En frappant Ménaka le 17 janvier, le Mouvement national de libération de l'Azawad, avait ouvert les hostilités. En lançant le lendemain, deux nouveaux raids sur les localités de Tessalit et d'Aguelhok, la nouvelle rébellion touarègue vient de démonter qu'elle dispose d'un rayon d'action très étendu. Lors de ces trois attaques le mode opératoire est identique. Au petit matin, les combattants traversent la ville pour rassurer la population, leur demandent de se cloitrer puis lancent l'assaut sur le camp militaire situé dans la périphérie.
Mercredi, c'est à Tessalit que les combats semblent avoir été les plus intenses. Dans cette localité située à quelques kilomètres de la frontière algérienne, les tirs se sont fait entendre jusqu'à 11 heures du matin. Selon une bonne source, informés au préalable de l'arrivée des rebelles, les militaires maliens s'étaient positionnés à l'extérieur de leur caserne pour tendre une embuscade.
Du côté du MNLA, on affirme par ailleurs que l'attaque a été ralentie pour permettre l'évacuation de militaires algériens présents sur les lieux.
Suite au déclenchement de ces opérations armées, les forces maliennes ont été placées en alerte rouge dans toutes les villes du Nord. Hier, une forte tension régnait à Kidal où les militaires réquisitionnaient notamment les véhicules tout-terrain.
Un porte-parole de la rébellion qui se trouve hors du Mali promettait hier soir que les attaques continueront tant que le gouvernement n'aura pas ouvert de négociations sous l'égide de la communauté internationale.
Par ailleurs, les combats qui viennent d'éclater au Mali suscitent l'inquiétude des familles des otages français capturés par Aqmi. Diane Lazarevic, la fille de Serge Lazarevic, ne dispose quasiment d'aucune information sur le sort de son père enlevé, avec Philippe Verdon, le 24 novembre dernier au Mali. Elle évoque l'inquiétude des proches et dit que le Quai d'Orsay ne leur donne pas beaucoup d'informations. Diane Lazarevic adresse un message à son père.
Mercredi, c'est à Tessalit que les combats semblent avoir été les plus intenses. Dans cette localité située à quelques kilomètres de la frontière algérienne, les tirs se sont fait entendre jusqu'à 11 heures du matin. Selon une bonne source, informés au préalable de l'arrivée des rebelles, les militaires maliens s'étaient positionnés à l'extérieur de leur caserne pour tendre une embuscade.
Du côté du MNLA, on affirme par ailleurs que l'attaque a été ralentie pour permettre l'évacuation de militaires algériens présents sur les lieux.
Suite au déclenchement de ces opérations armées, les forces maliennes ont été placées en alerte rouge dans toutes les villes du Nord. Hier, une forte tension régnait à Kidal où les militaires réquisitionnaient notamment les véhicules tout-terrain.
Une offensive organisée L'offensive lancée contre les camps militaires de Ménaka le 17 janvier a été suivie, 24 heures plus tard, par deux attaques simultanées, l'une contre la localité d'Aguelok, l'autre contre celle de Tessalit. Trois villes fort éloignées les unes des autres, il y a plus de 500 kilomètres de distance entre Menaka, près de la frontière avec le Niger, et Tessalit, la dernière ville avant Borj Mokhtar, en Algérie. Trois attaques, donc, lancées selon toute vraisemblance par trois commandos différents se revendiquant tous les trois du MNLA, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad, avec à chaque fois le même mode opératoire : les assaillants assurent les civils qu'ils ne leur veulent pas de mal et leur demandent de rester chez eux, quitte à utiliser pour les informer le haut parleur de la mosquée, comme ça a été le cas à Tessalit. Leur cible, ce sont les camps militaires. Selon des témoins les assaillants sont bien équipés et rompus au maniement des armes. Les autorités avaient d'ailleurs semble t il évalué la menace, en déployant en fin de semaine dernière des renforts importants dans cette région nord-est du Mali. Un déploiement considéré par le MNLA, « comme une déclaration de guerre » et qui a peut être précipité l'ouverture des hostilités. |
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