A entendre les habitants de Kidal, il manque de tout là-bas : de l'eau, de l'électricité sans parler du téléphone, coupé depuis l'arrivée des Français. La frontière avec l'Algérie est désormais verrouillée et les camions de ravitaillement qui arrivaient régulièrement du grand voisin du Nord sont bloqués.
Les humanitaires qui interviennent sur place confirment que l'approvisionnement est compliqué avec les raids aériens dans la zone et les routes fermées pour cause de mines posées par les jihadistes.
Les ONG sont unanimes : « La région de Kidal connait une crise alimentaire et les taux de malnutrition sont dangereusement à la hausse. » Des préoccupations énoncées noir sur blanc par les chefs des tribus arabes et touarègues de la région de Kidal. Dans une déclaration publique, les chefs traditionnels lancent un appel pressant à la France et à la communauté internationale afin qu'elles prennent rapidement leurs responsabilités face au drame que vivent les populations de l'Azawad tout entier.
Un appel à l'aide humanitaire mais aussi un message politique. Les chefs de tribus à l'instar du MNLA plaident pour la voie du dialogue : pour eux, l'Azawad et le Mali ont souffert de l'instabilité qui règne depuis des décennies dans cette région. Ils demandent un dialogue avec Bamako basé sur le respect de l'intégrité territoriale du Mali. Un dialogue qui ne soit pas, je cite « porteur de supercherie comme par le passé ».
Un message qui ressemble à s'y méprendre à un programme de négociations... du MNLA !
Les humanitaires qui interviennent sur place confirment que l'approvisionnement est compliqué avec les raids aériens dans la zone et les routes fermées pour cause de mines posées par les jihadistes.
Les ONG sont unanimes : « La région de Kidal connait une crise alimentaire et les taux de malnutrition sont dangereusement à la hausse. » Des préoccupations énoncées noir sur blanc par les chefs des tribus arabes et touarègues de la région de Kidal. Dans une déclaration publique, les chefs traditionnels lancent un appel pressant à la France et à la communauté internationale afin qu'elles prennent rapidement leurs responsabilités face au drame que vivent les populations de l'Azawad tout entier.
Un appel à l'aide humanitaire mais aussi un message politique. Les chefs de tribus à l'instar du MNLA plaident pour la voie du dialogue : pour eux, l'Azawad et le Mali ont souffert de l'instabilité qui règne depuis des décennies dans cette région. Ils demandent un dialogue avec Bamako basé sur le respect de l'intégrité territoriale du Mali. Un dialogue qui ne soit pas, je cite « porteur de supercherie comme par le passé ».
Un message qui ressemble à s'y méprendre à un programme de négociations... du MNLA !
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