A propos de la revue "Cassandre / Horchamps"
Culture, politique et société
Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette parution trimestrielle nous les invitons à consulter sur le même site - www.webthea.com - notre article du 9 février dernier dans la chronique de votre serviteur qui tente de définir et de soutenir l’action de ce journal qui s’érige en bannière pour porter haut les engagements et les couleurs de notre culture théâtrale et autre entre autre. Tel un chevalier qui ne s’épargne pas pendant la bataille, Cassandre brandit au-dessus de la bataille idéologique les flammes non pas de la vaine revendication mais celles de la raison, flamme que l’on se passe de main en main comme dans nos jeux encore quelque peu olympiques, sachant que les acteurs, actants et actifs de ce marathon s’inscrivent toute foi débordante dans la grande Olympiade du monde et que notre conviction publique nous aide à garder bras haut et infatigable. C’est alors que notre entêtement débridé finit par entretenir et dynamiser notre démesure.
D’ailleurs le second titre de la revue n’est-il pas « Horschamp » hors mesure, c’est-à-dire par extension de l’image : qui balaye l’ailleurs d’un regard périphérique pour savoir où se rencontre d’autres cultures. C’est pourquoi dans sa logique et sa vocation, ce numéro de printemps 2010 se tourne vers le peuple Rom, lui aussi, toujours « hors du champ » et quand il essaye de se fixer dans un champs quelconque on l’incite à grands coups de fausses politesses à aller voir au Pays du « Vavoirlabasijysuis » si il ne peut pas aller voir ailleurs pour repartir de suite avant d’arriver. Mais telles d’autres communautés nomades, les Touaregs par exemple ou les Rroms, compagnons de l’Errance, conscient d’un rural déjà illusoire et d’un urbain desséché ne se posent pas le problème, comme les « sédentarisés-orthodoxes », de savoir à quel moment on se joue des frontières du « dehors » et du « dedans », car pour nous la question se pose tous les jours : Etre dehors ? Etre dedans ? A quel moment précis suis-je dedans si je viens du dehors. Car si je viens du dehors c’est pour être dans le dedans et quand je suis dans le dedans çà n’a pas son sens parce que momentanément ou même longtemps dans le temps j’irais forcément dehors. Etre dehors ? Etre dedans ? C‘est une manière de se positionner par rapport au dehors, si je suis dedans, et par rapport à ce dedans si je suis dehors. En fait, les seuls qui ont compris et qui vivent la confusion des lieux sans les peines ce sont justement les populations nomades. Aussi les Roms ou les Touaregs ne rencontrent jamais le dedans car ils ont fait du dedans leur dehors et de ce même dehors leur dedans, ce qui, vous pensez bien, leur donne une richesse intérieure que personne ne voit du dehors. Ainsi ne risquent-ils pas de se faire voler cette richesse Après ce petit instant de nomadisme sémantique retournons dans nos sentiers battus, mais, si vous voulez que tout rentre dans l’ordre pour faire désordre dans votre tête, procurez-vous le dernier numéro, de « Cassandre », N° 81 de printemps.
Il est grand temps de s’enrichir en élargissant notre esprit par l’étude et l’échange de nos différences plutôt que conditionnés par de stupides à priori chercher à nous en écarter.
P.S : Pour s’abonner www.horschamp.org. N’oubliez pas d’être attentif à la manifestation nationale pour l’art et la culture le 6 Mai prochain et si vous voulez signer la pétition ou être averti des différentes actions possibles consulter le même site.
Le lundi 26 avril 2010
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