TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
jeudi 29 avril 2010
Desert Rebel For Peace,Marrackech-1° mai
Desert Rebel For Peace,Marrackech-1° mai
jeudi 29 avril 2010
"Desert Rebel", c’est une rencontre entre des musiciens du Nord et d’autres du Sud, une aventure musicale hors du commun qui lance le concept de culture équitable.
L’aventure Désert Rebel commence en 2005, initiée par Abdallah Oumbadougou, artiste emblématique touareg berbère qui s’est allié à Guizmo, le chanteur de Tryo, Sally Nyolo, Imhotep d‘IAM, Daniel Jamet, ancien de la Mano Négra et Amazigh Kateb, l‘emblématique leader de la Gnawa Diffusion.
Le concept est simple mais non moins noble, des artistes du Nord partent à la rencontre de ceux du Sud pour réaliser des projets musicaux dont une partie des recettes servira à mener des actions concrètes sur le terrain en faveur du développement et de l‘accès à la culture. A leur actif, le collectif a déjà donné plus de 200 concerts, avec toujours cette volonté première de valoriser les cultures locales et l’échange.
Depuis, l’initiateur du projet Abdallah Oumbadougou a formé plus de 100 jeunes musiciens à Agades au nord Niger. Et selon ses dires, « la relève est assurée ! ». Pour la 5ème tournée du collectif, qui se fera sous le nom Désert Rebel For Peace, ces jeunes talents nigériens seront accompagnés de musiciens tout droit venus de Bretagne, enrichissant ainsi le collectif soutenant le projet.
Une rencontre musicale inédite entre musiciens bretons et touaregs, qui initiera un nouveau genre, la fusion Bretagne et rock touareg !
Désert Rebel For Peace sera sur les routes d’Europe et d’Afrique à compter du mois de mai 2010. Le festival Moonfest Lalla Takerkoust ouvrira le bal, en accueillant leur première date de tournée.
Retrouvez pour leur première date de tournée, en exclusivité au festival Moonfest Lalla Takerkoust, Déset Rebel for Peace le samedi 1er mai 2010.
L’otage algérien, compagnon du touriste français, libéré au Mali
RFI 29-04-10
L’otage algérien, compagnon du touriste français, libéré au Mali
jeudi 29 avril 2010
L’organisation terroriste Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), affiliée à al-Qaïda, a libéré dans le désert malien l’otage algérien, kidnappé en compagnie d’un Français le 20 avril dernier. Les deux hommes ont été enlevés au Niger, dans la région frontalière avec le Mali et l’Algérie. Le Français est lui toujours retenu en otage.
Une région réputée pour les risques d’enlèvement
Le service « Conseils aux voyageurs » du ministère français des Affaires étrangères déconseille formellement de se rendre dans certaines régions du Niger, notamment dans la bande frontalière avec le Mali. Modifier Ouaghi Abidine – c’est le nom de l’ex-otage algérien- a été séparé de son compagnon et ami français dès leur kidnapping, rapporte le quotidien arabophone Ennahar, qui l’a rencontré. Ils ont alors été emmenés à bord de deux véhicules de la région de Inabagharit, au nord du Niger vers une direction inconnue. Les terroristes affilés à al-Qaïda se sont ensuite débarrassés de lui en plein désert malien. Ce qui laisse supposer que l’otage français se trouve aussi dans la région, relève le journal Ennahar.
Selon les déclarations de l’Algérien Ouaghi Abidine, les kidnappeurs l’ont abandonné les yeux bandés dans la nature, après l’avoir battu. Ce sont des bédouins qui l’ont trouvé, rapporte le journal, et l’ont fait transporté dans un camion de marchandise jusqu’à la région frontalière de Tin Zaouatine.
Là, souligne Ennahar, les forces de sécurité l’ont interrogé pendant deux jours dans le but de situer le lieu où se trouverait l’otage français. Selon la même source, il semblerait que les terroristes aient libéré l’otage algérien afin d’éviter un conflit avec les tribus touaregs.
Niger:Les Touaregs invités dans le débat
Les Touaregs invités dans le débat
28/04/2010 à 18h:15 Par Newton Ahmed Barry
jeune Afrique
La rébellion touareg craignait d'être écartée de la préparation des prochaines élections.
© AFP Ils sont désormais représentés au sein du Conseil consultatif national, qui prépare les élections.
En avril 2009, les rebelles touaregs acceptaient la paix avec Niamey, après l’intervention du « Guide » libyen, sans pour autant signer un quelconque document. Un an plus tard, ils attendent toujours un accord formel et des mesures pour démobiliser les quelque 4 000 combattants stationnés dans le nord du Niger. Les anciennes factions rebelles ont obtenu récemment, grâce à la médiation du coordonnateur du Collectif des organisations de défense des droits de l’homme, Moustapha Kadi, de participer aux travaux du Conseil consultatif national (CCN), qui est chargé de préparer le retour à l’ordre constitutionnel. Un représentant des ex-rebelles y siégera au titre des personnes ressources.
Les Touaregs, qui craignaient d’être les oubliés de la transition, ont également été rassurés par la création d’une Haute Autorité à la réconciliation nationale et à la consolidation de la démocratie, dirigée par le colonel de gendarmerie Lawel Chékou Koré, qui remplace depuis le 15 avril le Haut-Commissariat à la restauration de la paix. Le problème reste la cohésion dans les rangs des ex-rebelles. Le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), le Front des forces de redressement (FFR) et le Front patriotique nigérien (FPN) n’ont pas de coordination unique et ont un problème de leadership. Le patron du MNJ, Agali Alambo, est plus souvent à Tripoli qu’au Niger, et Rhissa Ag Boula, le chef du FFR, accusé de meurtre, condamné par contumace et arrêté le 28 mars, est toujours en prison à Niamey. Seul Aklou Sidi Sidi, président du FPN, circule librement dans la capitale.
mercredi 28 avril 2010
Le sort de Bruxelles, enjeu de tous les scénarios catastrophes en Belgique
Le sort de Bruxelles, enjeu de tous les scénarios catastrophes en Belgique
15h30 • Mis à jour le 28.04.10
Pour les Bruxellois, l'enjeu est donc, aujourd'hui, de "bétonner" leur statut de troisième région, afin d'éviter le risque d'absorption par la Flandre, nous a confié le ministre-président Charles Picqué, lui même bilingue. La région centrale peut encore remédier à ce que ce socialiste francophone appelle "une dangereuse situation bipolaire qui conduirait une fracture alors irrémédiable".
Bruxelles sauveuse, in extremis, du pays ? "Il faut, en fait, savoir jusqu'où iront les Flamands et je ne sais si Bruxelles sera toujours assez forte pour éviter toutes les dérives, ajoute M. Picqué. Mais, elle sera un obstacle de taille pour ceux qui voudraient proclamer rapidement l'indépendance : une majorité de Flamands ne veut pas perdre cette ville."
Rester un "maillon fédérateur" et accepter, en quelque sorte, une évolution de la structure fédérale : voilà le programme que le leader socialiste assigne à "sa" région. Pour tenter de sauver ce pays qui, ajoute-t-il encore "n'est pas insignifiant". Parce qu'il incarne "une cohabitation de plusieurs identités et un modèle de solidarité parmi les plus performants au monde".
Pourtant il reste, admet le ministre-président, que la majorité flamande attaque désormais "les trois socles de l'unité du pays" : le respect de la minorité francophone de Flandre, les mécanismes liés à la sécurité sociale - et les transferts d'argent qu'elle engendre - et, enfin, Bruxelles, en entretenant l'ambiguïté sur son statut de région à part entière. La ville-région est, en outre, confrontée à de très graves difficultés financières, linguistiques et de fonctionnement en raison du peu d'intérêt que lui porte l'Etat fédéral, dominé par les Flamands.
Que dire alors d'une association, voire d'une fusion, avec la Wallonie si le scénario du pire finissait par s'imposer ? "Rien n'est exclu si la Flandre était prise d'une envie irrésistible de quitter l'édifice belge, déclare Charles Picqué. Mais on n'en est pas là. Pas encore... Dans l'immédiat, nous devons garantir que les concessions que nous ferions ne préfigureraient pas l'existence de frontières intangibles. Et assurer le respect des droits accordés aux francophones de Flandre."
Un dernier souci pour le ministre-président : l'image de Bruxelles auprès de la nombreuse communauté internationale présente sur son territoire. Une communauté qui ne cache pas sa perplexité. "On va traverser la tourmente", assure-t-il, rassurant. A ce stade, ce n'est d'ailleurs pas l'improbable remise en cause du statut international de la ville de Bruxelles qui l'inquiète, jure-t-il. Mais bien plutôt l'absence de consensus sur les investissements et le refinancement de la capitale, ce qui pourrait sérieusement entraver le lancement de plusieurs grands projets, notamment dans le quartier européen.
Jean-Pierre Stroobants
15h30 • Mis à jour le 28.04.10
Bruxelles Correspondant
Le chaos politique né de la démission du gouvernement belge peut-il mettre la situation de Bruxelles en péril ? Pour beaucoup, la région-capitale sera, en tout cas, le dernier verrou à la partition du pays : la Flandre n'abandonnera pas aux francophones la vitrine internationale et le moteur économique du royaume.
Si une majorité de responsables néerlandophones évoquent désormais l'hypothèse d'une "confédération belge", c'est d'ailleurs parce qu'ils n'imaginent pas laisser cette ville - où ils sont pourtant très minoritaires - aux francophones : la capitale de ce nouvel ensemble resterait, préconisent-ils, Bruxelles, gérée paritairement par la Flandre et la Wallonie.Pour les Bruxellois, l'enjeu est donc, aujourd'hui, de "bétonner" leur statut de troisième région, afin d'éviter le risque d'absorption par la Flandre, nous a confié le ministre-président Charles Picqué, lui même bilingue. La région centrale peut encore remédier à ce que ce socialiste francophone appelle "une dangereuse situation bipolaire qui conduirait une fracture alors irrémédiable".
Bruxelles sauveuse, in extremis, du pays ? "Il faut, en fait, savoir jusqu'où iront les Flamands et je ne sais si Bruxelles sera toujours assez forte pour éviter toutes les dérives, ajoute M. Picqué. Mais, elle sera un obstacle de taille pour ceux qui voudraient proclamer rapidement l'indépendance : une majorité de Flamands ne veut pas perdre cette ville."
Rester un "maillon fédérateur" et accepter, en quelque sorte, une évolution de la structure fédérale : voilà le programme que le leader socialiste assigne à "sa" région. Pour tenter de sauver ce pays qui, ajoute-t-il encore "n'est pas insignifiant". Parce qu'il incarne "une cohabitation de plusieurs identités et un modèle de solidarité parmi les plus performants au monde".
Pourtant il reste, admet le ministre-président, que la majorité flamande attaque désormais "les trois socles de l'unité du pays" : le respect de la minorité francophone de Flandre, les mécanismes liés à la sécurité sociale - et les transferts d'argent qu'elle engendre - et, enfin, Bruxelles, en entretenant l'ambiguïté sur son statut de région à part entière. La ville-région est, en outre, confrontée à de très graves difficultés financières, linguistiques et de fonctionnement en raison du peu d'intérêt que lui porte l'Etat fédéral, dominé par les Flamands.
Que dire alors d'une association, voire d'une fusion, avec la Wallonie si le scénario du pire finissait par s'imposer ? "Rien n'est exclu si la Flandre était prise d'une envie irrésistible de quitter l'édifice belge, déclare Charles Picqué. Mais on n'en est pas là. Pas encore... Dans l'immédiat, nous devons garantir que les concessions que nous ferions ne préfigureraient pas l'existence de frontières intangibles. Et assurer le respect des droits accordés aux francophones de Flandre."
Un dernier souci pour le ministre-président : l'image de Bruxelles auprès de la nombreuse communauté internationale présente sur son territoire. Une communauté qui ne cache pas sa perplexité. "On va traverser la tourmente", assure-t-il, rassurant. A ce stade, ce n'est d'ailleurs pas l'improbable remise en cause du statut international de la ville de Bruxelles qui l'inquiète, jure-t-il. Mais bien plutôt l'absence de consensus sur les investissements et le refinancement de la capitale, ce qui pourrait sérieusement entraver le lancement de plusieurs grands projets, notamment dans le quartier européen.
Jean-Pierre Stroobants
Niger : la crise alimentaire "ne fait que commencer", avertit l’ONU
AFP 26-04-10
Niger : la crise alimentaire "ne fait que commencer", avertit l’ONU
NIAMEY - La crise alimentaire "ne fait que commencer" au Niger, a averti lundi John Holmes, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires humanitaires, au premier jour d’une visite dans ce pays du Sahel frappé par la sécheresse, insistant sur la nécessité de l’aide internationale.
M. Holmes, qui dirige le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), a démarré à Niamey une visite de trois jours au Niger, où, a-t-il dit, 7,8 millions d’habitants sont en "état d’insécurité alimentaire", sur quelque 10 millions de personnes "touchées" par la crise au Sahel.
Après des rencontres avec la coordinatrice humanitaire du Système des Nations unies au Niger et les partenaires humanitaires, il s’est entretenu avec le Premier ministre de transition, Mahamadou Danda, puis le dirigeant de la junte au pouvoir depuis le 18 février, le chef d’escadron Salou Djibo.
"Nous avons parlé de la coopération qui est très nécessaire entre la communauté internationale et le gouvernement du Niger pour faire face au défi de cette crise alimentaire. Je pense que nous avons trouvé un bon accord", a-t-il dit à la presse après son entretien avec le chef de la junte."Le gouvernement a accepté dès le départ la réalité de cette crise, a voulu coopérer avec les institutions internationales très étroitement" et "le chef de l’Etat m’a juré que ça va continuer comme ça", a ajouté M. Holmes.
"Nous essayons de faire la collecte des ressources financières nécessaires. Nous avons lancé un appel pour avoir encore 130 millions de dollars pour les mois à venir, parce que nous savons bien que cette crise ne fait que commencer", a-t-il dit.
La période de soudure (juin-octobre) qui sépare les deux récoltes est traditionnellement délicate dans ce pays pauvre du Sahel et pourrait s’avérer dévastatrice avec la crise actuelle, engendrée notamment par la sécheresse ayant affecté les récoltes.
M. Holmes a expliqué sa visite mardi et mercredi dans la région de Zinder (sud-est), durement frappée par la crise, par la nécessité de plaider pour les victimes en vue d’un effort international "le plus efficace possible".
En provenance du Sénégal, il doit se rendre ensuite en République démocratique du Congo (RDC).
AFP / 26 avril 2010
Vous êtes invités à vivre en famille une fête des pères « pas comme les autres », à la rencontre des Touaregs, Palestiniens, peuples de Birmanie ou d’Afrique !
Les peuples menacés
Vous êtes invités à vivre en famille une fête des pères « pas comme les autres », à la rencontre des Touaregs, Palestiniens, peuples de Birmanie ou d’Afrique !
Samedi 12 juin 2010:
10H00: discours des personnalités invitées et apéritif africain
14H00: Film: « Dans le sillage des caravanes » suivi par une animation avec J-P Valentin (réalisateur), P. Lorsignol (ICRA International) et un Touareg du Niger
Animations diverses pour enfants (touarègue, djembé par l’Académie de Fontaine-l’Evêque)
15H00: Films :« Sur la route des caravanes » et « Itinérances nigériennes » - Débat avec J-P Valentin
17H30: vidéo de Thierry Tan :« La solution africaine pour combattre l’émigration »- Débat avec J-P Valentin, et un Touareg du Niger.
19H00: Repas africain
21H00: Concert de “Sahara blues” KeL assouf (groupe de Touaregs)
Dimanche 13 juin 2010:
11H00: atelier cuisine pour enfants et adultes animé par des réfugiés birmans et Action Birmanie de icra International
12H30: repas birman
14H00: Film: « Ombre de Birmanie » de Fr. Keller et échange avec des réfugiés birmans
16H30: Film « Le théâtre du public à Ramallah » de F. Guide et table ronde sur le droit au retour des réfugiés palestiniens (résolution 194 des Nations-Unies) avec F. Tuil (Association Jumelage Palestine France), A. Belmir (Collectif Avionais pour la Paix), R. Tangres (Secours Populaire Wallonie Bruxelles ), J-M. Delizée (secrétaire d'Etat à la Pauvreté) et sous réserve, un représentant de l’UNRWA
18H30: Buffet palestinien
Les repas sont au prix de 12€ (enfant - 12 ans : 8€) sur réservation jusqu’au 4 juin au 071/54 25 56
Les deux jours: stands (de différentes ong, associations), expositions, petite restauration,
expo/vente de chaises au profit de l’opération “Asseoir l’Espoir” (école de cirque en Palestine)
Renseignements: J. Vermandere:
jose.vermandere@moc-ct.be
'Les peuples menacés'
Salle des fêtes (place de la wallonie)
Adresse: Place de la wallonie, 6140 Fontaine-L'Eveque
Activités similaires dans la région (carte)
Itinéraire en transport en commun
Téléphone: 0495 28 16 84
Public: Tous publics
Internet: http://fontaine.blog.quefaire.be/
Ouverture: 10H à 18H
du 12 au 13 juin
Vous êtes invités à vivre en famille une fête des pères « pas comme les autres », à la rencontre des Touaregs, Palestiniens, peuples de Birmanie ou d’Afrique !
Samedi 12 juin 2010:
10H00: discours des personnalités invitées et apéritif africain
14H00: Film: « Dans le sillage des caravanes » suivi par une animation avec J-P Valentin (réalisateur), P. Lorsignol (ICRA International) et un Touareg du Niger
Animations diverses pour enfants (touarègue, djembé par l’Académie de Fontaine-l’Evêque)
15H00: Films :« Sur la route des caravanes » et « Itinérances nigériennes » - Débat avec J-P Valentin
17H30: vidéo de Thierry Tan :« La solution africaine pour combattre l’émigration »- Débat avec J-P Valentin, et un Touareg du Niger.
19H00: Repas africain
21H00: Concert de “Sahara blues” KeL assouf (groupe de Touaregs)
Dimanche 13 juin 2010:
11H00: atelier cuisine pour enfants et adultes animé par des réfugiés birmans et Action Birmanie de icra International
12H30: repas birman
14H00: Film: « Ombre de Birmanie » de Fr. Keller et échange avec des réfugiés birmans
16H30: Film « Le théâtre du public à Ramallah » de F. Guide et table ronde sur le droit au retour des réfugiés palestiniens (résolution 194 des Nations-Unies) avec F. Tuil (Association Jumelage Palestine France), A. Belmir (Collectif Avionais pour la Paix), R. Tangres (Secours Populaire Wallonie Bruxelles ), J-M. Delizée (secrétaire d'Etat à la Pauvreté) et sous réserve, un représentant de l’UNRWA
18H30: Buffet palestinien
Les repas sont au prix de 12€ (enfant - 12 ans : 8€) sur réservation jusqu’au 4 juin au 071/54 25 56
Les deux jours: stands (de différentes ong, associations), expositions, petite restauration,
expo/vente de chaises au profit de l’opération “Asseoir l’Espoir” (école de cirque en Palestine)
Renseignements: J. Vermandere:
jose.vermandere@moc-ct.be
'Les peuples menacés'
Salle des fêtes (place de la wallonie)
Adresse: Place de la wallonie, 6140 Fontaine-L'Eveque
Activités similaires dans la région (carte)
Itinéraire en transport en commun
Téléphone: 0495 28 16 84
Public: Tous publics
Internet: http://fontaine.blog.quefaire.be/
Ouverture: 10H à 18H
du 12 au 13 juin
A propos de la revue "Cassandre / Horchamps"
A propos de la revue "Cassandre / Horchamps"
Culture, politique et société
Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette parution trimestrielle nous les invitons à consulter sur le même site - www.webthea.com - notre article du 9 février dernier dans la chronique de votre serviteur qui tente de définir et de soutenir l’action de ce journal qui s’érige en bannière pour porter haut les engagements et les couleurs de notre culture théâtrale et autre entre autre. Tel un chevalier qui ne s’épargne pas pendant la bataille, Cassandre brandit au-dessus de la bataille idéologique les flammes non pas de la vaine revendication mais celles de la raison, flamme que l’on se passe de main en main comme dans nos jeux encore quelque peu olympiques, sachant que les acteurs, actants et actifs de ce marathon s’inscrivent toute foi débordante dans la grande Olympiade du monde et que notre conviction publique nous aide à garder bras haut et infatigable. C’est alors que notre entêtement débridé finit par entretenir et dynamiser notre démesure.
D’ailleurs le second titre de la revue n’est-il pas « Horschamp » hors mesure, c’est-à-dire par extension de l’image : qui balaye l’ailleurs d’un regard périphérique pour savoir où se rencontre d’autres cultures. C’est pourquoi dans sa logique et sa vocation, ce numéro de printemps 2010 se tourne vers le peuple Rom, lui aussi, toujours « hors du champ » et quand il essaye de se fixer dans un champs quelconque on l’incite à grands coups de fausses politesses à aller voir au Pays du « Vavoirlabasijysuis » si il ne peut pas aller voir ailleurs pour repartir de suite avant d’arriver. Mais telles d’autres communautés nomades, les Touaregs par exemple ou les Rroms, compagnons de l’Errance, conscient d’un rural déjà illusoire et d’un urbain desséché ne se posent pas le problème, comme les « sédentarisés-orthodoxes », de savoir à quel moment on se joue des frontières du « dehors » et du « dedans », car pour nous la question se pose tous les jours : Etre dehors ? Etre dedans ? A quel moment précis suis-je dedans si je viens du dehors. Car si je viens du dehors c’est pour être dans le dedans et quand je suis dans le dedans çà n’a pas son sens parce que momentanément ou même longtemps dans le temps j’irais forcément dehors. Etre dehors ? Etre dedans ? C‘est une manière de se positionner par rapport au dehors, si je suis dedans, et par rapport à ce dedans si je suis dehors. En fait, les seuls qui ont compris et qui vivent la confusion des lieux sans les peines ce sont justement les populations nomades. Aussi les Roms ou les Touaregs ne rencontrent jamais le dedans car ils ont fait du dedans leur dehors et de ce même dehors leur dedans, ce qui, vous pensez bien, leur donne une richesse intérieure que personne ne voit du dehors. Ainsi ne risquent-ils pas de se faire voler cette richesse Après ce petit instant de nomadisme sémantique retournons dans nos sentiers battus, mais, si vous voulez que tout rentre dans l’ordre pour faire désordre dans votre tête, procurez-vous le dernier numéro, de « Cassandre », N° 81 de printemps.
Il est grand temps de s’enrichir en élargissant notre esprit par l’étude et l’échange de nos différences plutôt que conditionnés par de stupides à priori chercher à nous en écarter.
P.S : Pour s’abonner www.horschamp.org. N’oubliez pas d’être attentif à la manifestation nationale pour l’art et la culture le 6 Mai prochain et si vous voulez signer la pétition ou être averti des différentes actions possibles consulter le même site.
Le lundi 26 avril 2010
Culture, politique et société
Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette parution trimestrielle nous les invitons à consulter sur le même site - www.webthea.com - notre article du 9 février dernier dans la chronique de votre serviteur qui tente de définir et de soutenir l’action de ce journal qui s’érige en bannière pour porter haut les engagements et les couleurs de notre culture théâtrale et autre entre autre. Tel un chevalier qui ne s’épargne pas pendant la bataille, Cassandre brandit au-dessus de la bataille idéologique les flammes non pas de la vaine revendication mais celles de la raison, flamme que l’on se passe de main en main comme dans nos jeux encore quelque peu olympiques, sachant que les acteurs, actants et actifs de ce marathon s’inscrivent toute foi débordante dans la grande Olympiade du monde et que notre conviction publique nous aide à garder bras haut et infatigable. C’est alors que notre entêtement débridé finit par entretenir et dynamiser notre démesure.
D’ailleurs le second titre de la revue n’est-il pas « Horschamp » hors mesure, c’est-à-dire par extension de l’image : qui balaye l’ailleurs d’un regard périphérique pour savoir où se rencontre d’autres cultures. C’est pourquoi dans sa logique et sa vocation, ce numéro de printemps 2010 se tourne vers le peuple Rom, lui aussi, toujours « hors du champ » et quand il essaye de se fixer dans un champs quelconque on l’incite à grands coups de fausses politesses à aller voir au Pays du « Vavoirlabasijysuis » si il ne peut pas aller voir ailleurs pour repartir de suite avant d’arriver. Mais telles d’autres communautés nomades, les Touaregs par exemple ou les Rroms, compagnons de l’Errance, conscient d’un rural déjà illusoire et d’un urbain desséché ne se posent pas le problème, comme les « sédentarisés-orthodoxes », de savoir à quel moment on se joue des frontières du « dehors » et du « dedans », car pour nous la question se pose tous les jours : Etre dehors ? Etre dedans ? A quel moment précis suis-je dedans si je viens du dehors. Car si je viens du dehors c’est pour être dans le dedans et quand je suis dans le dedans çà n’a pas son sens parce que momentanément ou même longtemps dans le temps j’irais forcément dehors. Etre dehors ? Etre dedans ? C‘est une manière de se positionner par rapport au dehors, si je suis dedans, et par rapport à ce dedans si je suis dehors. En fait, les seuls qui ont compris et qui vivent la confusion des lieux sans les peines ce sont justement les populations nomades. Aussi les Roms ou les Touaregs ne rencontrent jamais le dedans car ils ont fait du dedans leur dehors et de ce même dehors leur dedans, ce qui, vous pensez bien, leur donne une richesse intérieure que personne ne voit du dehors. Ainsi ne risquent-ils pas de se faire voler cette richesse Après ce petit instant de nomadisme sémantique retournons dans nos sentiers battus, mais, si vous voulez que tout rentre dans l’ordre pour faire désordre dans votre tête, procurez-vous le dernier numéro, de « Cassandre », N° 81 de printemps.
Il est grand temps de s’enrichir en élargissant notre esprit par l’étude et l’échange de nos différences plutôt que conditionnés par de stupides à priori chercher à nous en écarter.
P.S : Pour s’abonner www.horschamp.org. N’oubliez pas d’être attentif à la manifestation nationale pour l’art et la culture le 6 Mai prochain et si vous voulez signer la pétition ou être averti des différentes actions possibles consulter le même site.
Le lundi 26 avril 2010
mardi 27 avril 2010
Bambino's live recording in Agadez, Niger of "TarHani",
Bambino's live recording in Agadez, Niger of "TarHani", soon to be rele... zerogravfilms — April 25, 2010 — from "Bambino, Agadez" the documentary. Bambino's live recording in Agadez, Niger of "TarHani", soon to be released on double CD. Filmed and recorded in January, 2010 by Ron Wyman of ZeroGravity Films. http://www.bambinoafrica.com/
Kel Essouf,Ottignies (Belgique),9 mai,un concert en aide à Tessalit
Kel Essouf,Ottignies (Belgique),9 mai,un concert en aide à Tessalit
mardi 27 avril 2010
Réservez le dimanche 9 Mai pour un bon moment partagé et assister à un concert pour soutenir un projet au village de Tessalit.
Bienvenue au Bois des Etoiles le dimanche 9 mai
À partir de 13 h,
Pour un concert du groupe kel essouf (Métissage de musique touareg, d’Afrique et d’Europe)
Et pour un moment de partage autour de notre projet de soutien à la communauté touareg du village de Tessalit (Nord du Mali).victime de la grande sécheresse qui sévit cette année au Sahel,
L’intégralité des bénéfices de ce concert soutiendra deux projets à Tessalit : - Premièrement, un projet d’urgence : Création d’une coopérative d’achat de nourriture pour le bétail. Il est primordial de sauver le bétail qui est la nourriture principale des Touareg. Or sans pluie pas de fourrage, sans fourrage plus de bétail et sans bétail les hommes meurent… La création d’une coopérative permettra l’achat de graines et de fourrage en plus grande quantité, afin de diminuer le prix et donc de permettre à chacun d’y avoir accès, même les familles les plus défavorisées.
-Deuxièmement, un projet à plus long terme qui comprend 3 volets :
1/ La création d’un jardin, qui permettra la culture sur plusieurs étages (Palmiers dattiers, arbres fruitiers, potager, fourrage pour animaux, et jardin médicinal..).
2/ La création d’un « hôpital nomade ».
3/ La création d’un centre d’accueil, qui permettra de recevoir dans le village, des personnes désireuses de venir à la rencontre de la culture Touareg et du désert pour un temps de partage, de pause, de ressourcement, d’aide aux projets dans le village… La situation est très préoccupante. Il est urgent d’agir. Pour que ces projets puissent voir le jour, votre soutien financier est essentiel.
Numéro du compte de l’A.S.B.L. KEL TINA. 068-2522218-51 (Avec la mention soutien au projet Tessalit)
N’hésitez pas à transmettre cette information à toute personne qui pourrait être sensible à cette situation et à ces projets.
Pour de plus amples informations, vous pouvez nous contacter au 065/724098
Prix du concert : 10 € (5 € pour les enfants). Il y aura un bar et de quoi prendre un goûter.
Lieu : Bois des étoiles, rue de Renivaux, 29 à 1340 Ottignies
Itinéraire : La rue de Renivaux est excepté circulation locale. L’entrée du Bois des Etoiles se trouve +- à 50m sur la droite. Une fois en haut de l’allée, la salle se trouve dans le bâtiment de droite. Les places de parking étant limitées, nous vous demandons de bien vouloir vous garer rue de Franquenies ou au parking de la gare de Céroux qui se trouve à 200m, un peu plus loin dans la rue de Franquenies et de laisser les places de l’allée du Bois des Etoiles pour les personnes à mobilité réduite.
Le projet est soutenu par : Souéloum Diagho (poète Touareg originaire du village deTessalit), Catherine Delaunoit, La Belle Verte asbl, Josiane De Ridder , Serge Deloos, Isabelle Graulich, Violaine Van Cottom, Christine Doyen, vincent Kuentz, Laurence vray, Noémie goldberg, Nicole Mabille, Françoise Bastin, Nathalie De Bock, Pascale Legrand, Isabelle Arnal.
Si vous désirez découvrir la culture touareg illustrée par la poésie de Souéloum Diagho, Rendez-vous sur le site : http://users.swing.be/swelum/
lundi 26 avril 2010
Une momie en reconnaissance au Sahara ...
La dépêche vient de tomber ! Incroyable, chers internautes! La saga saharienne continue sur sa triste lancée. Après les convois touristiques, les inoffensifs festivaliers et l'apprentis laborentin anti-paludéen, l'otage semi momifié ! On nous aura décidément tout fait ! La coalition des pseudo islamistes, de leurs acolytes sagement planqués dans leurs palais dorés et de l'internationale des agents très très spéciaux veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes : à savoir l'enlèvement d'un monsieur de plus de 70 ans, 80 aux dernières nouvelles, au puits de Inabangarat. Inabangarat, célèbre lieu dit du Tamesna jadis verdoyant refuge des chameaux en saison sèche aujourd'hui devenu le repère de toute la mafia sahélo saharienne, un endroit bien tranquille pour se reposer entre deux transits de cocaïne et attendre les ordres venus d'en haut, comprenez d'un peu plus au nord ou d'un peu plus au sud, ou les deux...on ne sait plus très bien. Mais que faisait cet honorable vieillard dans ce trou paumé...excusez....au puits reculé de Inabangarat en pleine canicule alors que le thermostat a explosé ce mois d'avril tous les records de chaleur depuis 1966 ? Une expérience scientifique de momification par la chaleur? Un stage de remise en forme new age ? Une mission très très spéciale diligentée par les officines de renseignements décidément peu attentionnés à l'égard de leur agent ? Parait-il que ce Monsieur œuvre pour une association humanitaire au nord Niger ? Quelle mascarade! Et pendant que tout le monde se demande par où l'otage est-il passé, par quelle frontière il est entré, de quel côté va -t-il ressortir, nous on se demande vraiment jusqu'à quand les grands de ce monde vont continuer à nous prendre pour des imbéciles ! Une question bonus ? A votre avis, combien coute au contribuable français une mission de renseignement au puits de Inabangarat ? Bonbon pour le coup, la note va être salée....Par contre c'est la mafia qui va être contente!
Cdt Akinnas
Cdt Akinnas
dimanche 25 avril 2010
Occidentaux... Bye bye Sahara ?
Occidentaux... Bye bye Sahara ?
Le problème du Sahara est depuis l'arrivée des colons français jusqu’aux gouvernements de nos jours, la tenue à l'écart des populations touarègues et nomades dans une marginalisation extrêmement violente qui contribuera longtemps, tout comme les sécheresses, à servir de leitmotiv aux leaders de ces populations pour entrer en rébellion ouverte contre des pouvoirs complètement abstraits... sur ces territoires. Dans les années 1990, la course aux énergies semble être de mise après la guerre froide et celle de l'Irak. C’est ainsi que le Sahara s'est retrouvé sous les feux des projecteurs internationaux avec l'afflue des multinationales canadiennes, françaises (encore !) américaines, russes, chinoises, australiennes ...
C'est aussi devenu, depuis ces années, un lieu de trafics en tous genres :
- de cocaïne d'abord depuis la Colombie, le Mexique ...
- des clandestins depuis les pays Ouest africains
- des armes depuis le Liberia, la Côte d'ivoire, le Tchad ...
- depuis dix ans, par des hordes de barbus venus de l'Algérie (sous couvert de l'islamisme) qui sont arrivés à contrôler tous ces réseaux sahéliens ...
Ils ont même inventé un plus lucratif : l'enlèvement des occidentaux moyennant payement des rançons qui se chiffrent en milliards des FCFA et donc en centaines des millions d'Euros ... réinvestis en arsenal de guerre et en moyens de communication modernes.
En 10 ans d'existence, ils sont arrivés à faire des bases au Sahara et à recruter sur toute l'étendue du territoire allant de la Mauritanie, au Mali, en passant par le Niger, le Tchad, le Soudan et L'Algérie. Longtemps, ils ont su profiter des accointances locales, notamment au Mali et en Algérie, comme en Mauritanie ...
Sous le sigle AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), ils ont repri des forces avec les millions des rançons payés par les Européens depuis l'enlèvement par El Para de 32 touristes européens en Tunisie et des diplomates canadiens de l'Onu au Niger.
Les pays sahéliens sont les plus pauvres de la planète avec des territoires aussi vastes que l’Europe. Les moyens pour pouvoir sécuriser cet espace sont pour le moins dérisoire face à l’immensité, à la porosité des frontières sahariennes et à la complexité de la configuration démographique née du partage des frontières arbitraires de la colonisation Française. Citons un exemple : des millions de familles nomades se sont retrouvés du jour au lendemain écartelées entre plusieurs états.
Les états sahéliens sont plus enclins à coopérer avec les trafiquants ou islamistes qu’à respecter leurs engagements vis-à-vis du peuple touareg ou à l’engager dans la lutte anti-terrorisme qu’il semble être le seul à pouvoir éradiquer de façon pérenne, voire définitive.
Le dilemme
L’occident plie aujourd’hui devant les exigences d’une horde des trafiquants de Cocaïne pseudos-islamistes. C’est le cas de la France, des Autrichiens, de l’Allemagne, de l’Italie et bientôt peut-être de l’Espagne qui a toujours deux ressortissants aux mains de ce groupe ayant revêtu le label Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Plus ces barbus reçoivent des sommes faramineuses, plus leur aire d’influence et leurs forces de frappe s’accroissent. C’est la leçon que nous retiendrons de tous les dénouements de ces prises d’otages …
De l'autre côté, les occidentaux sont complètement désemparés devant le phénomène. Preuve en est, la libération d'un otage français que Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à échanger contre la liberté de quatre terroristes très dangereux et une immense rançon d’après des sources bien informées…
Le Mali, comme l’Algerie, sont depuis des années les bases arrière et de repli de ces islamistes. Ils ont aussi en commun le faite que leur services de sécurités militaires et civiles connaissent parfaitement les chefs de ces groupuscules avec lesquels ils ont entretenu des liens.
La Mauritanie demeure un réservoir de recrutement pour AQMI, ceci depuis le début
Les Perspectives
Elles sont moins structurées qu’on veut le faire croire. L’Algerie peine à lutter toute seule contre le terrorisme depuis 20 ans déjà ; au mieux, il s’exporte de plus en plus mettant à mal l’équilibre sous-régional.
Le Niger peut être le bon elève de la lutte contre le terrorisme si on lui offre des moyens suffisants et s’il accepte de responsabiliser les Touaregs et de les associer à la lutte contre le terrorisme.
Le Mali est le mauvais élève de la sous-région. Il traine des accointances inhabituelles avec ces trafiquants islamistes. Il pourrait malgré cela changer de cap et, avec les Touaregs et autres nomades, jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme.
La Mauritanie est sur la voie de lutter efficacement en alternant diplomatie et victoires militaires sur Aqmi. C’est aussi un elève modèle qui doit rester très vigilent face aux nouveaux candidats à ce genre d’aventure.
Le Tchad, on en parle peu mais de plus en plus des Tchadiens rejoignent Aqmi même si leur nombre reste relativement faible.
Le Burkina Faso, pays des réseaux ouest-africains les mieux organisés, herberge pas mal des cellules dormantes qui peuvent se reveiller un jour. C’est aussi le pays qui s’entend avec ses Touaregs et qui fait l’intermédiaire entre les pays occidentaux et les ravisseurs d’Aqmi et ce, de plus en plus, au detriment de Koulouba au Mali et de ses négociateurs.
Le Nigeria : véritable poudrière. Ce pays inquiète plusieurs spécialistes du continent de par ses fréquents conflits religieux et le nombre de fondamentalistes musulmans liés de prés ou de loin à Aqmi..
Le soudan reste un pays fragilisé par des dizaines d’années de guerre civile et de dictature ; un mélange qui fait le lit des fondamentalistes chrétiens et musulmans.
La Libye : une répression violente et aveugle a fini par décourager les islamistes libyens et le pays de Kadhafi demeure celui ou presque la moitié de la population espionne l’autre. En 2010, les islamistes ont abdiqué devant le « frère guide » qui leur a donner son amnistie et des valises de dollars. Il subsiste quelques poches des cellules dormantes, malgré tout.
A voir la configuration actuelle, on constate que ce ne sont pas les moyens qui manqueront à Aqmi, ni le terrain, ni les effectifs, ni les affinités avec certains "officiels ". Les victoires d’AQMI sont nettement plus spectaculaires qu’il y a 10 ans en Algerie. Les Européens et les Canadiens ont plié devant ses exigences : rançons, libérations des terroristes et tous les " non-dits ".
Les pays du Maghreb et du Sahel tardent à mettre une stratégie commune. Pourtant depuis 10 ans, des réunions ont à chaque fois lieu pour définir un plan de route qui tarde à devenir opérationnel.
Une semaine après avoir ouvert un centre « de commandement des opérations anti-terroristes au Sahel » à Tamanrasset au sud de l’Algérie, Aqmi vient de kidnapper à la barbe des renseignements généraux algériens et nigériens un français et son chauffeur Touareg algérien …
La liste des échecs stratégiques est longue dans cette lutte contre les pseudots-islamistes pour ne pas se poser d’autres questions.
A qui profite tous ces attentats ?
A qui profite tous ces crimes?
Qui a intérêt à lutter ?
Qui n’en a pas ?
Qui mène le jeu et pourquoi ?
Pourquoi une centaine d’individus, à découvert en plein désert dictent -ils leur loi depuis presque 15 ans au Sahara sans qu’il n’y ait une réelle volonté de riposter ?
Quels sont les enjeux pour les occidentaux ? Pour les Maghrébins ? Pour les Sahéliens ?
Car si l’on voulait une solution, il fallait faire simple : associer les populations de ce Sahara dès le début !!
C'est la seule option pour que les touristes occidentaux ne disent pas A Dieu au Sahara, très bientot !!
Aux USA et aux Européens de voir la realité en face et de trouver une solution avec les populations locales sinon oui bye bye !! Ca sera la loi des barbus......
Cdt Tango
Le problème du Sahara est depuis l'arrivée des colons français jusqu’aux gouvernements de nos jours, la tenue à l'écart des populations touarègues et nomades dans une marginalisation extrêmement violente qui contribuera longtemps, tout comme les sécheresses, à servir de leitmotiv aux leaders de ces populations pour entrer en rébellion ouverte contre des pouvoirs complètement abstraits... sur ces territoires. Dans les années 1990, la course aux énergies semble être de mise après la guerre froide et celle de l'Irak. C’est ainsi que le Sahara s'est retrouvé sous les feux des projecteurs internationaux avec l'afflue des multinationales canadiennes, françaises (encore !) américaines, russes, chinoises, australiennes ...
C'est aussi devenu, depuis ces années, un lieu de trafics en tous genres :
- de cocaïne d'abord depuis la Colombie, le Mexique ...
- des clandestins depuis les pays Ouest africains
- des armes depuis le Liberia, la Côte d'ivoire, le Tchad ...
- depuis dix ans, par des hordes de barbus venus de l'Algérie (sous couvert de l'islamisme) qui sont arrivés à contrôler tous ces réseaux sahéliens ...
Ils ont même inventé un plus lucratif : l'enlèvement des occidentaux moyennant payement des rançons qui se chiffrent en milliards des FCFA et donc en centaines des millions d'Euros ... réinvestis en arsenal de guerre et en moyens de communication modernes.
En 10 ans d'existence, ils sont arrivés à faire des bases au Sahara et à recruter sur toute l'étendue du territoire allant de la Mauritanie, au Mali, en passant par le Niger, le Tchad, le Soudan et L'Algérie. Longtemps, ils ont su profiter des accointances locales, notamment au Mali et en Algérie, comme en Mauritanie ...
Sous le sigle AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), ils ont repri des forces avec les millions des rançons payés par les Européens depuis l'enlèvement par El Para de 32 touristes européens en Tunisie et des diplomates canadiens de l'Onu au Niger.
Les pays sahéliens sont les plus pauvres de la planète avec des territoires aussi vastes que l’Europe. Les moyens pour pouvoir sécuriser cet espace sont pour le moins dérisoire face à l’immensité, à la porosité des frontières sahariennes et à la complexité de la configuration démographique née du partage des frontières arbitraires de la colonisation Française. Citons un exemple : des millions de familles nomades se sont retrouvés du jour au lendemain écartelées entre plusieurs états.
Les états sahéliens sont plus enclins à coopérer avec les trafiquants ou islamistes qu’à respecter leurs engagements vis-à-vis du peuple touareg ou à l’engager dans la lutte anti-terrorisme qu’il semble être le seul à pouvoir éradiquer de façon pérenne, voire définitive.
Le dilemme
L’occident plie aujourd’hui devant les exigences d’une horde des trafiquants de Cocaïne pseudos-islamistes. C’est le cas de la France, des Autrichiens, de l’Allemagne, de l’Italie et bientôt peut-être de l’Espagne qui a toujours deux ressortissants aux mains de ce groupe ayant revêtu le label Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Plus ces barbus reçoivent des sommes faramineuses, plus leur aire d’influence et leurs forces de frappe s’accroissent. C’est la leçon que nous retiendrons de tous les dénouements de ces prises d’otages …
De l'autre côté, les occidentaux sont complètement désemparés devant le phénomène. Preuve en est, la libération d'un otage français que Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à échanger contre la liberté de quatre terroristes très dangereux et une immense rançon d’après des sources bien informées…
Le Mali, comme l’Algerie, sont depuis des années les bases arrière et de repli de ces islamistes. Ils ont aussi en commun le faite que leur services de sécurités militaires et civiles connaissent parfaitement les chefs de ces groupuscules avec lesquels ils ont entretenu des liens.
La Mauritanie demeure un réservoir de recrutement pour AQMI, ceci depuis le début
Les Perspectives
Elles sont moins structurées qu’on veut le faire croire. L’Algerie peine à lutter toute seule contre le terrorisme depuis 20 ans déjà ; au mieux, il s’exporte de plus en plus mettant à mal l’équilibre sous-régional.
Le Niger peut être le bon elève de la lutte contre le terrorisme si on lui offre des moyens suffisants et s’il accepte de responsabiliser les Touaregs et de les associer à la lutte contre le terrorisme.
Le Mali est le mauvais élève de la sous-région. Il traine des accointances inhabituelles avec ces trafiquants islamistes. Il pourrait malgré cela changer de cap et, avec les Touaregs et autres nomades, jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme.
La Mauritanie est sur la voie de lutter efficacement en alternant diplomatie et victoires militaires sur Aqmi. C’est aussi un elève modèle qui doit rester très vigilent face aux nouveaux candidats à ce genre d’aventure.
Le Tchad, on en parle peu mais de plus en plus des Tchadiens rejoignent Aqmi même si leur nombre reste relativement faible.
Le Burkina Faso, pays des réseaux ouest-africains les mieux organisés, herberge pas mal des cellules dormantes qui peuvent se reveiller un jour. C’est aussi le pays qui s’entend avec ses Touaregs et qui fait l’intermédiaire entre les pays occidentaux et les ravisseurs d’Aqmi et ce, de plus en plus, au detriment de Koulouba au Mali et de ses négociateurs.
Le Nigeria : véritable poudrière. Ce pays inquiète plusieurs spécialistes du continent de par ses fréquents conflits religieux et le nombre de fondamentalistes musulmans liés de prés ou de loin à Aqmi..
Le soudan reste un pays fragilisé par des dizaines d’années de guerre civile et de dictature ; un mélange qui fait le lit des fondamentalistes chrétiens et musulmans.
La Libye : une répression violente et aveugle a fini par décourager les islamistes libyens et le pays de Kadhafi demeure celui ou presque la moitié de la population espionne l’autre. En 2010, les islamistes ont abdiqué devant le « frère guide » qui leur a donner son amnistie et des valises de dollars. Il subsiste quelques poches des cellules dormantes, malgré tout.
A voir la configuration actuelle, on constate que ce ne sont pas les moyens qui manqueront à Aqmi, ni le terrain, ni les effectifs, ni les affinités avec certains "officiels ". Les victoires d’AQMI sont nettement plus spectaculaires qu’il y a 10 ans en Algerie. Les Européens et les Canadiens ont plié devant ses exigences : rançons, libérations des terroristes et tous les " non-dits ".
Les pays du Maghreb et du Sahel tardent à mettre une stratégie commune. Pourtant depuis 10 ans, des réunions ont à chaque fois lieu pour définir un plan de route qui tarde à devenir opérationnel.
Une semaine après avoir ouvert un centre « de commandement des opérations anti-terroristes au Sahel » à Tamanrasset au sud de l’Algérie, Aqmi vient de kidnapper à la barbe des renseignements généraux algériens et nigériens un français et son chauffeur Touareg algérien …
La liste des échecs stratégiques est longue dans cette lutte contre les pseudots-islamistes pour ne pas se poser d’autres questions.
A qui profite tous ces attentats ?
A qui profite tous ces crimes?
Qui a intérêt à lutter ?
Qui n’en a pas ?
Qui mène le jeu et pourquoi ?
Pourquoi une centaine d’individus, à découvert en plein désert dictent -ils leur loi depuis presque 15 ans au Sahara sans qu’il n’y ait une réelle volonté de riposter ?
Quels sont les enjeux pour les occidentaux ? Pour les Maghrébins ? Pour les Sahéliens ?
Car si l’on voulait une solution, il fallait faire simple : associer les populations de ce Sahara dès le début !!
C'est la seule option pour que les touristes occidentaux ne disent pas A Dieu au Sahara, très bientot !!
Aux USA et aux Européens de voir la realité en face et de trouver une solution avec les populations locales sinon oui bye bye !! Ca sera la loi des barbus......
Cdt Tango
PAIEMENT DE RANÇON POUR LES OTAGES ALGÉRIEN ET FRANÇAIS ENLEVÉS AU NIGER,Alger rejette et Paris dans l’expectative
PAIEMENT DE RANÇON POUR LES OTAGES ALGÉRIEN ET FRANÇAIS ENLEVÉS AU NIGER
Alger rejette et Paris dans l’expectative
25 Avril 2010 -
Cet ex-émir de l’AIS puis du Gspc a tissé des liens de parenté avec des tribus touarègues et s’est aussi acoquiné avec les contrebandiers du Niger et du Mali.
En réaction à l’enlèvement d’un touriste français et de son guide d’origine algérienne au Niger, dans la soirée du mercredi, l’Etat malien décide de renforcer son dispositif sécuritaire aux frontières avec le Niger en dépêchant des centaines de militaires. Le Mali n’est pas seulement considéré comme étant une base arrière d’Al Qaîda au Maghreb mais aussi comme un nid où prolifèrent des réseaux impliqués dans tous genres de trafics.
Aussi, ce pays a-t-il pris les dispositions nécessaires pour sécuriser son territoire. Cette réaction intervient selon un militaire malien, qui a parlé sous couvert de l’anonymat, à la suite d’informations faisant état de la présence des ravisseurs non loin du Mali. Les mêmes informations rapportent que les ravisseurs se trouveraient avec les otages au niveau de la bande d’Azaough, un lieu reculé du territoire malien.
«Nous avons mis en alerte nos forces de sécurité à la frontière avec le Niger dans le cas où les ravisseurs tenteraient, comme d’habitude, de la franchir», a déclaré le ministre malien de la Défense.
Cependant, la zone surveillée par les militaires maliens est une étendue très vaste et les bandes criminelles y activant connaissent parfaitement le terrain. De ce fait, il y a un grand risque que les terroristes échappent au dispositif mis en place. Notamment pour le groupe qui travaille sous la coupe de Mokhtar Benmokhtar (MBM).
C’est ce même groupe qui a réussi à infester toute la bande du Sahel. MBM jouissant de grandes complicités particulièrement des anciens rebelles et réseaux de trafic d’armes et de cigarettes. Il a même tissé des liens de parenté avec des tribus touarègues. Cet ex- émir de l’AIS puis du Gspc s’est aussi acoquiné avec les contrebandiers du Niger et du Mali. C’est ce qui explique entre autres, la réaction de l’Etat malien.
Tout n’a pas été dit sur la rançon versée en 2003 lors de l’affaire de l’enlèvement des 32 touristes européens, dont une quinzaine avait été libérée à la suite d’une intervention de l’armée algérienne. Selon des sources sécuritaires algériennes, la rançon en question présumée versée à Abderrezak El Para, aurait fini dans les coffres de Mokhtar Benmokhtar. Elle a ensuite servi pour des transactions d’armes et de munitions au profit d’Al Qaîda.
Des sources sécuritaires confient que Abou Zeïd, qui a sous sa coupe quelques dizaines d’éléments, n’est pas en mesure d’opérer autant de kidnappings.
Mokhtar Benmokhtar dont on prétendait négocier sa reddition, serait derrière la majorité des enlèvements, notamment ceux commis au Mali, mais aussi celui perpétré mercredi dernier au Niger. Pour l’Algérie, les choses sont claires: pas de négociation et pas de versement de rançon aux terroristes. Reste maintenant à voir comment l’Elysée va réagir à l’égard de son ressortissant.
L’on s’attend, selon des observateurs avertis de la situation, au même scénario mis en scène par la France lors de la libération de Pierre Camatte. Ce dernier a eu la vie sauve grâce à la libération, par le Mali, de quatre terroristes dont deux Algériens revendiqués par l’Algérie.
L’information n’a jamais été confirmée officiellement, mais on a avancé que la France aurait versé une rançon aux terroristes d’Al Qaîda. Un fait qui créera une sérieuse crise entre Alger et Bamako. Le Mali se soumettra-t-il encore une fois au chantage d’Al Qaîda? Approuvera-t-il une nouvelle ingérence dans le cas où les ravisseurs et leurs otages se trouveraient en territoire malien?
Directement concernée par cette affaire, l’Algérie aura certainement son mot à dire. Cela même si l’idée de versement d’une rançon est bannie d’avance, quel qu’en soit le prix. L’Algérie milite toujours auprès de l’ONU pour un projet de loi criminalisant le versement des rançons aux terroristes.
Ikram GHIOUA
L Expression Edition
Algerie
samedi 24 avril 2010
Lutte contre le terrorisme au Sahel : Le commandement militaire basé à Tamanrasset
Lutte contre le terrorisme au Sahel : Le commandement militaire basé à Tamanrasset
El Waten
Algerie
Photo /combatants Touaregs
Le comité d’état-major opérationnel conjoint entre l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger sera installé aujourd’hui, à Tamanrasset.
Annoncée par un communiqué du ministère de la Défense nationale, la création de ce comité a été décidée à l’issue de la réunion des chefs des armées de la Mauritanie, de l’Algérie, du Mali et du Niger, à Tamanrasset, tenue les 12 et 13 août 2009, dans le but « de coordonner » les opérations de lutte contre les groupes terroristes qui évoluent dans les régions frontalières. La multiplication des enlèvements de touristes occidentaux et leur libération après le paiement de rançons, ainsi que l’évolution dangereuse du trafic de cocaïne, au nord du Mali, ont quelque peu gelé les relations entre les opérationnels militaires bloqués dans leur initiative du fait de la position d’inertie de Bamako face aux menaces qui pèsent sur la région. La création de cet outil a été décidée un mois seulement après l’annonce à Syrte, en Libye, à l’issue d’une réunion qui a regroupé l’Algérie, le Mali, le Niger et la Libye, de la mise en place d’une force commune de 25 000 hommes, dont 5000 Touareg maliens, chargée de pourchasser les terroristes. Néanmoins, cette initiative ne pouvait se concrétiser, du fait que le régime voyait d’un mauvais œil la réinsertion des Touareg dans les rouages de ses unités militaires, alors qu’il s’était engagé, lors des Accords d’Alger en 2006, à les intégrer dans les unités mixtes pour sécuriser la région du Nord. Ce qui a poussé l’Algérie à entreprendre une autre initiative, celle de se réunir encore une fois, cette fois-ci à Tamanrasset, et d’aboutir à la création d’un centre opérationnel pour « coordonner les opérations de lutte contre le terrorisme dans chacun des pays concernés », ayant pour base la ville de Tamanrasset. Entre-temps, les activités des terroristes et des narcotrafiquants se sont multipliées et ont mis la population dans un état de vulnérabilité extrême, au point où elle est devenue un terreau idoine pour le recrutement. Face à ce constat, l’Etat malien s’est montré impuissant, voire même laxiste pour ne pas dire complice. La manne financière générée par les rançons (obtenues grâce aux prises d’otages de ressortissants étrangers) et le convoyage de cocaïne ont renforcé les positions des groupes terroristes puissamment armés et bien équipés, y compris de petits missiles à tête chercheuse évoluant en petits groupes, qui sillonnent les frontières entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie, avec comme zone de repli le nord malien.
470 éléments d’AQMI
Aujourd’hui, le noyau dur de la phalange du Sahara pour le GSPC, autoproclamée AQMI (Al Qaîda pour le Maghreb islamique) est composé, selon des sources sûres, de près de 470 éléments (avec des réseaux de soutien qui avoisineraient les 200 éléments) répartis en trois groupes. Le plus organisé et le mieux doté est celui dirigé par Mokhtar Belmokhtar, dit Belaouar, ayant des liens assez forts avec la population, notamment brébiche (des commerçants arabes). Le second groupe, moins important en nombre mais tout aussi doté en équipement militaire, est dirigé par Abou Zeid, dissident du premier, dépêché dans cette région par Droukdel, son chef suprême, pour prendre les rênes de la phalange du Sahara. Plus récemment, son adjoint, Abou Yahia, s’est entouré d’une vingtaine d’éléments bien équipés pour évoluer d’une manière autonome, mais sous les ordres de son chef incontesté. Les trois groupes ont pris pour positions les alentours des villes de Tombouctou, de Gao et de Kidal. Des villes où terroristes et barons de la cocaïne trouvent avec une facilité déconcertante des canaux de communication avec les plus hautes autorités de Bamako pour négocier des rançons ou libérer des cargaisons de drogue confisquées. Chacun des intervenants dans ces commerces juteux trouve son compte au point où les « négociateurs » officiels se bousculent pour prendre leur part du marché. En réponse aux inquiétudes des Etats frontaliers et des puissances occidentales, comme les USA, Bamako se contente de se plaindre du « manque de moyens ». Du coup, le Mali est devenu le pays le plus privilégié, par rapport à ceux de la région, en matière de formation de ses militaires et d’aide financière et matériel mises à sa disposition par l’Algérie, la France, l’Espagne, l’Allemagne, le Canada, mais aussi les USA. Malheureusement, sur le terrain, les terroristes et les barons de la drogue ont pignon sur rue et même sur l’Etat. La réunion des ministres des Affaires étrangères à Alger, suivie de celle des chefs des armées de sept pays de région sont mises à profit pour pousser le Mali à respecter ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme. Parmi les points sur lesquels les participants se sont entendus, celui d’installer rapidement le comité opérationnel militaire de Tamanrasset, et neutraliser rapidement les menaces qui minent la région dont la population est prise en otage, d’un côté par une sécheresse qui a laminé son cheptel, et de l’autre, l’insécurité qui compromet sa survie. La seule alternative qui se présente à des milliers de jeunes, sans avenir, est celle de rejoindre les terroristes ou les barons de la drogue. Dans les deux cas, le choix est suicidaire et la région s’apparente à une poudrière…
Par Salima Tlemçani
El Waten
Algerie
Photo /combatants Touaregs
Le comité d’état-major opérationnel conjoint entre l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger sera installé aujourd’hui, à Tamanrasset.
Annoncée par un communiqué du ministère de la Défense nationale, la création de ce comité a été décidée à l’issue de la réunion des chefs des armées de la Mauritanie, de l’Algérie, du Mali et du Niger, à Tamanrasset, tenue les 12 et 13 août 2009, dans le but « de coordonner » les opérations de lutte contre les groupes terroristes qui évoluent dans les régions frontalières. La multiplication des enlèvements de touristes occidentaux et leur libération après le paiement de rançons, ainsi que l’évolution dangereuse du trafic de cocaïne, au nord du Mali, ont quelque peu gelé les relations entre les opérationnels militaires bloqués dans leur initiative du fait de la position d’inertie de Bamako face aux menaces qui pèsent sur la région. La création de cet outil a été décidée un mois seulement après l’annonce à Syrte, en Libye, à l’issue d’une réunion qui a regroupé l’Algérie, le Mali, le Niger et la Libye, de la mise en place d’une force commune de 25 000 hommes, dont 5000 Touareg maliens, chargée de pourchasser les terroristes. Néanmoins, cette initiative ne pouvait se concrétiser, du fait que le régime voyait d’un mauvais œil la réinsertion des Touareg dans les rouages de ses unités militaires, alors qu’il s’était engagé, lors des Accords d’Alger en 2006, à les intégrer dans les unités mixtes pour sécuriser la région du Nord. Ce qui a poussé l’Algérie à entreprendre une autre initiative, celle de se réunir encore une fois, cette fois-ci à Tamanrasset, et d’aboutir à la création d’un centre opérationnel pour « coordonner les opérations de lutte contre le terrorisme dans chacun des pays concernés », ayant pour base la ville de Tamanrasset. Entre-temps, les activités des terroristes et des narcotrafiquants se sont multipliées et ont mis la population dans un état de vulnérabilité extrême, au point où elle est devenue un terreau idoine pour le recrutement. Face à ce constat, l’Etat malien s’est montré impuissant, voire même laxiste pour ne pas dire complice. La manne financière générée par les rançons (obtenues grâce aux prises d’otages de ressortissants étrangers) et le convoyage de cocaïne ont renforcé les positions des groupes terroristes puissamment armés et bien équipés, y compris de petits missiles à tête chercheuse évoluant en petits groupes, qui sillonnent les frontières entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie, avec comme zone de repli le nord malien.
470 éléments d’AQMI
Aujourd’hui, le noyau dur de la phalange du Sahara pour le GSPC, autoproclamée AQMI (Al Qaîda pour le Maghreb islamique) est composé, selon des sources sûres, de près de 470 éléments (avec des réseaux de soutien qui avoisineraient les 200 éléments) répartis en trois groupes. Le plus organisé et le mieux doté est celui dirigé par Mokhtar Belmokhtar, dit Belaouar, ayant des liens assez forts avec la population, notamment brébiche (des commerçants arabes). Le second groupe, moins important en nombre mais tout aussi doté en équipement militaire, est dirigé par Abou Zeid, dissident du premier, dépêché dans cette région par Droukdel, son chef suprême, pour prendre les rênes de la phalange du Sahara. Plus récemment, son adjoint, Abou Yahia, s’est entouré d’une vingtaine d’éléments bien équipés pour évoluer d’une manière autonome, mais sous les ordres de son chef incontesté. Les trois groupes ont pris pour positions les alentours des villes de Tombouctou, de Gao et de Kidal. Des villes où terroristes et barons de la cocaïne trouvent avec une facilité déconcertante des canaux de communication avec les plus hautes autorités de Bamako pour négocier des rançons ou libérer des cargaisons de drogue confisquées. Chacun des intervenants dans ces commerces juteux trouve son compte au point où les « négociateurs » officiels se bousculent pour prendre leur part du marché. En réponse aux inquiétudes des Etats frontaliers et des puissances occidentales, comme les USA, Bamako se contente de se plaindre du « manque de moyens ». Du coup, le Mali est devenu le pays le plus privilégié, par rapport à ceux de la région, en matière de formation de ses militaires et d’aide financière et matériel mises à sa disposition par l’Algérie, la France, l’Espagne, l’Allemagne, le Canada, mais aussi les USA. Malheureusement, sur le terrain, les terroristes et les barons de la drogue ont pignon sur rue et même sur l’Etat. La réunion des ministres des Affaires étrangères à Alger, suivie de celle des chefs des armées de sept pays de région sont mises à profit pour pousser le Mali à respecter ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme. Parmi les points sur lesquels les participants se sont entendus, celui d’installer rapidement le comité opérationnel militaire de Tamanrasset, et neutraliser rapidement les menaces qui minent la région dont la population est prise en otage, d’un côté par une sécheresse qui a laminé son cheptel, et de l’autre, l’insécurité qui compromet sa survie. La seule alternative qui se présente à des milliers de jeunes, sans avenir, est celle de rejoindre les terroristes ou les barons de la drogue. Dans les deux cas, le choix est suicidaire et la région s’apparente à une poudrière…
Par Salima Tlemçani
TAMIKREST & DIRTMUSIC (& DJ BORAT),URBAN FOLKBLUES MEETS SAHARA ROCK
17/05/2010 - 19:30 Concert
TAMIKREST & DIRTMUSIC (& DJ BORAT)
URBAN FOLKBLUES MEETS SAHARA ROCK
Dj Borat (B)
Tamikrest (AFR)
Dirtmusic (VS-AUS-AFR)
De jonge Touareg-muzikanten van Tamikrest komen uit het Sahara-achtige noorden van Mali, en worden beschouwd als de spirituele zonen van één van de grootsten ter aarde in het genre, de legendarisch poëtische gitaristen en soulrebellen van Tinariwen.
Dirtmusic blijkt een goedbewaard geheim: Hugo Race (ex-lid van Nick Caves Bad Seeds), Chris Ekman (frontman van The Walkabouts) en Chris Brokaw (gitarist en drummer bij Steve Wynn, Pullman en Willard Grant Conspiracy) maken urban folkblues naar americana-traditie.
Tamikrest en Dirtmusic werken samen sinds het 'Festival au Desert' in 2007, en in januari 2009 namen ze de plaat 'BKO' op in Ali Farka Touré's studio in Mali (zie Dirtmusic's clip 'Black Gravity').
Al wat overtollig is ging overboord, en wat overblijft is een minimalistische, meer essentiële, ritmische mutatie tussen acht muzikanten.
Bestel Tickets online (niet via De Centrale/Uitbureau !)
Org.: www.democrazy.be
La lettre de Point-Afrique n° 36:Afrikabidon 2010, une thématique
La lettre de Point-Afrique n° 36
samedi 24 avril 2010
Afrikabidon 2010, une thématique
L’Afrique en liberté
La cuvée 2010 d’Afrikabidon s’annonce fort différente de celle de 2007 - trois ans déjà ! Néanmoins, l’équipe d’Afrikabidon souhaite reprendre certains des éléments qui ont contribué au succès de la première édition. Parmi eux, le cycle de conférences gratuites, dans le cadre bucolique du théâtre de verdure, sera reconduit, autour d’une thématique d’actualité, dont nous développons ci-dessous les grandes lignes. Comprendre le passé et analyser le présent, pour mieux imaginer l’avenir, dans une ambiance conviviale et détendue, voilà l’ambition. Du 14 juillet au 15 août, les semaines vont se succéder, mais ne se ressembleront pas !
La première semaine sera l’occasion de faire le bilan économique et politique de ces cinquante dernières années, après le retrait brutal de l’Etat français de l’Afrique. Ce départ marque l’avènement de nouvelles problématiques dans les relations entre la France et ses anciennes colonies. De la dette africaine aux fameux plans d’ajustements structurels mis en place dans les années 90, en passant par la baisse marquante du nombre de coopérants en Afrique, ce sera l’occasion de faire un tour d’horizon complet d’une politique occidentale de désengagement, doublée, souvent dans l’ombre, d’un affairisme sans état d’âme.
Mais l’Afrique doit surtout faire face à ses problématiques actuelles et envisager son avenir proche, thème que nous allons développer durant la deuxième semaine. La malfaisance des ressources naturelles, pourtant abondantes sur le continent, est tout a fait paradoxale. L’exploitation par certaines compagnies étrangères de différentes ressources naturelles, comme par exemple l’uranium au Niger, pose le problème de l’entrée africaine dans le processus de globalisation. Déposséder les populations de leurs ressources et n’en permettre l’accès qu’à une infime partie, celle qui en a les moyens, reste un problème majeur, que l’arrivée de la Chine sur le continent souligne avec acuité. Le débarquement de ce géant - 1,32 milliard d’habitants - à la croissance économique atypique, soulève une réelle interrogation éthique planétaire.
Les conférences d’Afrikabidon
Si l’achat de terres par les entreprises chinoises permet la production de denrées alimentaires, ces dernières semblent bel et bien destinées à l’exportation et aux populations chinoises. On comprend mieux alors comment ce schéma est appelé à creuser davantage l’écart entre les besoins des Africains et l’exploitation de leurs terres agricoles. L’autosuffisance alimentaire, ainsi que la mise en place d’activités économiques indépendantes et autonomes, semblent pourtant constituer le premier pas vers l’émancipation de certains pays...
Lors de la 3e semaine Afrikabidon, une autre thématique actuelle viendra étoffer le propos et contribuer aux réflexions africaines. Comme toutes les croyances, l’Islam doit aujourd’hui faire face à un monde en rapide évolution et s’adapter à un contexte changeant et diversifié. Ses développements actuels peuvent être de nature à susciter des incompréhensions, voire des interrogations. Nous proposerons donc dans un premier temps une approche compréhensive, aussi objective que possible, de cette religion.
Certaines dérives, qui lui sont imputées à tort ou à raison, ne manquent pas d’avoir un impact fort sur notre activité. Nous pensons en particulier à l’emprise d’A.Q.M.I sur les populations les plus pauvres de l’Afrique de l’Ouest, tels que la Mauritanie, le Mali ou encore le Niger, emprise de nature à susciter des craintes plus ou moins fondées parmi ceux qui souhaitent voyager dans ces régions. Quelle est la nature exacte du phénomène, à qui profite-t-il et qui en souffre, qui tire les ficelles et dans quel but, et en quoi l’Islam est-il est réellement impliqué - ou instrumentalisé - dans cet imbroglio ?
Enfin, la semaine de clôture de ce cycle de conférences sera essentiellement orientée sur le « durable ». Mettre en lumière les solutions qui permettent aux populations les plus démunies - africaines certes, mais pour le coup le problème concerne toute la planète - de retrouver leur autonomie alimentaire, tout en préservant les patrimoines nourriciers et en développant des savoirs-faire et des pratiques agricoles accessibles à tous. Tour d’horizon des alternatives de développement durable et de commerce équitable dans un secteur où là aussi, dérives et instrumentalisation sont malheureusement de mise.
Un petit survol du passé africain nous permettra d’en comprendre le présent ; que « l’insurrection des consciences » nous laisse une chance d’en imaginer le futur !
Les denières infos et l’agenda sur le site www.afrikabidon.com
Enlèvement d’un touriste français et de son chauffeur algérien au Niger : La diversion d’Al Qaïda
A. Laï Le temps d’Algérie 23-04-10
Enlèvement d’un touriste français et de son chauffeur algérien au Niger : La diversion d’Al Qaïda
samedi 24 avril 2010
L’enlèvement, mercredi dernier au Niger d’un touriste français et de son chauffeur algérien, est l’œuvre d’un groupe islamiste dirigé par un certain Taleb Abdoulkrim, prédicateur de la mosquée de Inhallil, localité située à la frontière algérienne. Cette affaire intervient au moment où les déplacements de touristes étrangers ont été formellement interdits dans certaines zones du Hoggar et du Tassili.
L’enlèvement qui s’est produit mercredi soir près de la localité nigérienne de Tiguidan Tessoun, à équidistance de la frontière avec l’Algérie et de la frontière avec le Mali, a été exécuté avec minutie, rapportent des sources sécuritaires qui précisent que c’est la première fois que le groupe Taleb Abdoulkrim a recours à cette pratique.
Connu surtout pour la virulence de ses prêches, l’imam Abdoulkrim, fervent défenseur de la « sahwa » islamique, pourrait rétrocéder les otages à d’autres groupes plutôt que de négocier lui-même leur libération. Les services de sécurité nigériens soupçonnent un probable deal entre le prédicateur et ses deux acolytes Abou Yaya Hamane et Abou Zeid, ces deux derniers étant plus rompus à ce genre de marchandage.
Jusqu’à hier, c’est le black-out total sur l’identité des deux personnes enlevées. Côté français, on confirme qu’il s’agit « probablement » d’un touriste mais sans autre précision sur son nom, sa profession et les raisons pour lesquelles il se trouvait dans un endroit pourtant vivement déconseillé aux ressortissants français par le Quai d’Orsay.Côté algérien, les agences de voyages que nous avons pu joindre hier à Tamanrasset disent tout ignorer de cette affaire. Elles ne savent pas non plus grand-chose de l’identité des deux otages, ni pour quelle agence travaillait le chauffeur algérien.
Le Hoggar et le Tassili sous la loupe
Pour autant, les opérateurs touristiques algériens établis à Tamanrasset s’inquiètent des restrictions qui leur sont imposées depuis ces derniers jours. Un opérateur touristique nous confirme que les services de sécurité ont restreint les déplacements de touristes étrangers dans la région du Hoggar.
Il précise que les visites sont autorisées uniquement dans l’Assekrem, du côté de Tahifet, Oued Tenguet et Timekrest. « Même la route d’Ideless est interdite », précise notre source qui s’interroge sur le bien-fondé des nouvelles mesures sécuritaires qui ne font qu’étouffer selon lui la profession.
« Cherche-ton à tuer une seconde fois le tourisme saharien ? » s’indigne-t-il, estimant que ce genre de pratique ne fait que ternir l’image de marque de l’Algérie. « La situation sécuritaire est parfaitement maîtrisée, il n’y a d’ailleurs eu aucun problème durant cette saison et depuis très longtemps », explique le voyagiste qui relève au passage que l’ensemble du massif du Hoggar est sous la loupe des services de sécurité. Un autre voyagiste a confirmé ces propos, ajoutant qu’il a été exigé dernièrement des agences de voyages activant au niveau de la wilaya de Tamanrasset de signer une « déclaration sur l’honneur » de ne pas se déplacer avec les touristes étrangers sur certains axes, entre autres la route Tamanrasset-Djanet. Les agenciers auraient, selon lui, exigé une justification officielle pour renégocier les circuits avec les tours opérateurs européens.
Craint-on une probable incursion de groupes terroristes dans le Hoggar et le Tassili où, présentement, le nombre de touristes étrangers, européens essentiellement, a atteint un pic jamais égalé ? Possible car, depuis la réunion d’Alger du 16 mars dernier et la mise sur pied à Tamanrasset du commandement militaire unifié entre l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie, Al Qaïda sait ses jours comptés et ses éléments résignés à subir l’offensive militaire qui se prépare fébrilement dans la région. Le reste n’est que diversion.
Par A. Laï
Etablissement d’une liste des terroristes les plus dangereux au Sahara:Les forces de lutte contre le terrorisme au Sahel s’élèvent à 75000 éléments
El Khabar 24-04-10
Etablissement d’une liste des terroristes les plus dangereux au Sahara:Les forces de lutte contre le terrorisme au Sahel s’élèvent à 75000 éléments
samedi 24 avril 2010
Les chefs d’états major des pays du Sahel, regroupant l’Algérie, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad ont décidé, lors de leur dernière réunion tenue à Tamanrasset, d’augmenter le nombre d’effectifs des forces chargées de la lutte contre le terrorisme de 25 à 75 mille éléments, dans les 18 mois à venir. Selon des sources bien informées, les chefs d’états major se sont convenus à renforcer les mesures de sécurité et de contrôle sur le trafic des médicaments, du carburant et d’autres appareils utilisés par les terroristes, à l’exemple du GPS, ajoutant que des détachements militaires seront implantés à travers plusieurs sites stratégiques éparpillés à travers le Sahara. Leur mission principal porte sur le contrôle des pistes sahariennes et substituer à l’incapacité des forces aériennes au Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Selon la même source, un nouveau plan sécuritaire a été adopté par les chefs d’états major, permettant aux pays aux trois pays cités de bénéficier d’aides militaires de l’Algérie, à l’exemple d’armes personnels et des véhicules militaires. Dans le même sillage, le Mali augmentera ses forces à 8 mille éléments, tandis que le Niger contribue avec 5 mille éléments. Ils seront chargés du contrôle et la surveillance des frontières. Pour sa part, la Mauritanie élèvera ses forces de 15 à 20 mille éléments. Par ailleurs, le bureau de coordination sécuritaire entre les armées des pays du Sahel, installé dans la wilaya de Tamanrasset, a été promu à une antenne de commandement habilité à émettre des ordres et faire le suivi des opérations militaires, en cas d’urgence, et de transmettre une demande de couverture d’urgence. Dans ce sens, les services de sécurité chargés de la lutte contre les groupes terroristes dans la région du Sahel ont établi une liste comportant les noms des terroristes les plus dangereux relevant d’Al Qaida dans la région sahélo-saharienne. Elle comporte 37 personnes recherchées. A relever que les groupuscules terroristes écumant le Sahara sous les ordres d’Al Qaida comportent environ 200 éléments, la majorité des mauritaniens et ils ne sont pas actives, alors que le reste sont algériens, maliens, tchadiens, marocains, tunisiens et libyens. Les groupuscules terroristes dans le Sahara se déguisent dans la tenue des populations nomades, en utilisant des chameaux comme moyen de transport. Ils subsistent grâce au vol, au trafic, au rapt et les attaques. Ces groupes se réunissent chaque vendredi dans des sites bien déterminés.
vendredi 23 avril 2010
Niger: Le touriste enlevé est un homme âgé
Niger: Le touriste enlevé est un homme âgé
JDD.fr
Une source proche des renseignements français a indiqué vendredi à l'agence de presse Reuters que le touriste français enlevé au Niger avec son accompagnateur algérien était âgé de 78 ans. Le rapt est intervenu le jour même de la mise en place à Tamanrasset, dans le sud de l'Algérie, par le Mali, le Niger, l'Algérie et la Mauritanie, d'un centre de commandement conjoint pour coordonner la lutte contre les islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les deux victimes se trouveraient "quelque part dans la bande d'Azouagh", au Nord du Mali, selon un officier de l'armée nigérienne.
JDD.fr
Une source proche des renseignements français a indiqué vendredi à l'agence de presse Reuters que le touriste français enlevé au Niger avec son accompagnateur algérien était âgé de 78 ans. Le rapt est intervenu le jour même de la mise en place à Tamanrasset, dans le sud de l'Algérie, par le Mali, le Niger, l'Algérie et la Mauritanie, d'un centre de commandement conjoint pour coordonner la lutte contre les islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les deux victimes se trouveraient "quelque part dans la bande d'Azouagh", au Nord du Mali, selon un officier de l'armée nigérienne.
Suite à la canicule de ces derniers jours ,L’Hôpital National de Niamey saturé de morts
L’Hôpital National de Niamey saturé de morts
par Roue de l’Histoire n° 504 du 21 Avril 2010
Vendredi, 23 Avril 2010 04:33
Il fait chaud, très chaud même dans la capitale. Depuis longtemps, vivre à Niamey n’est pas chose aisée avec cette haute canicule qui enregistre 48 à 49°C à l’ombre. Le temps qu’il fait devint de plus en plus insupportable, pour tous les âges. Selon les spécialistes, conjugué au vent chaud de l’harmattan, il peut être porteur de plusieurs maladies. Et depuis pratiquement une semaine, on enregistre beaucoup de décès. En tout cas audelà de la moyenne. Relativement à cette situation, chacun y va de son commentaire. Ce qui est sûr, entre lundi et mercredi, beaucoup de décès ont été enregistrés au niveau de la morgue de l’hôpital national de Niamey, où de passage on peut constater l’afflux massif des personnes venus accompagner les leurs à leur dernière demeure. Ceux qui vont aux cimetières, se rendent compte du nom- bre important des tombes creusées ces derniers temps. Le nombre est grand. Une quarantaine en moyenne par jour. Largement au dessus de la moyenne. Et parmi ces morts, les personnes âgées sont les plus nombreuses. Beaucoup lient la situation au fait que les vieilles personnes résistent difficilement à l’intensité de la chaleur du fait de l’épuisement de leurs cellules et de la forte déshydratation qui réveille d’autres maladies fatales. D’autres, par contre, font le lien entre cette période de canicule intense et la recrudescence de certaines maladies mortelles. Aux dernières nouvelles 74 personnes ont trépassé ce mercredi 21 avril 2010 à l’hôpital national de Niamey. La morgue est saturéeet l’on invoque cette forte canicule qui déshydrateet provoque des hypertensions et autres arrêts cardiaques surtout chez les personnes âgées.
par Roue de l’Histoire n° 504 du 21 Avril 2010
Vendredi, 23 Avril 2010 04:33
Il fait chaud, très chaud même dans la capitale. Depuis longtemps, vivre à Niamey n’est pas chose aisée avec cette haute canicule qui enregistre 48 à 49°C à l’ombre. Le temps qu’il fait devint de plus en plus insupportable, pour tous les âges. Selon les spécialistes, conjugué au vent chaud de l’harmattan, il peut être porteur de plusieurs maladies. Et depuis pratiquement une semaine, on enregistre beaucoup de décès. En tout cas audelà de la moyenne. Relativement à cette situation, chacun y va de son commentaire. Ce qui est sûr, entre lundi et mercredi, beaucoup de décès ont été enregistrés au niveau de la morgue de l’hôpital national de Niamey, où de passage on peut constater l’afflux massif des personnes venus accompagner les leurs à leur dernière demeure. Ceux qui vont aux cimetières, se rendent compte du nom- bre important des tombes creusées ces derniers temps. Le nombre est grand. Une quarantaine en moyenne par jour. Largement au dessus de la moyenne. Et parmi ces morts, les personnes âgées sont les plus nombreuses. Beaucoup lient la situation au fait que les vieilles personnes résistent difficilement à l’intensité de la chaleur du fait de l’épuisement de leurs cellules et de la forte déshydratation qui réveille d’autres maladies fatales. D’autres, par contre, font le lien entre cette période de canicule intense et la recrudescence de certaines maladies mortelles. Aux dernières nouvelles 74 personnes ont trépassé ce mercredi 21 avril 2010 à l’hôpital national de Niamey. La morgue est saturéeet l’on invoque cette forte canicule qui déshydrateet provoque des hypertensions et autres arrêts cardiaques surtout chez les personnes âgées.
Arnaud Montebourg en déplacement au Niger appelle à réinventer un autre modèle de co-développement et de croissance pour l’Afrique
infos-chalon.com 23-04-10
Arnaud Montebourg en déplacement au Niger appelle à réinventer un autre modèle de co-développement et de croissance pour l’Afrique
vendredi 23 avril 2010
À l’occasion d’un déplacement de 5 jours au Niger, Arnaud Montebourg s’exprimait jeudi 22 avril 2010, devant les étudiants de l’Université de Niamey sur sa vision des relations entre la France et le continent africain.
Le Président du Conseil général de Saône-et-Loire a souhaité prendre le contre-pied du discours prononcé en juillet 2008 à Dakar par le Président de la République française : « Quand un Président de la République représentant mon pays, la France dit :" Dans le malheur de la société africaine, il n’y ni place pour l’aventure humaine, ni place pour l’idée de progrès", il expose publiquement son ignorance, son inculture et sa profonde méconnaissance de la société africaine. Je veux témoigner ici qu’il n’y a pas un français que j’ai rencontré qui, ayant entendu ou lu le discours de Dakar du Président Nicolas Sarkozy en 2008 ne l’ait pas très mal ressenti, ne l’ait pas désapprouvé et en son fort intérieur condamné !" A-t-il déclaré.
Arnaud Montebourg a indiqué que le bilan des politiques d’ajustement structurel a été très négatif en Afrique et a renforcé les critiques contre le consensus de Washington qui selon-lui "sacralisait le marché dérégulé, l’ajustement financier au détriment des peuples et des humains, la privatisation des biens publics au détriment des Etats". Consensus qualifié à cette occasion de "collapsus de Washington" tellement ses effets ont été néfastes pour la réduction de la pauvreté.
Il a aussi indiqué que la crise actuelle a eu un impact sévère sur les populations des pays en développement et a appelé a redéfinir pour l’Afrique un nouveau modèle de développement davantage porté sur la croissance intérieure et l’intégration régionale. "Quand l’Afrique émergera c’est le monde entier qui changera" a déclaré Arnaud Montebourg devant un millier d’étudiants et d’enseignants de Niamey.Pour accompagner l’émergence des pays africains, Arnaud Montebourg a indiqué qu’il ne pouvait y avoir de développement sans démocratie et de démocratie sans développement, en prenant l’exemple du Niger, dont il a rappelé a quel point le besoin de démocratie se fait sentir, après l’ouverture de la période de transition qui a suivi le coup d’Etat militaire.
Reçu par Mahamadou DANDA, Premier ministre de la transition, et Ousmane CISSE, Ministre de l’Intérieur, Arnaud Montebourg a insisté pour que le délai de la transition vers la restauration démocratique soit le plus court possible au Niger.
Ce déplacement du Président du Conseil général de Saône et Loire au Niger s’inscrit dans le cadre de la coopération internationale décentralisée mise en œuvre depuis 2007 par le Conseil général et la Communauté urbaine de Tahoua. Depuis plus de deux ans, de nombreux projets ont ainsi été initiés tant dans les domaines de l’accès à l’eau potable – creusement de puits –, des infrastructures – routes pavées – que de l’éducation – construction de salles de classe. Le Président et ses homologues nigériens ont pu échanger sur ces réalisations et réaffirmer leur volonté de poursuivre cette coopération.
Rencontres de la diaspora Touaregue en Europe du 18, 19 et 20 juin
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jeudi 22 avril 2010
DONS pour la FAMINE : la tension monte autour des puits, les animaux meurent, encore deux mois au moins à attendre la soudure...
Temoust, 20-04-2010
Photos : Malick Ag Rhissa - Kidal - Mali
DONS pour la FAMINE : la tension monte autour des puits, les animaux meurent, encore deux mois au moins à attendre la soudure...
mardi 20 avril 2010
La situation de famine, au nord-Mali, s’aggrave de jour en jour. Il y a eu des blessés graves à la suite de bagarres autour des puits qui se tarissent, les animaux meurent par centaines et s’amassent au bord des pistes, et il faudra encore attendre deux mois pour avoir des pluies, aléatoires.
Actuellement, 50 kgs d’aliment bétail peut coûter à une famille 9 000 FCFA, soit 14 €...
C’est pourquoi Temoust s’engage à donner le maximum d’informations sur les actions des uns et des autres. Contacts, actions, communiqués seront les bienvenus et serviront à ceux qui veulent aider les habitants, de quelque manière que ce soit, mais qui ne connaissent pas les réseaux.
Merci pour les nomades.
L’équipe de Temoust.
--------------------------------------------------------------------------------
URGENCE - APPEL AUX DONS ! LES TOUAREGS ONT BESOIN DE VOUS !
La sécheresse frappe encore le Sahel et éprouve particulièrement les éleveurs touaregs et leurs troupeaux. Certains parlent d’une situation pire qu’en 1973.
Les habitants ont besoin de soutiens financiers pour acheter de l’aliment bétail et le transporter dans les zones les plus reculée du Mali, l’Adagh, entre Tessalit, Agelhoc et Kidal.
Tous les dons seront reversés aux familles les plus démunies, sous la responsabilité de Rousmane Ag ASSILAKEN, personne-ressource locale reconnue unanimement pour sa probité depuis longtemps, et qui travaillera avec les maires de Tessalit, Ousmane Ag Abdola, et de Agelhoc, Abinadje Ag Abdallah.
Le groupe de musique TINARIWEN, né à Tessalit et dans la région, se joint à cet appel et compte sur votre soutien.
en anglais : famine-alert-in-northern-mali
L’association " Acteurs citoyens d’Europe et du Monde/Comité des jumelages" de ST JEAN DE MAURIENNE - SAVOIE- organisera une collecte publique au profit de la ville de TESSALIT ce samedi 24 avril sur le marché. St Jean de Maurienne a signé un pacte d’amitié en novembre 2005 avec TESSALIT. La presse locale a pris le relais de cette initiative.
Jean-Didier VERMENOT Président de l’association
Photos : Malick Ag Rhissa - Kidal - Mali
DONS pour la FAMINE : la tension monte autour des puits, les animaux meurent, encore deux mois au moins à attendre la soudure...
mardi 20 avril 2010
La situation de famine, au nord-Mali, s’aggrave de jour en jour. Il y a eu des blessés graves à la suite de bagarres autour des puits qui se tarissent, les animaux meurent par centaines et s’amassent au bord des pistes, et il faudra encore attendre deux mois pour avoir des pluies, aléatoires.
Actuellement, 50 kgs d’aliment bétail peut coûter à une famille 9 000 FCFA, soit 14 €...
C’est pourquoi Temoust s’engage à donner le maximum d’informations sur les actions des uns et des autres. Contacts, actions, communiqués seront les bienvenus et serviront à ceux qui veulent aider les habitants, de quelque manière que ce soit, mais qui ne connaissent pas les réseaux.
Merci pour les nomades.
L’équipe de Temoust.
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URGENCE - APPEL AUX DONS ! LES TOUAREGS ONT BESOIN DE VOUS !
La sécheresse frappe encore le Sahel et éprouve particulièrement les éleveurs touaregs et leurs troupeaux. Certains parlent d’une situation pire qu’en 1973.
Les habitants ont besoin de soutiens financiers pour acheter de l’aliment bétail et le transporter dans les zones les plus reculée du Mali, l’Adagh, entre Tessalit, Agelhoc et Kidal.
Tous les dons seront reversés aux familles les plus démunies, sous la responsabilité de Rousmane Ag ASSILAKEN, personne-ressource locale reconnue unanimement pour sa probité depuis longtemps, et qui travaillera avec les maires de Tessalit, Ousmane Ag Abdola, et de Agelhoc, Abinadje Ag Abdallah.
Le groupe de musique TINARIWEN, né à Tessalit et dans la région, se joint à cet appel et compte sur votre soutien.
Avec nos salutations. Rousmane Ag ASSILAKEN , Attaher Ag Iknane, Jacqueline Dupuis, le groupe TINARIWEN
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EN SAVOIR PLUS :
en français :alerte-a-la-famineen anglais : famine-alert-in-northern-mali
L’association " Acteurs citoyens d’Europe et du Monde/Comité des jumelages" de ST JEAN DE MAURIENNE - SAVOIE- organisera une collecte publique au profit de la ville de TESSALIT ce samedi 24 avril sur le marché. St Jean de Maurienne a signé un pacte d’amitié en novembre 2005 avec TESSALIT. La presse locale a pris le relais de cette initiative.
Jean-Didier VERMENOT Président de l’association
Un Français et un Algérien enlevés au Niger
AFP-22-04-10
Un Français et un Algérien enlevés au Niger
jeudi 22 avril 2010
Un Français et un Algérien ont été enlevés jeudi dans le nord du Niger, près de la frontière algérienne, a-t-on appris de sources sécuritaires nigériennes. "Un Français, probablement un touriste, et un Algérien ont été enlevés aujourd’hui (jeudi) près de la localité de Inabangaret (nord nigérien), près de l’Algérie", a indiqué à l’AFP une source sous couvert de l’anonymat.
Les deux hommes ont été enlevés "par des hommes armés", a affirmé une autre source sécuritaire nigérienne, ajoutant que le ressortissant algérien serait le chauffeur du Français.
Aucune précision n’a été donnée pour l’heure sur l’identité des ravisseurs. Les enlèvements de touristes sont courants dans la vaste zone désertique à cheval entre le Niger, le Mali et l’Algérie, où opère Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Quatre touristes européens (deux Suisses, un Allemand et un Britannique) avaient été enlevés dans la région nigérienne de Tillabéri, près du Mali, en janvier 2009.
Aqmi, qui avait revendiqué l’enlèvement, avait annoncé en juin avoir tué le touriste britannique, tandis que les trois autres otages avaient été libérés. Le groupe avait également revendiqué l’enlèvement en décembre 2008 de Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Niger, et son collègue Louis Guay, dans la même zone. Ils avaient été ensuite libérés.
Niger : une nouvelle Constitution doit être rédigée dans 45 jours
AFP 21-04-10
Niger : une nouvelle Constitution doit être rédigée dans 45 jours
jeudi 22 avril 2010
NIAMEY — Un comité chargé de rédiger un avant-projet de Constitution dans les 45 prochains jours a été installé mercredi par le dirigeant de la junte militaire au Niger, le chef d’escadron Salou Djibo, a indiqué la radio d’Etat.
Placée sous l’autorité du chef de la junte, cette instance de 16 membres doit également proposer un nouveau code électoral et une charte des partis politiques.
Ce "comité des textes fondamentaux" est présidé par Mamoudou Gazibo, juriste et enseignant au Canada.
"Notre mission consiste à doter notre pays de textes qui vont assurer sa stabilité politique et institutionnelle", a déclaré la presse M. Gazibo, qui a assuré que sa structure allait "tout faire pour respecter le délai des 45 jours".
Le Niger est dirigé par une junte depuis le coup d’Etat du 18 février, qui a renversé le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis dix ans.
La junte a promis de céder le pouvoir aux civils après une période de transition.
Un Conseil consultatif de 131 membres travaille depuis début avril afin de proposer la durée de cette transition et les dates des prochaines élections.
AFP
mercredi 21 avril 2010
Hama Ag Sid Ahmed. Porte-parole des Touareg du Nord-Mali : « L’impasse nous pousse à nous réorganiser militairement »
Salima Tlemçani El Watan 21-04-10
Hama Ag Sid Ahmed. Porte-parole des Touareg du Nord-Mali : « L’impasse nous pousse à nous réorganiser militairement »
mercredi 21 avril 2010
Chargé des relations internationales et porte-parole de l’Alliance démocratique pour le changement au nord du Mali, Hama Ag Sid Ahmed lance un cri de détresse. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il accuse l’armée malienne de faire dans la provocation au lieu de pourchasser les terroristes d’Al Qaîda. Faute d’engagement du Mali dans cette lutte, pour lui, le pire est à craindre…
- Les ministres des Affaires étrangères et les chefs des armées des sept pays de la région sahélo-saharienne se sont engagés à pourchasser les terroristes dans la région. Qu’en est-il sur le terrain, au nord du Mali où se concentre le plus gros des troupes du GSPC ?
La situation est chaotique. Les terroristes sont de plus en plus nombreux et dotés de moyens militaires lourds. Nous savons que leur noyau dur est composé d’un peu plus de 270 éléments et que des groupes dormants n’attendent que l’ordre pour devenir opérationnels. Entre le dernier trimestre 2009 et le premier de 2010, AQMI a multiplié le recrutement parmi les jeunes ayant perdu tout repère après avoir été abandonnés par l’administration publique. Certains jeunes pensent même que AQMI est devenue un interlocuteur fiable et qu’elle est mieux écoutée par Bamako que les Touareg. Des rumeurs que colportent certains notables complices avec AQMI. Ils leur disent de rejoignent l’organisation, qu’ils auront un salaire et des avantages grâce aux rançons versées. Les terroristes sont en territoire conquis, avec des bases et des complicités importantes qui les renseignent sur tout.
- Pensez-vous qu’il ne peut y avoir de riposte commune contre AQMI dans cette région ?
Pour mener une opération commune, chaque Etat doit montrer à l’autre qu’il joue le jeu concernant la lutte contre le terrorisme. Ce qui n’est pas le cas pour le Mali. Depuis trois ans, il tente d’utiliser les groupes terroristes pour détruire l’espace touareg et les Touareg. Une force commune exige que Bamako accepte de lutter contre AQMI, donc de faire la paix avec les Touareg, le pilier de la stabilité de la sous-région. Mais le Mali pense que la paix avec les Touareg n’est pas nécessaire, alors il fait tout pour rendre caduc l’Accord d’Alger. Il ne s’intéresse qu’à profiter des connexions avec les groupes d’Al Qaîda. Aucune coopération militaire avec les pays voisins ne sera saine et effective tant que les autorités maliennes continueront à rejeter la paix avec les Touareg et, en parallèle à donner refuge aux groupes d’AQMI. Nous avons du mal à comprendre le silence de l’Algérie en tant que comédiatrice de l’Accord de juillet 2006 sur cette question, ainsi que celui des autres pays. Aujourd’hui, la communauté internationale sait que la lutte contre AQMI passe obligatoirement par la prise en charge des préoccupations du mouvement touareg, dont les revendications sont légitimes et correspondent aux besoins des populations locales touareg et arabe, c’est-à-dire des actions de développement concrètes et concertées qui tiennent compte de l’environnement et des aspects sécuritaires en associant les acteurs concernés.
- Lors de la réunion de l’Alliance à Alger, en janvier dernier, vous aviez annoncé la tenue d’un congrès avant la fin du mois de mars. Pourquoi n’a-t-il pas encore eu lieu ?
Lors de la dernière rencontre, à Alger en janvier 2010, des propositions fortes avaient été faites pour amener les autorités maliennes à revenir à leurs engagements pris en juillet 2006, dont aucun n’est appliqué. Nous avions prévu également de tenir un congrès au mois de mars pour parapher la paix dans la région. Une autre date sera validée par le bureau de crise mis en place en janvier 2010. Pour contribuer à l’insécurité dans la région, les autorités maliennes ont boudé la rencontre qui s’est tenue à Alger dans l’esprit de l’accord de paix. Elles ont continué à envoyer des notables et des hommes d’affaires sur le terrain. Nous savons que ces missions permettent juste de gagner du temps pour remettre au lendemain la paix et le développement dans cette région. Dans l’esprit des autorités, le Nord doit rester en situation d’insécurité permanente. Un mois après la rencontre d’Alger, nous avons alerté le ministre algérien chargé des Affaires africaines et maghrébines sur le pourrissement de la situation et la nécessité de l’implication de l’Algérie, cosignataire de l’Accord de paix, pour une rencontre rapide entre les parties à Alger. Plus récemment, la France, l’Union européenne et d’autres pays de la région ont été sollicités pour s’associer à l’initiative de la prise en charge effective de la paix. La responsabilité politique de l’Etat malien est désormais engagée. Sa position incite les groupes AQMI à persévérer dans leurs activités et à prendre en otage toute la région. Il a foulé au pied tous les engagements pris envers la communauté touareg. Pour faire revenir la confiance entre celle-ci et Bamako, le président malien doit se débarrasser d’une partie de son entourage immédiat, nuisible à la stabilité et à l’image du pays, et doit avoir le courage politique de faire respecter ses engagements. La stratégie actuelle va mener à l’embrasement de toute la région. En l’absence d’écho favorable au dialogue, la situation ne fait que s’enliser. L’impasse dure depuis plus de deux ans et oblige le mouvement à se réorganiser militairement pour faire face à toute nouvelle provocation de l’armée malienne sur le terrain.
- Voulez-vous dire que l’option d’une escalade dans la région n’est pas écartée ?
Nous avons constaté un grand mouvement de l’armée malienne dans la région. Les patrouilles n’envahissent pas les zones naturellement occupées par AQMI et qui sont situées à une quinzaine de kilomètres de certaines casernes, comme c’est le cas à Agulehoc et à Tombouctou. Elles vont dans la direction des campements de nomades. Nous craignons qu’elles fassent dans la provocation en inquiétant les éleveurs nomades, déjà gravement touchés par une sécheresse qui a décimé leur cheptel. Un quelconque incident pourrait engendrer une escalade dangereuse entre les Touareg et les patrouilles. Des patrouilles sont sorties de Gao et de Kidal le 17 avril et des éleveurs touareg ont été arrêtés à Agharous, à 60 km de Kidal (nord-est) le 18 avril puis remis à la brigade de gendarmerie. La situation est très tendue sur le terrain. Certaines complicités qui servent d’escorte à des voitures équipées offertes par les USA et la France (pour lutter uniquement contre AQMI) vendent des munitions à des convoyeurs de drogue, alors que AQMI reçoit des millions de dollars suite aux libérations des otages occidentaux (et d’autres en cours) grâce à des médiateurs de Bamako qui ne font rien pour dialoguer avec les représentants touareg.
Par Salima Tlemçani
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