Déclaration des Femmes Touarègues Réfugiées à Ouagadougou :
- Considérant la situation qui prévaut dans l’Azawad
- Considérant le rôle prépondérant de la femme dans la société touarègue (rôle de mère d’éducatrice, de socle de la société, gardienne de la culture)
- Considérant que la société touarègue est a 100% musulmane depuis l’avènement de l’Islam en Afrique
- Considérant que l’islam est une religion de tolérance, de paix et d’amour
- Considérant la participation effective de la femme Touarègue dans la vie sociale : tâches quotidiennes du foyer, conduite des animaux aux pâturages, recherche de l’eau et du bois, commerce et autres
- Considérant le nombre élevé de femmes, chefs de famille
- Considérant notre amour particulier pour la patrie, notre culture et notre histoire
Nous, femmes de l’Azawad, réfugiées au Burkina Faso,
- Rejetons toutes fusions, association du MNLA avec ançar dine et les autres groupes intégristes
- Rejetons la menace intégriste sur notre vie de tous les jours, une menace pour notre culture de tolérance et d’ouverture
- Rejetons toutes interventions militaires étrangères (CEDEAO, UA) de quelque nature qu’elle soit dans l’Azawad
- Préconisons le dialogue entre les fils du même pays dans le cadre d’un règlement de conflit afin que cesse le cycle de violence et d’exil
- Exigeons l’implication des femmes à tous les stades de concertations et de négociations
- Exigeons la libération de toutes les femmes détenues dans l’Azawad
- Lançons un cri de cœur pour la libération de Rossella Hury
- Félicitons toutes les bonnes volontés morales et physiques qui ont aidé les réfugiés du Burkina, du Niger, de la Mauritanie et de l’Algérie pour l’accueil desdites populations
- Remercions les gouvernements des pays voisins de l’Azawad pour l’attention particulière qu’ils ont apportée aux réfugiés.
- Demandons l’implication effective de la Coordination Humanitaire des Nations Unies (OCHA), pour une analyse réelle de la question Touarègue aux organes compétents du Système de Nations Unies (SNU)
- Lançons un appel aux Organisations internationales pour l’ouverture d’un corridor humanitaire pour les femmes et les enfants des populations déplacées à l’intérieur de l’Azawad, abandonnées à elles-mêmes
Le 07 Juin 20012
La présidente des femmes réfugiées à Ouagadougou
Fadimata Walet Ouma
- Considérant le rôle prépondérant de la femme dans la société touarègue (rôle de mère d’éducatrice, de socle de la société, gardienne de la culture)
- Considérant que la société touarègue est a 100% musulmane depuis l’avènement de l’Islam en Afrique
- Considérant que l’islam est une religion de tolérance, de paix et d’amour
- Considérant la participation effective de la femme Touarègue dans la vie sociale : tâches quotidiennes du foyer, conduite des animaux aux pâturages, recherche de l’eau et du bois, commerce et autres
- Considérant le nombre élevé de femmes, chefs de famille
- Considérant notre amour particulier pour la patrie, notre culture et notre histoire
Nous, femmes de l’Azawad, réfugiées au Burkina Faso,
- Rejetons toutes fusions, association du MNLA avec ançar dine et les autres groupes intégristes
- Rejetons la menace intégriste sur notre vie de tous les jours, une menace pour notre culture de tolérance et d’ouverture
- Rejetons toutes interventions militaires étrangères (CEDEAO, UA) de quelque nature qu’elle soit dans l’Azawad
- Préconisons le dialogue entre les fils du même pays dans le cadre d’un règlement de conflit afin que cesse le cycle de violence et d’exil
- Exigeons l’implication des femmes à tous les stades de concertations et de négociations
- Exigeons la libération de toutes les femmes détenues dans l’Azawad
- Lançons un cri de cœur pour la libération de Rossella Hury
- Félicitons toutes les bonnes volontés morales et physiques qui ont aidé les réfugiés du Burkina, du Niger, de la Mauritanie et de l’Algérie pour l’accueil desdites populations
- Remercions les gouvernements des pays voisins de l’Azawad pour l’attention particulière qu’ils ont apportée aux réfugiés.
- Demandons l’implication effective de la Coordination Humanitaire des Nations Unies (OCHA), pour une analyse réelle de la question Touarègue aux organes compétents du Système de Nations Unies (SNU)
- Lançons un appel aux Organisations internationales pour l’ouverture d’un corridor humanitaire pour les femmes et les enfants des populations déplacées à l’intérieur de l’Azawad, abandonnées à elles-mêmes
Le 07 Juin 20012
La présidente des femmes réfugiées à Ouagadougou
Fadimata Walet Ouma
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