Cheick Abdel Kader pour l'indépendance de l'Azawad
Par David DEMBELE - 12/04/2012
Originaire de Sikasso (sud du Mali), Cheick Abdel kader Samaké, est l’un des rares sudistes à hausser le ton pour cautionner l’indépendance des régions du nord Mali.
Originaire de Sikasso (sud du Mali), Cheick Abdel kader Samaké, est l’un des rares sudistes à hausser le ton pour cautionner l’indépendance des régions du nord Mali. Sans détour? il estime que l’Etat est à lui seul incapable d’assurer le contrôle et le développement de la zone.
Journaldumali.com : quel est votre point de vue sur l’indépendance des régions du nord ?
Cheick Abdel kader : L’indépendance territoriale, à mon avis, se résume à une autonomie qui accordée à un peuple natif d’un territoire bien déterminé. Pour ce qui est de mon point de vue sur l’indépendance du nord, je dis tout simplement que les touaregs ont tout à fait le droit de réclamer leur autonomie. Mais faudrait-il que ce vœu s’établisse sur une base consensuelle par tous les représentants de cette partie du territoire malien.
Journaldumali.com : Vous êtes donc favorable à l’indépendance de l’Azawad. Par quoi motivez-vous votre position ?
Cheick Abdel Kader : J’ai l’impression qu’il y a une scission innée entre le nord et le sud du Mali. Les Maliens font semblant de ne voir cet aspect qui est tout à fait une réalité. Il y a une disparité manifeste entre le nord et les reste du pays. Et ce, non seulement du point de vue culturel, mais aussi du point de vue géographique. L’eau et l’huile ne sauraient être mélangées.
Journaldumali.com : Ce n’est pourtant pas tous les touaregs qui sont pour l’indépendance.
Cheick Abdel Kader : Il y a certainement une forme de disparité entre les touaregs. Cela ne date pas d’aujourd’hui. J’ai l’impression que certains ressortissants du nord sont trop attachés au sud. Par exemple, il y a des ressortissants du nord qui ont choisi Bamako pour s’y caser définitivement. Bien qu’occupants des postes juteux, ils n’ont jamais pensé à faire profiter leurs régions d’origine en y investissant dans le développement qu’ils réclament à cor et à cris. L’idée d’indépendance de l’azawad n’aurait pas certainement pas germée si la zone n’était pas délaissée par les siens. L’Etat ne saurait tout faire. Les ressortissants du nord se sont dérobés de leur responsabilité à contribuer au développement dans cette zone laisséE en pâture au banditisme et aux trafics de tout genre. Ils avaient un rôle de 1er plan avec à jouer.
Journaldumali.com : quels conseils prodiguez-vous à l’endroit des autorités maliennes concernant l’occupation des régions du nord par les troupes indépendantistes ?
Cheick Abdel Kader : je leur dis tout simplement d’y renoncer au nom de tout le peuple malien. Pendant cinquante ans, les régions du nord Mali n’ont pas pu se développer. Bien au contraire, elles ont toujours été sous perfusion. J’ai l’impression que le nord a toujours été supporté par le sud. Alors, pourquoi ne pas leur accorder cette indépendance. De toutes les façons, nous nouerons avec eux des relations de bon voisinage dans un cadre diplomatique
Journaldumali.com : quel est votre point de vue sur l’indépendance des régions du nord ?
Cheick Abdel kader : L’indépendance territoriale, à mon avis, se résume à une autonomie qui accordée à un peuple natif d’un territoire bien déterminé. Pour ce qui est de mon point de vue sur l’indépendance du nord, je dis tout simplement que les touaregs ont tout à fait le droit de réclamer leur autonomie. Mais faudrait-il que ce vœu s’établisse sur une base consensuelle par tous les représentants de cette partie du territoire malien.
Journaldumali.com : Vous êtes donc favorable à l’indépendance de l’Azawad. Par quoi motivez-vous votre position ?
Cheick Abdel Kader : J’ai l’impression qu’il y a une scission innée entre le nord et le sud du Mali. Les Maliens font semblant de ne voir cet aspect qui est tout à fait une réalité. Il y a une disparité manifeste entre le nord et les reste du pays. Et ce, non seulement du point de vue culturel, mais aussi du point de vue géographique. L’eau et l’huile ne sauraient être mélangées.
Journaldumali.com : Ce n’est pourtant pas tous les touaregs qui sont pour l’indépendance.
Cheick Abdel Kader : Il y a certainement une forme de disparité entre les touaregs. Cela ne date pas d’aujourd’hui. J’ai l’impression que certains ressortissants du nord sont trop attachés au sud. Par exemple, il y a des ressortissants du nord qui ont choisi Bamako pour s’y caser définitivement. Bien qu’occupants des postes juteux, ils n’ont jamais pensé à faire profiter leurs régions d’origine en y investissant dans le développement qu’ils réclament à cor et à cris. L’idée d’indépendance de l’azawad n’aurait pas certainement pas germée si la zone n’était pas délaissée par les siens. L’Etat ne saurait tout faire. Les ressortissants du nord se sont dérobés de leur responsabilité à contribuer au développement dans cette zone laisséE en pâture au banditisme et aux trafics de tout genre. Ils avaient un rôle de 1er plan avec à jouer.
Journaldumali.com : quels conseils prodiguez-vous à l’endroit des autorités maliennes concernant l’occupation des régions du nord par les troupes indépendantistes ?
Cheick Abdel Kader : je leur dis tout simplement d’y renoncer au nom de tout le peuple malien. Pendant cinquante ans, les régions du nord Mali n’ont pas pu se développer. Bien au contraire, elles ont toujours été sous perfusion. J’ai l’impression que le nord a toujours été supporté par le sud. Alors, pourquoi ne pas leur accorder cette indépendance. De toutes les façons, nous nouerons avec eux des relations de bon voisinage dans un cadre diplomatique
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