Le Mali est victime d’une "agression terroriste extérieure", laquelle "peut se propager au Niger et à toute l’Afrique de l’Ouest", s’inquiète le président du Niger, Mahamadou Issoufou, lors d’un entretien qu’il a accordé à FRANCE 24. Le chef de l’Etat nigérien est attendu à Paris le 11 juin pour une visite au cours de laquelle il rencontrera le président français François Hollande.
"La situation au Mali est préoccupante, en ce qu’elle remet en cause l’ordre démocratique et, plus grave encore, l’intégrité territoriale du Mali", explique Mahamadou Issoufou. À ses yeux, "les jihadistes et les narcotrafiquants contrôlent la situation au Mali", pays séparé en deux depuis que les rebelles touareg du MNLA et les islamistes d’Ansar Dine ont proclamé l’indépendance de l’Azawad le 6 avril dernier.
Mahamadou Issoufou relate l’existence d’une nébuleuse d’organisations terroristes qui entretiennent des liens entre elles, citant les Shebab en Somalie, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en Algérie et Boko Haram au Nigeria. "Tous ceux-là coopèrent", conclut-il. Mahamadou Issoufou craint l’émergence d’un "Africanistan", soupçon étayé par "des informations précises sur la présence d’Afghans et de Pakistanais dans le nord du Mali, ainsi que l’implantation de camps d’entraînement de Boko Haram à Gao".
Français retenus aux confins du Niger et du Mali
Considérant que la mainmise des jihadistes sur le nord du Mali est un "vrai danger" qui menace non seulement l’Afrique de l’Ouest mais également l’Europe, le président nigérien se dit prêt à intervenir militairement au Mali, une option qu’il envisage "en dernier recours", après "échec des négociations en cours". Le rétablissement de l’intégrité territoriale au Mali est une "cause noble", selon le chef de l’Etat, qui appelle de ses vœux le vote d’une résolution aux Nations unies pour autoriser le recours à la force armée.
Alors qu’une mission de l'Union européenne pour aider le Niger à mieux lutter contre le terrorisme et le crime organisé sera lancée à la fin juillet, Mahamadou Issoufou se réjouit d’avoir su, "pour l’instant", "protéger le territoire et assurer la sécurité des Nigériens". Toutefois, il n’a pas souhaité apporté des précisions concernant les quatre ressortissants français salariés d'Areva actuellement détenus aux confins du Mali et du Niger par Aqmi. Les otages sont "vivants et en bonne santé", assure-t-il, affirmant que le gouvernement de Niamey "suit de très près" ce dossier.
"La situation au Mali est préoccupante, en ce qu’elle remet en cause l’ordre démocratique et, plus grave encore, l’intégrité territoriale du Mali", explique Mahamadou Issoufou. À ses yeux, "les jihadistes et les narcotrafiquants contrôlent la situation au Mali", pays séparé en deux depuis que les rebelles touareg du MNLA et les islamistes d’Ansar Dine ont proclamé l’indépendance de l’Azawad le 6 avril dernier.
Mahamadou Issoufou relate l’existence d’une nébuleuse d’organisations terroristes qui entretiennent des liens entre elles, citant les Shebab en Somalie, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en Algérie et Boko Haram au Nigeria. "Tous ceux-là coopèrent", conclut-il. Mahamadou Issoufou craint l’émergence d’un "Africanistan", soupçon étayé par "des informations précises sur la présence d’Afghans et de Pakistanais dans le nord du Mali, ainsi que l’implantation de camps d’entraînement de Boko Haram à Gao".
Français retenus aux confins du Niger et du Mali
Considérant que la mainmise des jihadistes sur le nord du Mali est un "vrai danger" qui menace non seulement l’Afrique de l’Ouest mais également l’Europe, le président nigérien se dit prêt à intervenir militairement au Mali, une option qu’il envisage "en dernier recours", après "échec des négociations en cours". Le rétablissement de l’intégrité territoriale au Mali est une "cause noble", selon le chef de l’Etat, qui appelle de ses vœux le vote d’une résolution aux Nations unies pour autoriser le recours à la force armée.
Alors qu’une mission de l'Union européenne pour aider le Niger à mieux lutter contre le terrorisme et le crime organisé sera lancée à la fin juillet, Mahamadou Issoufou se réjouit d’avoir su, "pour l’instant", "protéger le territoire et assurer la sécurité des Nigériens". Toutefois, il n’a pas souhaité apporté des précisions concernant les quatre ressortissants français salariés d'Areva actuellement détenus aux confins du Mali et du Niger par Aqmi. Les otages sont "vivants et en bonne santé", assure-t-il, affirmant que le gouvernement de Niamey "suit de très près" ce dossier.
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