vendredi 8 janvier 2010

Union africaine - Présidence tournante : Pourquoi le frère Guide doit être reconduit



mercredi 6 janvier 2010
© Abidjan.net par Emma
Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan Port-Bouet. Mercredi 27 juin 2007. Le guide de la Jamahiriyya libyenne entame en début d'après-midi sa 1ère visite officielle en terre ivoirienne. A l'accueil, le président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro



En février 2009, au cours du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le frère Guide de la Lybie était élu président de l’organisation panafricaine, pour un an. Depuis lors, l’Union africaine a pris une nouvelle orientation et les acquis sont nombreux.

Le frère Guide Mouammar Kadhafi avait pris un engagement après son élection à la tête de l’Union africaine. Celui de mettre son mandat à profit pour faire un travail sérieux, en insistant sur la nécessité de pousser l’Afrique en avant vers les Etats-Unis d’Afrique. Ce rêve pour une Afrique unie et forte, à l’instar des grands ensembles comme l’Union européenne, a fait son chemin et est en passe d’aboutir. Sous la houlette du colonel Mouammar Kadhafi, véritable défenseur de l’Afrique, la voix des chefs d’Etats africains portent désormais dans les différentes sphères de décision dans le monde. Pour preuve, lors de la 64ème réunion de l’Assemblée générale des Nations unies, le Guide de la Grande Jamahiriya libyenne a dit tout haut ce que les dirigeants africains pensent tout bas. A savoir que l’Organisation des Nations Unies (ONU) ne fait pas la promotion de l’égalité entre les peuples du monde entier. Une intervention qui a fait tâche d’huile et beaucoup d’observateurs ont reconnu en Mouammar Kadhafi un sens élevé de la dignité des peuples africains. Son implication personnelle dans la résolution de certaines crises sur le continent, notamment au Niger, au Mali…, a achevé de convaincre les uns et les autres, Kadhafi étant considéré, à juste titre, comme un humaniste, un altruiste. Le dernier sommet de Copenhague sur le climat a été l’occasion pour les chefs d’Etats africains, de faire entendre la voix de l’Afrique, toujours sous la houlette du colonel Mouammar Kadhafi. En une année de présence à la tête de l’Union africaine, le frère Guide a su donner une nouvelle impulsion à la politique d’intégration entre les peuples africains, à travers des actions concrètes. En dépit des critiques de certains détracteurs, Mouammar Kadhafi reste une exception.


L’exception Kadhafi

Loin de vouloir créer une polémique, la reconduction du colonel Kadhafi pour un autre mandat à la tête de l’Union africaine est une évidence qui doit rester dans l’esprit des chefs d’Etats de l’organisation panafricaine, qui doivent se réunir à Addis-Abeba, du 25 janvier au 3 février 2010. La démocratie est une règle de gouvernement ancrée dans chaque Etat africain, mais il n’y a pas de règle sans exception et le colonel Kadhafi est une exception. Le respect de l’ainé faisant partie intégrante des us et coutumes des Africains, le président du Malawi, Bingu Wa Mutharika, candidat à la présidence tournante de l’Union africaine, se doit de garder à l’esprit que le droit d’ainesse est une réalité en Afrique et renoncer à briguer la présidence de l’UA afin de permettre au Malick Moulouk de rendre effectif son projet des Etats Unis d’Afrique. Mouammar Kadhafi a entrepris de faire de l’Afrique un continent uni et il doit aller jusqu’au bout de cette idée par la mise en place effective du gouvernement de l’Autorité africaine, un principe déjà acquis dans plusieurs Etats. En tout état de cause, Mouammar Kadhafi est un exemple qui devrait être approché et jugé sur ses actes et non sur des a priori.

Olivier Dion
abidjan.net

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