Les tenants de cette fusion veulent aussi être plus forts pour discuter avec Bamako le moment venu. Ils disent être largement majoritaires, comme ceux qui s'inquiètent des projets de Iyad Ag Ghali. Parmi eux, figurent des cadres installés notamment en Mauritanie, au Burkina Faso, et au moins un membre du bureau exécutif.
Ils refusent qu'une charia de type salafiste soit appliquée au nord du Mali. Certains militent même pour que l'Azawad soit clairement un état laïc et se disent prêts à rompre avec la direction du mouvement dans les prochaines heures.
Cette branche du MNLA a demandé samedi 2 juin à son secrétaire général d'insister pour que Iyad Ag Ghali se positionne une bonne fois pour toute vis-à-vis d'al-Qaïda au maghreb islamique, ainsi qu'au sujet des prises d'otages et de la charia.
De la réponse du patron d'Ansar Dine pourrait donc dépendre la fusion ou non des deux mouvements, mais aussi l'avenir du MNLA.
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