Déclaration de Mohamed Ag Najiim
L’intervention des 2000 hommes armés et équipés que la Cédéao a mis en alerte hier ne semble pas inquiéter les dirigeants militaires du MNLA. Dans une déclaration à El Watan, chef d’état-major militaire de l’organisation, Mahamed Ag Najiim, a affirmé : «Nous attendons de pied ferme la venue de ces hommes. Nous sommes en train de concrétiser l’objectif tracé et rien ne nous fera reculer.»
A propos du refus de la Cédéao de toute idée de partition du Mali, M. Ag Najiim s’interroge : «Où était la Cédéao lorsque nous suppliions les Etats à intervenir pour sortir notre région du sous-développement, de la misère, des maladies et de l’exclusion ? Où était la Cédéao lorsque Bamako refusait de mettre à exécution les engagements contenus dans les accords de paix qui ont mis fin aux anciennes rébellions ? Où était la Cédéao lorsque les populations du pays étaient sommées à l’exode ? La Cédéao n’a jamais réagi. Si aujourd’hui, elle décide de mettre en alerte une force de 2000 hommes armés et équipés, elle le fait sur une base purement raciste. Les pays qui vont l’aider se trompent en choisissant de se mettre à contre-courant de la destinée d’un peuple.» M. Ag Najiim va plus loin dans son analyse en rappelant que la région de l’Afrique de l’Ouest a connu des crises extrêmement graves et «jamais la Cédéao n’a brandi la menace d’intervention militaire».
A propos d’une éventuelle négociation sur la question du Nord, notamment après l’appel lancé dans ce sens par le capitaine Amadou Sanogo, chef de la junte militaire,
M. Ag Najiim répond : «Le capitaine Sanogo doit se sortir du pétrin dans lequel il se trouve avant de parler de négociation sur la question du Nord. Nous ne discuterons ni avec ceux qui dirigent actuellement le Mali ni avec ceux qui vont leur succéder. Notre revendication est claire : nous voulons l’indépendance de notre territoire et advienne que pourra. Nous avons fait plus de la moitié du chemin en abandonnant familles et foyers, en laissant sur la route les plus chers d’entre nous, il n’est pas question de faire marche arrière.»
L’intervention des 2000 hommes armés et équipés que la Cédéao a mis en alerte hier ne semble pas inquiéter les dirigeants militaires du MNLA. Dans une déclaration à El Watan, chef d’état-major militaire de l’organisation, Mahamed Ag Najiim, a affirmé : «Nous attendons de pied ferme la venue de ces hommes. Nous sommes en train de concrétiser l’objectif tracé et rien ne nous fera reculer.»
A propos du refus de la Cédéao de toute idée de partition du Mali, M. Ag Najiim s’interroge : «Où était la Cédéao lorsque nous suppliions les Etats à intervenir pour sortir notre région du sous-développement, de la misère, des maladies et de l’exclusion ? Où était la Cédéao lorsque Bamako refusait de mettre à exécution les engagements contenus dans les accords de paix qui ont mis fin aux anciennes rébellions ? Où était la Cédéao lorsque les populations du pays étaient sommées à l’exode ? La Cédéao n’a jamais réagi. Si aujourd’hui, elle décide de mettre en alerte une force de 2000 hommes armés et équipés, elle le fait sur une base purement raciste. Les pays qui vont l’aider se trompent en choisissant de se mettre à contre-courant de la destinée d’un peuple.» M. Ag Najiim va plus loin dans son analyse en rappelant que la région de l’Afrique de l’Ouest a connu des crises extrêmement graves et «jamais la Cédéao n’a brandi la menace d’intervention militaire».
A propos d’une éventuelle négociation sur la question du Nord, notamment après l’appel lancé dans ce sens par le capitaine Amadou Sanogo, chef de la junte militaire,
M. Ag Najiim répond : «Le capitaine Sanogo doit se sortir du pétrin dans lequel il se trouve avant de parler de négociation sur la question du Nord. Nous ne discuterons ni avec ceux qui dirigent actuellement le Mali ni avec ceux qui vont leur succéder. Notre revendication est claire : nous voulons l’indépendance de notre territoire et advienne que pourra. Nous avons fait plus de la moitié du chemin en abandonnant familles et foyers, en laissant sur la route les plus chers d’entre nous, il n’est pas question de faire marche arrière.»
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