Si Hollande n’est pas capable de proposer des relations
mutuellement bénéfiques entre Bamako et l’Azawad, c’est qu’il est prêt vraiment,
à accélérer sa chute dans les sondages IFOP.
Le choix n’est pas entre l’intégrité du territoire malien et
la France. Il n’est pas entre plus d’intégrité et moins d’autonomie ou moins
d’intégrité et plus d’autonomie car l’intégrité du Mali et l’autonomie de
l’Azawad vont désormais de pair avec la
lutte contre le djihadisme.
Certes, le djihadisme , dont on évoque, peut être source d’honneur, de confiance en soi
acquise face à un Mali laic.
Mais il peut être une grotte illusoire du Kidal
où s’associent des rêves enfouis, des spoliations, des refoulements, des
échauffements d’un peuple agressé et envahi par des problèmes sociaux,
politiques , économiques, culturels et identitaires.
Qui mieux que ce
terrorisme fanatique pourrait entraîner les touaregs, les arabes ou les sonrai
dans une marginalisation socio-politique et économique ?
Devant, cette situation comment les maliens peuvent-ils voir
leur destin commun avec à la fois plus de réalisme et de raisonnement?
Qu’ils sachent et Hollande avec eux qu’il n’existe pas de
destin obligatoire dans l’avenir des hommes, que seules leur détermination ou
leur résistance éclairent le fil des événements.
Publié il y a 28 minutes ago par Ahmed Ould Bettar
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