Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Le Conseil de sécurité a pris quelques distances avec la demande de l’Union africaine d’envoyer des troupes au Mali sous mandat de l’ONU. Les membres du Conseil n’excluent pas une intervention militaire, mais ils jugent que l’UA et la Cédéao n’ont pas présenté une feuille de route suffisamment claire sur leurs intentions.
Le Conseil veut par exemple voir élaborer un plan politique après une éventuelle intervention. Les Etats-Unis ont également suggéré d’appliquer des sanctions avant une opération militaire.
Si des troupes sont envoyées, s’agira-t-il d’une invasion militaire ou plus simplement d’un appui aux forces de sécurité maliennes ? Combien de soldats seront mobilisés au Mali et pour quel coût ? À toutes ces questions, le Conseil de sécurité attend encore des réponses.
Alger, Paris, New York : le dossier malien est sur la table dans de nombreux pays
Avec notre correspondant à Bamako
Dans la capitale algérienne où il achève sa visite [entamée le mardi 12 juin, Ndr], le Premier ministre malien se dit « très satisfait ». Cheik Modibo Diarra était accompagné du ministre malien de la Défense, et la situation dans le nord du Mali a été évoquée. Contre toute atteinte à l’intégrité territoriale de son voisin malien, Alger abat de plus en plus ses cartes pour privilégier une solution sous-régionale, au conflit dans le septentrion malien.
Mais à son arrivée à Paris ce jeudi 14 juin, le Premier ministre malien va très probablement entendre un autre son de cloche : la France soutiendrait volontiers une opération militaires de la Cédéao, sous l’égide de l’ONU, dans le nord du Mali. Ensuite, Cheik Modibo Diarra rencontrera longuement Dioncounda Traoré, le président de la transition malienne, en séjour médical dans la capitale française.
Mais dès vendredi 15 juin, les regards seront tournés vers New York où le dossier Mali sera étudié à la loupe.
Le Conseil de sécurité a pris quelques distances avec la demande de l’Union africaine d’envoyer des troupes au Mali sous mandat de l’ONU. Les membres du Conseil n’excluent pas une intervention militaire, mais ils jugent que l’UA et la Cédéao n’ont pas présenté une feuille de route suffisamment claire sur leurs intentions.
Le Conseil veut par exemple voir élaborer un plan politique après une éventuelle intervention. Les Etats-Unis ont également suggéré d’appliquer des sanctions avant une opération militaire.
Si des troupes sont envoyées, s’agira-t-il d’une invasion militaire ou plus simplement d’un appui aux forces de sécurité maliennes ? Combien de soldats seront mobilisés au Mali et pour quel coût ? À toutes ces questions, le Conseil de sécurité attend encore des réponses.
Alger, Paris, New York : le dossier malien est sur la table dans de nombreux pays
Avec notre correspondant à Bamako
Dans la capitale algérienne où il achève sa visite [entamée le mardi 12 juin, Ndr], le Premier ministre malien se dit « très satisfait ». Cheik Modibo Diarra était accompagné du ministre malien de la Défense, et la situation dans le nord du Mali a été évoquée. Contre toute atteinte à l’intégrité territoriale de son voisin malien, Alger abat de plus en plus ses cartes pour privilégier une solution sous-régionale, au conflit dans le septentrion malien.
Mais à son arrivée à Paris ce jeudi 14 juin, le Premier ministre malien va très probablement entendre un autre son de cloche : la France soutiendrait volontiers une opération militaires de la Cédéao, sous l’égide de l’ONU, dans le nord du Mali. Ensuite, Cheik Modibo Diarra rencontrera longuement Dioncounda Traoré, le président de la transition malienne, en séjour médical dans la capitale française.
Mais dès vendredi 15 juin, les regards seront tournés vers New York où le dossier Mali sera étudié à la loupe.
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