Agence de Presse Sénégalaise (Dakar)-01-02-10
Afrique : 13 journalistes tués et 32 emprionnés en 2009
mercredi 3 février 2010
Quelque 13 journalistes ont été tués, 32 emprisonnés, au cours de l’année 2009 en Afrique, marquée aussi par de multiples arrestations, des actes de violences contre des journalistes, indique le rapport du bureau Afrique de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) reçu lundi à l’APS.
Parmi les journalistes victimes de violences, certains ont été blessés, ajoute le document présenté le 21 janvier dernier à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie.
Le rapport signale des menaces et intimidations à l’encontre des professionnels des médias, relevant que l’Afrique de l’Est, à travers la Somalie et l’Erythrée, s’est distinguée comme la région la plus chaude du continent.
En Somalie, 9 journalistes ont et tués cette année par les milices armées, tandis que 19 journalistes sont encore dans les prisons érythréennes du fait de leur travail de journaliste.
La Fédération internationale des journalistes indique qu’en Afrique du Nord, "la tension entre la presse et le pouvoir en Tunisie est devenue préoccupante", de même qu’en Afrique centrale, la partie Est de la République démocratique du Congo constitue une "équation à résoudre avec l’insécurité quotidienne et l’impunité"
La Gambie, la Guinée et le Niger ont été les pays de l’Afrique de l’Ouest qui se sont le plus distingués en matière de violation de la liberté de la presse durant l’année 2009, constate le rapport.
En raison de la gravité de la situation, le bureau Afrique de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et la Fédération des journalistes africains (FAJ), ont pris l’initiative de faire chaque année le point sur l’état de la liberté de la presse en Afrique sur la base des "alertes" diffusées dans le cadre de leur stratégie de plaidoyer.
Le communiqué précise que plusieurs rapports de la liberté de la presse sont publiés sous plusieurs angles, mais le rapport de la FIJ Afrique et de la FAJ "entend donner une photographie synthétique de la situation qui prévaut sur le continent".
"Le rapport vise surtout à informer et sensibiliser les décideurs africains, les gouvernements et surtout l’Union africaine à prendre en compte dans leurs priorités les questions de la liberté de la presse et de liberté d’expression, qui constituent un ferment pour la libération des énergies pour le développement du continent", insiste le document.
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