EXCLUSIF : Abou Zeid a été tué avec 40 de ses compagnons et a laissé au Sahara un trésor dont il est le seul à connaître le lieu
Sahara Médias - nord Mali Samedi 2 Mars 2013
Des sources généralement bien informées au nord Mali ont confirmé à Sahara médias la mort d’Abdel Hamid Abou Zeid, qui était l’un des dirigeants les plus en vue d’Alqaeda au Maghreb Islamique (AQMI), il y a quatre jours, dans un raid aérien effectué par l’aviation française, à Taraghrarit, dans les montagnes des Ifoghas et ce après que les forces tchadiennes, tombées dans un piège et ayant perdu 40 de leurs éléments, aient demandé de l’aide.
Les sources précisent qu’Abou Zeid avait pris personnellement le commandement de ses combattants dans ses accrochages féroces qui ont suivi le piège tendu aux forces spéciales tchadiennes et qu’il planifiait pour l’enlèvement de soldats français qui viendraient s’ajouter aux otages qu’il détenait déjà. Elles affirment également que lors de ces combats, 50 salafistes, dont des dirigeants opérationnels que Sahara médias n’a pu identifier les noms, ont péri.
L’on pense que la bataille s’est déroulée dans la même zone où sont retenus les quatre otages français et qu’Al qaeda a séparé et caché dans des grottes depuis le déclenchement de la guerre au nord Mali, selon ce que suppose un spécialiste de la zone.
Et avec la mort d’Abdel Hamid Abou Zeid disparait aussi un secret qu’il était le seul à connaître, à savoir le sort de millions d’euros venant de rançons obtenues pour la libération d’otages. La dernière rançon de 16 millions d’euros a été remise par un intermédiaire et l’on suppose qu’elle vient de la société française AREVA contre la libération de trois otages sur un total de sept (Alex Kodio, de nationalité togolaise, Françoise Laribé, épouse de l’un des otages, un Malgache du nom de Jean Claude Rakotirina).
Abou Zeid s’est rendu célèbre dans la gestion de l’immense pactole tiré des rançons, selon le témoignage de personnes qui l’ont connu de près.
Et en l’absence de moyens pour conserver l’argent tiré de la prise d’otages, Abou Zeid avait souvent caché des millions d’euros dans le désert, s’aidant en cela avec des données GPS qu’il était le seul à connaître. Il tenait à partir seul, dans des zones perdues de l’immense désert où il avait caché « son trésor » et qu’il utilisait pour l’achat d’armes et de véhicules pour sa qatiba il était aussi connu pour être le plus courageux et le plus téméraire. Les français le considéraient comme le Ben Laden d’AQMI. Sa haine pour les Français et sa volonté de prendre pour cible leurs intérêts sont aussi connus. Il a atteint le record dans la participation aux opérations militaires menées en Libye, au Niger et en Mauritanie. Il avait enlevé un grand nombre d’otages, ce qui le faisait passer, aussi d’AQMI, pour l’expert en la matière de conduite des véhicules tout-terrain. Il a eu dans le passé un accrochage avec le groupe de Mohamed Najem, chef militaire et dirigeant du Mouvement nationale pour la libération de l’Azawad (MNLA), sur la frontière algéro-libyenne, et est passé en Tunisie où il a été la cible des avions français, perdant dans cette opération certains de ses hommes. Il a tout de même réussi à se sauver, malgré la soif, qui a tué 7 de ses compagnons après une marche d’une semaine dans le désert. Parmi les personnes qui étaient avec Abou Zeid, lors de ce voyage de la peur, figuraient les fondateurs du mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’ouest (MUJAO), depuis leur ralliement à AQMI, et notamment ceux qui viennent du front Polisario.
Abdel Hamid Abou Zeid avait été nommé dernièrement comme adjoint à l’émir du Sahara Yahya Abou El Hemmam après la mort de Nabil Abou Alqama. L’homme s’est rendu célèbre également pour sa vaste culture en plus d’être un grand mécanicien, et un parfait utilisateur de toutes sortes d’armes. Il jouissait d’une grande estime au sein des jeunes combattants, notamment au sein d’AQMI.
Les sources précisent qu’Abou Zeid avait pris personnellement le commandement de ses combattants dans ses accrochages féroces qui ont suivi le piège tendu aux forces spéciales tchadiennes et qu’il planifiait pour l’enlèvement de soldats français qui viendraient s’ajouter aux otages qu’il détenait déjà. Elles affirment également que lors de ces combats, 50 salafistes, dont des dirigeants opérationnels que Sahara médias n’a pu identifier les noms, ont péri.
L’on pense que la bataille s’est déroulée dans la même zone où sont retenus les quatre otages français et qu’Al qaeda a séparé et caché dans des grottes depuis le déclenchement de la guerre au nord Mali, selon ce que suppose un spécialiste de la zone.
Et avec la mort d’Abdel Hamid Abou Zeid disparait aussi un secret qu’il était le seul à connaître, à savoir le sort de millions d’euros venant de rançons obtenues pour la libération d’otages. La dernière rançon de 16 millions d’euros a été remise par un intermédiaire et l’on suppose qu’elle vient de la société française AREVA contre la libération de trois otages sur un total de sept (Alex Kodio, de nationalité togolaise, Françoise Laribé, épouse de l’un des otages, un Malgache du nom de Jean Claude Rakotirina).
Abou Zeid s’est rendu célèbre dans la gestion de l’immense pactole tiré des rançons, selon le témoignage de personnes qui l’ont connu de près.
Et en l’absence de moyens pour conserver l’argent tiré de la prise d’otages, Abou Zeid avait souvent caché des millions d’euros dans le désert, s’aidant en cela avec des données GPS qu’il était le seul à connaître. Il tenait à partir seul, dans des zones perdues de l’immense désert où il avait caché « son trésor » et qu’il utilisait pour l’achat d’armes et de véhicules pour sa qatiba il était aussi connu pour être le plus courageux et le plus téméraire. Les français le considéraient comme le Ben Laden d’AQMI. Sa haine pour les Français et sa volonté de prendre pour cible leurs intérêts sont aussi connus. Il a atteint le record dans la participation aux opérations militaires menées en Libye, au Niger et en Mauritanie. Il avait enlevé un grand nombre d’otages, ce qui le faisait passer, aussi d’AQMI, pour l’expert en la matière de conduite des véhicules tout-terrain. Il a eu dans le passé un accrochage avec le groupe de Mohamed Najem, chef militaire et dirigeant du Mouvement nationale pour la libération de l’Azawad (MNLA), sur la frontière algéro-libyenne, et est passé en Tunisie où il a été la cible des avions français, perdant dans cette opération certains de ses hommes. Il a tout de même réussi à se sauver, malgré la soif, qui a tué 7 de ses compagnons après une marche d’une semaine dans le désert. Parmi les personnes qui étaient avec Abou Zeid, lors de ce voyage de la peur, figuraient les fondateurs du mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’ouest (MUJAO), depuis leur ralliement à AQMI, et notamment ceux qui viennent du front Polisario.
Abdel Hamid Abou Zeid avait été nommé dernièrement comme adjoint à l’émir du Sahara Yahya Abou El Hemmam après la mort de Nabil Abou Alqama. L’homme s’est rendu célèbre également pour sa vaste culture en plus d’être un grand mécanicien, et un parfait utilisateur de toutes sortes d’armes. Il jouissait d’une grande estime au sein des jeunes combattants, notamment au sein d’AQMI.
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