Azawad : Réoccupation ou reconquête,quoi qu'il est soit, c’est à la France de saisir cette opportunité de corriger l’histoire!!!
par Attaye Ag Mohamed, lundi 4 février 2013, 21:05 ·
Ancienne métropole de la région ; il y’a 55 ans (en 1958), la France du Général DE GAULE plaça en tiroir la demande d’indépendance qui lui a été adressée par les 300 responsables de l’Azawad. C’est à partir de ce « droit à la poubelle » accordée à cette requête, que les premières responsabilités du conflit en cours ont pries forme.
De ce qui a été bâclé par le Général DE GAULE ; au rattrapage historique actuel, le bilan n’exige t-il pas enfin une remise en cause profonde par le régime de Hollande?
Le Mouvement National de libération de l’Azawad (MNLA) n’est que la résultante d’un processus générationnel de révoltes cycliques qu’à connue l’Azawad depuis son annexion au Mali. La jeunesse qui a prie sa relève générationnelle à partir de Novembre 2010 n’est que la 3ème génération des expéditeurs de la lettre DE GAULE ou la 2ème génération des réprimés du régime de Modibo Keita.
Allons nous assisté au traditionnel stoppage d’hémorragie ou un traitement définitif de la plait ?
De cette nouvelle « réoccupation française » de l’Azawad devra surgir une volonté originale de résolution politique durable du conflit.
La réoccupation par l’ancienne métropole…, peut être bien vers un néocolonialisme utile…
« Je vais au Mali, pour dire aux maliens que les terroristes ont été repoussés. ».
Cette phrase politiquement significative du Président Hollande sachant bien que des soldats de son pays partagent la ville de Kidal avec le MNLA, est un message fort à l’endroit des détracteurs qui croient toujours faire passer leur propagande anti-MNLA, en le confondant aux organisations djihadistes.
Le MNLA a fait ses preuves militaires dans la guerre contre l’intégrisme. Parmi ses 7 soldats tombés dans la bataille de Gao contre le MUJAO, se trouvent 2 de ses officiers bien connus par Bamako (Colonel Bouna Ag Attiyoub et le Col. Wari Ag). A Ansongo ainsi qu’à Ménaka, seul et sans aucun soutien extérieur, il a affronté la coalition terroriste. Les puissances au fin du bon renseignement de terrain, savent que durant ces batailles, le clan terroriste a été vaincu. Les différents retraits du MNLA n’expriment que la maturité politico-stratégique du mouvement. La France fait partie de ces puissances qui n’ont pas besoin d’un communiqué émanant de Bamako pour savoir la réalité du terrain.
Par ailleurs, ces détracteurs oublient que l’armée malienne supposée constituer « l’épine dorsale » de l’intervention termine en simple « poids au dos » des soldats français. Sauf que celle-ci existe en forme pour les exactions ethniques ciblées sur des innocents sans défense. La France dans l’air et au sol, voila l’opération réelle. Ils ignorent certainement que les appuis logistiques qu’a apportés Bamako au MUJAO durant ses confrontations avec le MNLA sont un secret de polichinelle. Ils leurs restera de découvrir qu’à la base de l’offensive djihadiste vers Bamako se trouve un planning aux partenaires encore inavoués.
La France sous Hollande a franchit un pat historique dans les rapports Franco-Algériens en reconnaissant puis en dénonçant « la brutalité profonde et injuste » de son système colonial en Algérie.
Certains analystes qualifient déjà cette intervention française de « programme impérialiste ».
Alors, le peule de l’Azawad, espère ne pas commettre l’erreur suivante, en osant croire au sens de liberté et de justice de la grande démocratie française.
La France se doit de corriger l’histoire, une histoire qu’elle a elle même bricolée il y’a 55 ans.
Elle devra saisir sa part historique dans l’origine du conflit ainsi que son acceptation par les deux antagonistes pour « dire le droit ».
C’est seulement à partir de là que le néocolonialisme prendre une forme consentante, utile et justifiée.
Attaye Ag Mohamed
Membre du Conseil Révolutionnaire du MNLA
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