- Lors de son discours destiné aux soldats français, le président François Hollande a souligné, depuis Tombouctou, que la mission de la France "n’avait pas vocation à rester" au Mali. "Moi, je ne veux pas me mêler de la vie politique malienne, ce n'est pas le but de l'opération [...] Nous sommes au service d'une mission définie à l'appel du président malien dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité", a-t-il insisté.
- La visite éclair du président français, François Hollande, au Mali survient trois semaines après le début de l’opération Serval visant à repousser l’avancée des rebelles islamistes dans le Nord. Il est accompagné de trois ministres, dont le chef de la diplomatie, Laurent Fabius, et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
- Le président français a été accueilli à sa descente d'avion par le président malien par intérim, Dioncounda Traoré. Les deux chefs d’État se sont rendus à Tombouctou dans le Nord et sont attendus également dans la capitale, Bamako.
- La visite de François Hollande intervient au moment où des ONG font état d’exactions commises par l’armée malienne. Amnesty International réclame également une enquête sur la mort de civils qui pourrait être liée à un raid aérien au premier jour de l'intervention française.
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