mardi 14 février 2012


Mise en garde  aux états  ouest-africains ou autres contre toute ingérence  partisane dans le conflit entre l'Azawad et l'occupant  malien.

Touareg /No Borders

Le Mali appelle à la rescousse

Une concertation sur la situation au nord du pays a réuni lundi quatre chefs d’Etat.

Depuis un mois, la situation dans le nord-est du Mali est très préoccupante. L’armée malienne, qui combat l’insurrection des forces touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNL), confirme des exécutions sommaires de militaires et de civils. C’est dans ce contexte que la rencontre à Ouagadougou lundi dernier entre les président Amadou Toumani Touré du Mali, Blaise Compaoré du Burkina Faso Alassane Ouattara et nigérien Mahamadou Issoufou prend un tour particulier.
Si les quatre chefs d’Etat se sont retrouvés dans la capitale burkinabé pour une réunion sur l’éducation, pour le président malien, l’occasion était excellente pour exposer à ses pairs la situation sur le terrain dans son pays, notamment les velléités d’indépendance du MNLA. Mouvement politique et militaire, le MNLAregroupe intellectuels et militants indépendantistes, guérilleros touaregs, et également d’anciens militaires de l’armée du colonel Kadhafi, qui ont fuit la Lybie lors des combats avec les force du CNT et de l’OTAN. Lourdement armés, ces derniers donnent du fil à retordre aux forces régulières dans le nord du pays.
Que veulent les Touaregs ? Leur objectif est clair : s’affranchir du pouvoir en place dans l’espoir de créer un vaste Etat autonome dans la région de l’Azawad. Soucieux de préserver son intégrité territoriale, le Mali évidemment ne l’entend pas de cette oreille. Mais ses moyens sont limités, et à deux mois et demi de la présidentielle malienne, la marge de manœuvre du président Toumani Touré semble très étroite. Toutes choses qui l’ont amené à se concerter avec ses pairs de la région pour trouver ensemble une solution concertée à ce problème qui les concerne d’ailleurs tous, les Touaregs étant disséminés dans tous ces Etats. Voilà pourquoi il se murmure que si Amadou Toumani Touré s’est rendu avant-hier à Ouagadougou, c’était pour négocier une opération militaire commune de la région



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