MUSIK Mali: TUAREG-ROCKER TINARIWEN gewinnen GRAMMY AWARD pour les rockeurs de Tinariwen, conteurs des rébellions touareg
by andreas_fecke Pro @ 2012-02-19 – 16:54:50
Grammy Award für Tinariwen, die Rockgruppe, die die Geschichte der Tuareg-Rebellionen erzählt
http://afri-russ-archiv.blog.de
france 24 - 14.02.2012
Die malischen Tuareg-Rocker Tinariwen haben den Preis für das beste Album "World Music" beim Grammy gewonnen. Eine Belohnung in dem Moment, wo Tausende von Menschen vor den erneuten Kämpfen im Norden Malis fliehen.
DEUTSCH (VON MIR ETWAS VERBESSERTE GOOGLE-ÜBERSETZUNG) WEITER UNTER DEM VIDEO
france 24 - 14.02.2012
Die malischen Tuareg-Rocker Tinariwen haben den Preis für das beste Album "World Music" beim Grammy gewonnen. Eine Belohnung in dem Moment, wo Tausende von Menschen vor den erneuten Kämpfen im Norden Malis fliehen.
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by: co-author aramata,
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Un Grammy Award pour les rockeurs de Tinariwen, conteurs des rébellions touareg
france 24 - 14.02.2012
Par Steven JAMBOT
Les rockeurs touareg maliens de Tinariwen ont remporté le prix du meilleur album "Musique du monde" aux Grammy Awards. Une récompense qui intervient au moment où des milliers de personnes fuient les combats qui reprennent au Nord-Mali.
france 24 - 14.02.2012
Par Steven JAMBOT
Les rockeurs touareg maliens de Tinariwen ont remporté le prix du meilleur album "Musique du monde" aux Grammy Awards. Une récompense qui intervient au moment où des milliers de personnes fuient les combats qui reprennent au Nord-Mali.
Foto © Marie Planeille
Le groupe de rock Tinariwen, dont les membres vivent dans le nord du Mali, a remporté dimanche soir aux Grammy Awards le prix du meilleur album dans la catégorie "Musique du monde" pour son disque “Tassili” (Anti- Records/août 2011). Le groupe, qui fête cette année ses 30 ans d’existence, chante en tamasheq (la langue touareg) au son des guitares électriques.
"Les Tinariwen sont les passeurs d’une histoire qui n’est pas connue hors du Sahara, les porte-drapeau d’une culture", explique Arnaud Contreras, documentariste, producteur à France Culture et ami des Tinariwen. Dans leur musique, ces musiciens racontent l’histoire des rébellions touareg depuis 1963, et l’errance qui en a découlé. Le groupe a commencé par se produire dans les fêtes et les mariages du Sahel. Peu à peu, il a travaillé son style, apportant des touches de modernité dans la tradition. Et depuis quelques années, il a acquis une notoriété internationale, se produit sur les plus grandes scènes du monde et joue de fait un rôle dans la reconnaissance culturelle du peuple touareg.
Pour Arnaud Contreras, la victoire du groupe aux Grammy Awards "permet d’installer la musique saharienne contemporaine et va faire découvrir d’autres groupes comme Tamikrest, Terakaft ou Bombino". Mais c’est aussi "une opportunité de parler de la situation des réfugiés du Nord-Mali" alors que, depuis le 17 janvier, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et d’autres rebelles, dont des combattants rentrés de Libye, ont lancé une vaste offensive dans cette région du pays.
"Nous sommes réfugiés dans la nature"
Les appels à un cessez-le-feu entre les rebelles touareg et l’armée du Mali sont pour l’instant restés lettre morte. Les affrontements ont poussé des dizaines de milliers d’habitants à fuir. Les membres de Tinariwen, conteurs des anciennes rébellions touareg, ne sont pas épargnés. Le 8 février, ils postaient le message suivant sur leur page Facebook : “Bonjour tout le monde, quelques temps après que la rébellion a éclaté la semaine dernière, beaucoup d’entre nous ont fui les villages pour éviter les combats entre les rebelles et l’armée malienne. Nous sommes réfugiés ici dans la nature, depuis quelques jours, avec des femmes, des enfants et des vieilles personnes (...). Continuez de nous soutenir. Nous souhaitons de tout cœur que les choses s’arrangent.”
Plus de 50 000 personnes auraient trouvé refuge dans les pays voisins et dans des campements de fortune en territoire malien. Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), “au moins 30 000 personnes sont déplacées au Mali et vivent dans des conditions extrêmement difficiles”. Le Niger a accueilli quelque 10 000 réfugiés, la Mauritanie 9 000 et le Burkina Faso 3 000 (8 000 selon le gouvernement burkinabè). Le Croissant-Rouge algérien indique pour sa part que l’Algérie se tient prête à faire face à un éventuel afflux “massif” de réfugiés touareg. En plus des combats, les Touaregs et autres personnes à la peau claire vivant au Mali sont victimes d'actes de xénophobie de la part des femmes de soldats et autres Maliens qui dénoncent la gestion de la crise par le pouvoir du président Amadou Toumani Touré.
L’impasse actuelle fait craindre un désastre humanitaire dans le Sahel qui se trouve cette année encore sous la menace d’une famine. Le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU a commencé à acheminer de l’aide aux réfugiés. Le CICR a pour sa part lancé un appel aux dons, tout comme l’association Tamoudré qui œuvre depuis longtemps pour les populations du nord du Mali.
© 2012 france24.com
"Les Tinariwen sont les passeurs d’une histoire qui n’est pas connue hors du Sahara, les porte-drapeau d’une culture", explique Arnaud Contreras, documentariste, producteur à France Culture et ami des Tinariwen. Dans leur musique, ces musiciens racontent l’histoire des rébellions touareg depuis 1963, et l’errance qui en a découlé. Le groupe a commencé par se produire dans les fêtes et les mariages du Sahel. Peu à peu, il a travaillé son style, apportant des touches de modernité dans la tradition. Et depuis quelques années, il a acquis une notoriété internationale, se produit sur les plus grandes scènes du monde et joue de fait un rôle dans la reconnaissance culturelle du peuple touareg.
Pour Arnaud Contreras, la victoire du groupe aux Grammy Awards "permet d’installer la musique saharienne contemporaine et va faire découvrir d’autres groupes comme Tamikrest, Terakaft ou Bombino". Mais c’est aussi "une opportunité de parler de la situation des réfugiés du Nord-Mali" alors que, depuis le 17 janvier, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et d’autres rebelles, dont des combattants rentrés de Libye, ont lancé une vaste offensive dans cette région du pays.
"Nous sommes réfugiés dans la nature"
Les appels à un cessez-le-feu entre les rebelles touareg et l’armée du Mali sont pour l’instant restés lettre morte. Les affrontements ont poussé des dizaines de milliers d’habitants à fuir. Les membres de Tinariwen, conteurs des anciennes rébellions touareg, ne sont pas épargnés. Le 8 février, ils postaient le message suivant sur leur page Facebook : “Bonjour tout le monde, quelques temps après que la rébellion a éclaté la semaine dernière, beaucoup d’entre nous ont fui les villages pour éviter les combats entre les rebelles et l’armée malienne. Nous sommes réfugiés ici dans la nature, depuis quelques jours, avec des femmes, des enfants et des vieilles personnes (...). Continuez de nous soutenir. Nous souhaitons de tout cœur que les choses s’arrangent.”
Plus de 50 000 personnes auraient trouvé refuge dans les pays voisins et dans des campements de fortune en territoire malien. Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), “au moins 30 000 personnes sont déplacées au Mali et vivent dans des conditions extrêmement difficiles”. Le Niger a accueilli quelque 10 000 réfugiés, la Mauritanie 9 000 et le Burkina Faso 3 000 (8 000 selon le gouvernement burkinabè). Le Croissant-Rouge algérien indique pour sa part que l’Algérie se tient prête à faire face à un éventuel afflux “massif” de réfugiés touareg. En plus des combats, les Touaregs et autres personnes à la peau claire vivant au Mali sont victimes d'actes de xénophobie de la part des femmes de soldats et autres Maliens qui dénoncent la gestion de la crise par le pouvoir du président Amadou Toumani Touré.
L’impasse actuelle fait craindre un désastre humanitaire dans le Sahel qui se trouve cette année encore sous la menace d’une famine. Le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU a commencé à acheminer de l’aide aux réfugiés. Le CICR a pour sa part lancé un appel aux dons, tout comme l’association Tamoudré qui œuvre depuis longtemps pour les populations du nord du Mali.
© 2012 france24.com
Grammy Award für Tinariwen, die Rockgruppe, die die Geschichte der Tuareg-Rebellionen erzählt
france 24 - 14.02.2012
Von Steven JAMBOT
Die malischen Tuareg-Rocker Tinariwen haben den Preis für das beste Album "World Music" beim Grammy gewonnen. Eine Belohnung in dem Moment, wo Tausende von Menschen vor den erneuten Kämpfen im Norden Malis fliehen.
Die Rock-Band Tinariwen, deren Mitglieder im Norden Malis leben, gewann am Sonntagabend den Grammy für das beste Album in der Kategorie "World Music" für ihr Album "Tassili" (Anti-Records / August 2011) . Die Gruppe, die in diesem Jahr ihren 30. Geburtstag feiert, singt in Tamashek (Tuareg-Sprache) zu den Klängen von E-Gitarren.
" Tinariwen sind Fährleute für eine Geschichte, die außerhalb der Sahara nicht bekannt ist, das Flaggschiff einer Kultur", sagt Arnaud Contreras, Dokumentarfilmer, Produzent für France Culture und Freund der Musiker von Tinariwen. In ihrer Musik erzählen sie die Geschichte der Tuareg-Rebellionen seit 1963, und der darauffolgenden Irrfahrten. Die Band ist zuerst auf Festen und Hochzeiten in der Sahelzone aufgetreten. Nach und nach eerarbeitete sie ihren Stil und brachten einen Hauch von Modernität in die Tradition ein. Und in den letzten Jahren hat sie internationale Berühmtheit erlangt, tritt auf den größten Bühnen der Welt auf, und in der Tat spielt sie eine Rolle in der kulturellen Anerkennung der Tuareg.
Für Arnaud Contreras erlaubt der Sieg der Band beim Grammy "die zeitgenössische Musik der Sahara zu installieren und wird anderen Gruppen wie Tamikrest, Terakaft oder Bombino die Tür öffnen". Aber es ist auch "eine Gelegenheit, die Situation der Flüchtlinge im Norden Malis zu diskutieren", wo seit dem 17. Januar die Nationale Bewegung für die Befreiung des Azawad (MNLA) und andere Rebellen, darunter auch aus Libyen zurückgekehrte Kämpfer, eine Großoffensive in dieser Region starteten.
"Wir sind Flüchtlinge in der Natur"
Die Aufrufe zu einem Waffenstillstand zwischen der Armee und den Tuareg-Rebellen in Mali blieben bisher allerdings ungehört. Die Kämpfe haben zehntausende Bewohner zur Flucht gezwungen. Die Mitglieder von Tinariwen, Geschichtenerzähler der alten Tuareg-Rebellionen, werden nicht verschont. Am 8. Februar posteten sie die folgende Meldung auf ihrer Facebook-Seite: "Hallo an alle! Einige Zeit nach dem Beginn des Aufstands letzte Woche, sind viele von uns aus den Dörfern geflohen, um den Kämpfen zwischen Rebellen und der malischen Armee zu entgehen. Wir sind Flüchtlinge hier in der Natur, seit einigen Tagen, mit Frauen, Kindern und alten Menschen (...).Unterstützt uns weiter. Wir wünschen von ganzem Herzen, dass die Dinge wieder in Ordnung kommen.”
Mehr als 50.000 Menschen haben Zuflucht in den Nachbarländern und in den provisorischen Lagern auf malischem Gebiet gesucht. Nach Angaben des Internationalen Komitees vom Roten Kreuz (IKRK), "mindestens 30.000 Menschen wurden vertrieben innerhalb Malis und leben unter extrem schwierigen Bedingungen." (…) Zusätzlich zu den Kämpfen sind die Tuareg und andere hellhäutige Menschen in Mali Opfer von Fremdenfeindlichkeit seitens der Soldatenfrauen und anderer Malier, die das Krisenmanagement durch die Regierung von Präsident Amadou Toumani Touré denunzieren.
Die derzeitige Sackgasse lässt die Angst vor einer humanitären Katastrophe in der Sahelzone wachsen, die einmal mehr vor Bedrohung durch eine Hungersnot steht. Das UNHCR begann, Hilfe für die Flüchtlinge zu liefern. Das IKRK hat auch eine Spendenaktion ins Leben gerufen, wie der Verein Tamoudré, der seit langem für die Menschen im Norden von Mali arbeitet
france 24 - 14.02.2012
Von Steven JAMBOT
Die malischen Tuareg-Rocker Tinariwen haben den Preis für das beste Album "World Music" beim Grammy gewonnen. Eine Belohnung in dem Moment, wo Tausende von Menschen vor den erneuten Kämpfen im Norden Malis fliehen.
Die Rock-Band Tinariwen, deren Mitglieder im Norden Malis leben, gewann am Sonntagabend den Grammy für das beste Album in der Kategorie "World Music" für ihr Album "Tassili" (Anti-Records / August 2011) . Die Gruppe, die in diesem Jahr ihren 30. Geburtstag feiert, singt in Tamashek (Tuareg-Sprache) zu den Klängen von E-Gitarren.
" Tinariwen sind Fährleute für eine Geschichte, die außerhalb der Sahara nicht bekannt ist, das Flaggschiff einer Kultur", sagt Arnaud Contreras, Dokumentarfilmer, Produzent für France Culture und Freund der Musiker von Tinariwen. In ihrer Musik erzählen sie die Geschichte der Tuareg-Rebellionen seit 1963, und der darauffolgenden Irrfahrten. Die Band ist zuerst auf Festen und Hochzeiten in der Sahelzone aufgetreten. Nach und nach eerarbeitete sie ihren Stil und brachten einen Hauch von Modernität in die Tradition ein. Und in den letzten Jahren hat sie internationale Berühmtheit erlangt, tritt auf den größten Bühnen der Welt auf, und in der Tat spielt sie eine Rolle in der kulturellen Anerkennung der Tuareg.
Für Arnaud Contreras erlaubt der Sieg der Band beim Grammy "die zeitgenössische Musik der Sahara zu installieren und wird anderen Gruppen wie Tamikrest, Terakaft oder Bombino die Tür öffnen". Aber es ist auch "eine Gelegenheit, die Situation der Flüchtlinge im Norden Malis zu diskutieren", wo seit dem 17. Januar die Nationale Bewegung für die Befreiung des Azawad (MNLA) und andere Rebellen, darunter auch aus Libyen zurückgekehrte Kämpfer, eine Großoffensive in dieser Region starteten.
"Wir sind Flüchtlinge in der Natur"
Die Aufrufe zu einem Waffenstillstand zwischen der Armee und den Tuareg-Rebellen in Mali blieben bisher allerdings ungehört. Die Kämpfe haben zehntausende Bewohner zur Flucht gezwungen. Die Mitglieder von Tinariwen, Geschichtenerzähler der alten Tuareg-Rebellionen, werden nicht verschont. Am 8. Februar posteten sie die folgende Meldung auf ihrer Facebook-Seite: "Hallo an alle! Einige Zeit nach dem Beginn des Aufstands letzte Woche, sind viele von uns aus den Dörfern geflohen, um den Kämpfen zwischen Rebellen und der malischen Armee zu entgehen. Wir sind Flüchtlinge hier in der Natur, seit einigen Tagen, mit Frauen, Kindern und alten Menschen (...).Unterstützt uns weiter. Wir wünschen von ganzem Herzen, dass die Dinge wieder in Ordnung kommen.”
Mehr als 50.000 Menschen haben Zuflucht in den Nachbarländern und in den provisorischen Lagern auf malischem Gebiet gesucht. Nach Angaben des Internationalen Komitees vom Roten Kreuz (IKRK), "mindestens 30.000 Menschen wurden vertrieben innerhalb Malis und leben unter extrem schwierigen Bedingungen." (…) Zusätzlich zu den Kämpfen sind die Tuareg und andere hellhäutige Menschen in Mali Opfer von Fremdenfeindlichkeit seitens der Soldatenfrauen und anderer Malier, die das Krisenmanagement durch die Regierung von Präsident Amadou Toumani Touré denunzieren.
Die derzeitige Sackgasse lässt die Angst vor einer humanitären Katastrophe in der Sahelzone wachsen, die einmal mehr vor Bedrohung durch eine Hungersnot steht. Das UNHCR begann, Hilfe für die Flüchtlinge zu liefern. Das IKRK hat auch eine Spendenaktion ins Leben gerufen, wie der Verein Tamoudré, der seit langem für die Menschen im Norden von Mali arbeitet
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