Armée malienne à Kidal & désarmement du MNLA : Jean-Yves Le Drian pose des conditions
Le ministre français de la défense Jean-Yves Le Drian
Le déploiement de l’armée malienne à Kidal est soumis à des préalables notamment sa reconstruction, sa formation afin qu’elle soit disciplinée et soumise à l’autorité civile, a expliqué le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian lors d’un point de presse qu’il a animé le vendredi 8 mars 2013 à l’ambassade de France au Mali. Pour le désarmement du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Le Drian préconise d’abord le dialogue politique et la réconciliation nationale et se réjoui que les autorités de Bamako se soient inscrites dans cette logique.
Pour ce qui concerne l’armée malienne, Le Drian dit compter sur l’appui de l’Union européenne pour aboutir à ces résultats. Selon lui cette lecture est aussi partagée par le chef d’Etat-major des armées le général Ibrahim Dahirou Dmbélé. Il a souhaité que d’ici les élections, qu’il y ait une armée robuste, démocratique qui sera placée sous la tutelle du nouveau président de la République à l’issu des élections prochaines avant de réitéré son soutien à l’armée malienne.
Le ministre français de la Défense s’est dit réconforté également par le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré et le Premier ministre d’avoir programmé les élections afin qu’un régime démocratique soit installé à partir des élections de juillet prochain. Il nous faut aussi un dialogue politique et une réconciliation nationale. Ce dialogue selon Le Drian doit concerner tous ceux qui reconnaissent l’unité du Mali et sa forme républicaine, causes principales de l’intervention française dans notre pays.
Le ministre de la Défense français a avancé les raisons de son séjour au Mali, qu’il a entamé le jeudi 7 mars par une visite de terrain à Kidal.
Il s’agissait selon le Drian de se rendre compte de la réalité des lieux de combats, même si selon lui, il participe à deux réunions de crise par jours en France pour faire l’état des lieux. A Kidal comme à Tessalit, où se déroulent en ce moment les derniers combats contre les terroristes, les conditions sont très dures avec une température caniculaire différente de celles de Gao, elle-même différente de celle de la France, a expliqué le Drian. Il a réitéré tout son soutien et de l’ensemble des représentations nationales de la République française aux forces de la Défense française lesquelles sont déterminés, selon lui, à aller jusqu’au terme de sa mission : à savoir la libération totale des territoires sous contrôle des jihadistes.
Le ministre a salué également les bons résultats quotidiens de la force française.
Il s’est dit réconforté par le président par intérim Dioncounda Traoré d’avoir programmé les élections, de la volonté des autorités maliennes à redéployer l’administration d’Etat dans les villes conquises pour que ces villes et leurs habitants retrouvent leur identité malienne.
Concernant le présumé jihadiste français capturé au Mali, le ministre dit compter sur la collaboration avec la justice de notre pays afin qu’il soit extradé vers la France. Il faut noter que le Drian a rencontré également les troupes françaises à Gao et à Bamako, où il s’est dit honoré d’être à la tête de cette force.
Le ministre français de la Défense s’est dit réconforté également par le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré et le Premier ministre d’avoir programmé les élections afin qu’un régime démocratique soit installé à partir des élections de juillet prochain. Il nous faut aussi un dialogue politique et une réconciliation nationale. Ce dialogue selon Le Drian doit concerner tous ceux qui reconnaissent l’unité du Mali et sa forme républicaine, causes principales de l’intervention française dans notre pays.
Le ministre de la Défense français a avancé les raisons de son séjour au Mali, qu’il a entamé le jeudi 7 mars par une visite de terrain à Kidal.
Il s’agissait selon le Drian de se rendre compte de la réalité des lieux de combats, même si selon lui, il participe à deux réunions de crise par jours en France pour faire l’état des lieux. A Kidal comme à Tessalit, où se déroulent en ce moment les derniers combats contre les terroristes, les conditions sont très dures avec une température caniculaire différente de celles de Gao, elle-même différente de celle de la France, a expliqué le Drian. Il a réitéré tout son soutien et de l’ensemble des représentations nationales de la République française aux forces de la Défense française lesquelles sont déterminés, selon lui, à aller jusqu’au terme de sa mission : à savoir la libération totale des territoires sous contrôle des jihadistes.
Le ministre a salué également les bons résultats quotidiens de la force française.
Il s’est dit réconforté par le président par intérim Dioncounda Traoré d’avoir programmé les élections, de la volonté des autorités maliennes à redéployer l’administration d’Etat dans les villes conquises pour que ces villes et leurs habitants retrouvent leur identité malienne.
Concernant le présumé jihadiste français capturé au Mali, le ministre dit compter sur la collaboration avec la justice de notre pays afin qu’il soit extradé vers la France. Il faut noter que le Drian a rencontré également les troupes françaises à Gao et à Bamako, où il s’est dit honoré d’être à la tête de cette force.
Ousmane Daou et A. D.
Source: L’Indicateur Renouveau
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire