Les avis divergent, sans qu'aucune réponse claire ne surgisse.
Le HCR devrait lancer sous peu une campagne de sensibilisation.
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