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Communiqué de l’ARVRA du 08 février 2013
ARVRA condamne avec énergie les pillages, tortures infligées, les massacres de paisibles populations Touaregs, Maures et peulhs qui auraient été commis par des éléments de l’armée malienne, les milices soutenus semblent – ils par des personnes bien connues, des éléments de l’armée malienne qui rappelle la chasse à l’homme des années 1991-1994.
Les événements de 1963 et de 1991-95 ont envoyé en exil les populations Touarègues et Arabes du Mali vers tous les pays limitrophes. Ceux de 2012 ont le même effet malheureux. Des exactions gravissimes ont été commises sur ces populations.
Les années 1991-1994 et les années 2008, 2010 n’ont pas épargné ces populations Maures et Touaregs du Mali en matière d’abus et d’exactions gravissimes.
L’ARVRA exhorte les nouveaux dirigeants du Mali, à préserver les vies humaines, à instaurer une justice pour tous, à juger tous les criminels et à remettre les populations concernées dans leurs droits, afin que l’impunité ne soit pas la règle en faveur de ces dites populations.
L’ARVRA exhorte l’armée malienne à ne plus se laisser instrumentaliser et la société civile malienne à ne plus être complice de flagrantes violations des droits de l’homme.
Au cours de ces derniers mois, semaines, selon plusieurs sources il semble que l’armée malienne et des milices auraient commis les crimes sur des populations Touaregs, Maures et Peulhs:
Bamako : Plusieurs domiciles auraient été vandalisés et des menaces proliférées aux habitants des domiciles, il ya plus d’un mois déjà.
Mopti- Sévaré, Fatoma-Konna : de nombreuses personnes à peaux claires (dont des personnes qui avaient disparues et qui étaient recherchées par leurs proches), auraient été massacrées avec mutilations des corps …
Des femmes Touaregs ont fait semblent ils l’objet d’exactions, de viols et des hommes ont été victimes de massacres.
Niono-Siribala : Des personnes (identifiées) auraient été tuées par l’armée et subi des tortures avant leurs exécutions
Diabali : l’armée aurait tué et torturé avant leurs exécutions des personnes Touaregs et Maures
Zone de Nampala-Mema : au fur et à mesure de l’avancée de l’armée les populations ont peur et fuient, elles craignent les exactions similaires à celles dénoncées ci-haut.
Gossi : Des personnes auraient été arrêtées et tuées par des éléments de l’armée.
Gao : Des personnes dont Attaher Ag Eharchawi, Atahaylal, Mohamed Ag Mossa (70 ans) auraient été égorgées par les milices et la population à Gao
Léré : Des personnes auraient été tuées et l’armée aurait donné comme instructions aux populations de tuer tous civils Touaregs ou peaux claires qui se présenteront.
Gao, Tombouctou, Goundam : Des personnes auraient été exécutées, les maisons, les biens, des Touaregs et Maures ont été saccagées et vandalisées.
Les décomptes macabres selon certaines sources dénombre plus de 65 personnes rien qu’à Tombouctou.
Des milliers de personnes fuient vers les pays limitrophes, ou sont enfermées par peur de représailles.
Nous demandons aux organismes internationaux habilités, aux Etats soucieux du respect des droits de l’homme d’assister les populations et les personnes, de les sécuriser, de mettre en place en urgence un dispositif de protection des personnes et de leurs biens. Les Intervenants doivent prendre en compte la nécessité de protéger les personnes des communautés en danger. Les enfants, les femmes, les vieillards peuvent marcher des dizaines et dizaines de Km avant d’accéder aux frontières, ils arrivent épuisés dans les camps. Cette situation qui dure depuis 50 ans est insupportable et absolument ignoble.
Nous rappelons que les personnes dont il est question, sont des civils qui ne sont ni de près ni de loin impliqués dans aucune actions illégales. Qui n’ont de cessent contribuées au développement de leur terroirs.
Le 08 février 2013 ARVRA, Association des Réfugiés et Victimes de la Répression de l’AZAWAD
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