Libye : Seif el-Islam bientôt transféré à Tripoli
Publié par Jeune Afrique Feb 14th, 2012 et classé dans Actualités, Afrique, Libye. Suivre toutes les réponses pour cet article par le flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse via le formulaire ci-dessous ou par un trackback de cet article sur votre site
Toujours en résidence surveillée dans la ville de Zintan, Seif el-Islam va bientôt être transféré dans une prison de Tripoli, a affirmé dimanche 12 février, le président du Conseil national de transition (CNT) libyen, cité par Reuters. Il y “aura droit à un procès équitable”, a promis Moustafa Abdeljalil.
Seif el-Islam Kaddafi va bientôt quitter sa résidence surveillée de Zintan pour une prison de Tripoli, a annoncé dimanche 12 février, le président du Conseil national de transition (CNT) libyen, cité par Reuters.
Moustafa Abdeljalil, a déclaré que les travaux de cette prison du centre de la capitale libyenne commencés sous Mouammar Kaddafi seraient bientôt achevés. « Pour le moment, il (Seif el-Islam) est interrogé et son procès débutera dès que la prison sera prête », a-t-il assuré. « Je ne peux pas donner un calendrier précis, mais ce sera dans moins de deux mois. »
Arrêté le 19 novembre non loin de la localité d’Obari, dans le Sud-Ouest libyen, où il se rendait, dit-il, pour y subir une opération, Seif el-Islam est depuis détenu dans un lieu tenu secret de la ville de Zintan, dans l’attente de la construction d’un bâtiment adapté, selon les autorités.
Les combattants de Zintan assurent, quant à eux, s’être jusqu’à présent opposés au transfert du fils Kaddafi à Tripoli de peur qu’il ne subisse le même sort que son père, tué lors de son arrestation près de Syrte.
Les autorités libyennes ont affirmé leur intention de le juger sur leur territoire, dans une lettre publiée le 24 novembre 2011. Accusé de meurtre et de viol, Seif el-Islam risque la peine de mort. De son côté, la Cour pénale internationale (CPI) le soupçonne de crimes contre l’humanité commis depuis le 15 février 2011 au moment de la répression de la révolte populaire en Libye.
Les informations d’Aïcha Kaddafi
« La primauté est au système national. S’ils (les Libyens, NDLR) veulent (juger Seif el-Islam, NDLR), nous ne sommes pas en compétition avec eux. Nous le ferons quand ils ne sont pas en mesure de le faire », a déclaré le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo à Tripoli, mercredi 23 novembre 2011. La cour avait ensuite démenti, le 23 janvier, avoir pris une décision sur l’organisation d’un procès de Seif el-Islam Kaddafi en Libye devant un tribunal libyen, contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre libyen de la Justice.
Le 1er février, Aïcha Kaddafi, fille de Mouammar Kaddafi a déclaré vouloir transmettre des informations à la CPI pour aider « la chambre préliminaire (à) déterminer si les autorités libyennes désirent vraiment fournir à Seif el-Islam une représentation légale efficace ou lui accorder un procès équitable ».
Le 1er février, Aïcha Kaddafi, fille de Mouammar Kaddafi a déclaré vouloir transmettre des informations à la CPI pour aider « la chambre préliminaire (à) déterminer si les autorités libyennes désirent vraiment fournir à Seif el-Islam une représentation légale efficace ou lui accorder un procès équitable ».
Moustafa Abdeljalil assure qu’il y « aura droit (…), comme tous ceux qui sont accusés ».
(Avec Agences)
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