En six mois, le MNLA est passé du statut de premier rôle à celui d'acteur secondaire dans le nord du Mali. Les indépendantistes touaregs, qui avaient déclenché les hostilités en janvier, n'ont peut-être pas dit leur dernier mot, mais ils sont aujourd'hui totalement supplantés par leurs rivaux islamistes.
Les difficultés logistiques, le manque de munitions, les exactions commises par certains de ses combattants, la plus grande détermination et les moyens financiers des salafistes expliquent cette perte d'influence mais pas seulement. En déclarant unilatéralement l'indépendance de l'Azawad, puis en formant son gouvernement provisoire, le MNLA a tenté un pari politique qui l'a privé de tout support extérieur. Ses hésitations quant à la conduite à tenir vis-à-vis des groupes islamistes ont fini de le discréditer.
Une contre-offensive pour reconquérir les territoires perdus semble aujourd'hui improbable. Mais selon plusieurs sources, les indépendantistes touaregs sont désormais en train de réorganiser leurs troupes dispersées au nord du Mali. Toute la question est de savoir dans quel but. Dans la région, certains intervenants, notamment au Burkina, ont tiré un trait sur le MNLA pour privilégier la négociation avec Iyad Ag Ghali, le leader d'Ansar Dine, qui apparaît comme le nouvel homme fort de la région. Des pays, comme le Niger ou la Mauritanie, considèrent en revanche que le MNLA, s'il revient sur sa déclaration d'indépendance, peut encore servir de fer de lance dans la reconquête des territoires désormais sous contrôle des salafistes armés.
Une contre-offensive pour reconquérir les territoires perdus semble aujourd'hui improbable. Mais selon plusieurs sources, les indépendantistes touaregs sont désormais en train de réorganiser leurs troupes dispersées au nord du Mali. Toute la question est de savoir dans quel but. Dans la région, certains intervenants, notamment au Burkina, ont tiré un trait sur le MNLA pour privilégier la négociation avec Iyad Ag Ghali, le leader d'Ansar Dine, qui apparaît comme le nouvel homme fort de la région. Des pays, comme le Niger ou la Mauritanie, considèrent en revanche que le MNLA, s'il revient sur sa déclaration d'indépendance, peut encore servir de fer de lance dans la reconquête des territoires désormais sous contrôle des salafistes armés.
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