TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mardi 19 janvier 2010
Un roman d'amour en pays touareg
Un roman d'amour en pays touareg
Publié le samedi 16 janvier 2010 à 06h00
Une fois à la retraite, Roland Ducrocq a remis son jean et a repris la fac. Il sort ces jours-ci son deuxième roman, inspiré par le désert.
De retour d'un trek de 17 jours dans le désert nigérian, Roland Ducrocq signe son deuxième roman, « Le mystère de la dame de sable ». Une intrigue amoureuse en pays touareg qui se fait déclaration d'amour aux hommes bleus.
AMANDINE SELLIER > amandine.sellier@nordeclair.fr
Quatre ans après son premier roman, De la lavande pour Noël, Roland Ducrocq signe une nouvelle histoire, Le mystère de la dame de sable. C'est de retour d'un trek de 17 jours dans le grand désert du Niger que ce Mouvallois, retraité d'une multinationale de l'industrie chimique et grand amateur de randonnée, s'est remis à l'écriture. Une promesse faite au guide touareg de ce voyage, qui a donné son nom à l'un des personnages du roman, Isaka.
« Nous discutions avec le guide et il nous disait avec tristesse comment le nomadisme était en train de mourir, notamment à cause de l'exploitation d'uranium enrichi par Aréva sur leur territoire », raconte ce passionné du désert et du peuple touareg. « C'est une ethnie que j'admire. L'élégance de ces hommes me passionne », dit-il. Poussé par son amie médecin humanitaire, qui avait lu son premier roman et qui dévoile au Touareg les talents d'écriture de son ami, Roland Ducrocq fera la promesse d'écrire un livre. « Il regrettait que jamais personne n'ait écrit de roman d'amour dans le désert. Il m'a simplement dit "tu pourrais écrire pour moi ?" » Deux ans plus tard, le roman est publié chez Publibook (aujourd'hui filiale du groupe Petit futé) qui avait édité son premier ouvrage.
« Je ne m'y suis pas mis tout de suite. En rentrant du Niger, j'étais encore en train de courir les salons du livre en France pour le premier roman. Je m'étais aussi remis à la peinture », raconte celui qui, l'heure de la retraite sonnée, s'était inscrit à la fac pour reprendre des d'études d'histoire de l'art.
Le héros du Mystère de la dame de sable, William Rialt, est d'ailleurs professeur d'histoire de l'art à l'université de Stanford. Au cours d'un périple dans le désert, une mystérieuse femme vient visiter ses nuits... Il l'appelle la princesse de Tamaya, référence à une légende que l'auteur à découvert dans l'oasis de Timia.
Un roman court et intriguant, à l'écriture simple. « Je l'ai d'abord écrit pour les Touaregs, et je voulais que l'écriture soit accessible. » Le romancier a d'ailleurs tout de suite appelé son ami au Niger pour lui annoncer la parution du roman. Ce dernier souhaiterait même le faire venir au pays pour une séance de dédicaces !
Nul doute que celui qui a déjà parcouru 9 déserts à pied en une dizaine d'années reviendra sur ces terres qui le passionnent. En attendant, il retournera à la rencontre des lecteurs dans les salons du livre de France. On le retrouvera très certainement au salon du livre de Bondues en mars. Une belle rencontre à faire.w Le livre sera bientôt mis en rayon à la Fnac, au Furet et chez Majuscule à Tourcoing, où des séances de dédicaces doivent être programmées.
www.publibook.com
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