Du haut de ses 13 ans, Boubakar raconte l'histoire : jeudi matin, une dizaine de militaires enturbannés se sont présentés au domicile de son père, Hama Ould Dahama, un grossiste arabe. Ils lui ont ligoté les mains, bandé les yeux, avant de l’embarquer dans un véhicule.
Le jeune adolescent ajoute qu'ils ont également arrêté son oncle. La veille, le père de Boubakar avait offert une vache et deux plaques de sel aux militaires maliens pour les remercier d’avoir libéré la ville.
Ali Ould Mohamed Kobad, un commerçant et éleveur arabe, qui réside en face de la villa ayant abrité plusieurs mois le jihadiste français Gilles Le Guen, a lui aussi été interpelé jeudi matin. Son voisin se porte garant : il s’est toujours tenu à l’écart des islamistes.
Maouloune Fassoukoy, un ami songhaï, s’était aussi manifesté pour vanter l’intégrité de l’éleveur. Il a été interpellé à son tour. Son épouse Fatouma se fait un sang d’encre.
Le colonel Keba Sangaré, commandant militaire de la vaste région de Tombouctou, ne confirme pas ces arrestations. Le colonel Bourama Berthé, patron de la gendarmerie, affirme ne détenir aucun des quatre disparus.
Bourem sous contrôle
Des soldats français, maliens et nigériens sont entrés ce week-end dans la ville malienne de Bourem, située entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali. Les soldats des trois armées sont arrivés par voie terrestre en provenance de Gao, située à environ 80 kimomètres au Sud. Bourem se trouve sur la route de Kidal, et constitue aussi un point de passage pour se rendre à Kidal depuis Tombouctou.
Le jeune adolescent ajoute qu'ils ont également arrêté son oncle. La veille, le père de Boubakar avait offert une vache et deux plaques de sel aux militaires maliens pour les remercier d’avoir libéré la ville.
Ali Ould Mohamed Kobad, un commerçant et éleveur arabe, qui réside en face de la villa ayant abrité plusieurs mois le jihadiste français Gilles Le Guen, a lui aussi été interpelé jeudi matin. Son voisin se porte garant : il s’est toujours tenu à l’écart des islamistes.
Maouloune Fassoukoy, un ami songhaï, s’était aussi manifesté pour vanter l’intégrité de l’éleveur. Il a été interpellé à son tour. Son épouse Fatouma se fait un sang d’encre.
Le colonel Keba Sangaré, commandant militaire de la vaste région de Tombouctou, ne confirme pas ces arrestations. Le colonel Bourama Berthé, patron de la gendarmerie, affirme ne détenir aucun des quatre disparus.
Bourem sous contrôle
Des soldats français, maliens et nigériens sont entrés ce week-end dans la ville malienne de Bourem, située entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali. Les soldats des trois armées sont arrivés par voie terrestre en provenance de Gao, située à environ 80 kimomètres au Sud. Bourem se trouve sur la route de Kidal, et constitue aussi un point de passage pour se rendre à Kidal depuis Tombouctou.
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