La réunion s’est ouverte en milieu de matinée. Côté Nations unies, on relève la présence d’un représentant pour chaque pays membre du Conseil de sécurité. Cette rencontre est une étape importante : jusqu'ici, la Cédéao avait été quasiment seule dans la recherche d’une solution à la double crise malienne. Avec plus ou moins de bonheur, elle a réussi par exemple à faire échec au coup d’Etat du 22 mars. En revanche, l’organisation régionale semble être en panne face à la partition du Mali dont le nord est aux mains de différents mouvements rebelles. La rencontre de ce jeudi 7 juin à Abidjan est destinée à mettre en place une action internationale bien coordonnée, chapeautée par les Nations unies, mais où l’Union africaine et la Cédéao joueraient chacune leur rôle.
Cette réunion vise donc à mobiliser la communauté internationale afin qu'elle apporte un soutien constant aux institutions de la transition malienne où les velléités de la junte du 22-Mars de contrôler le fonctionnement de la transition restent d’actualité. Le « groupe de soutien et de suivi de la situation au Mali » - c’est ainsi que s’intitule la réunion - veut arriver à terme à au moins deux choses : faire respecter l’intégrité territoriale du Mali et mener une lutte efficace contre les réseaux terroristes dans le nord du pays.
Dès lors, une intervention militaire est-elle incontournable ? Selon Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Cédéao, « les chefs d'Etat vont demander au Conseil de sécurité de l'ONU l'adoption d'une résolution permettant l'usage de la force en cas de besoin. »
Mais peut-on imaginer un calendrier vite mis sur pied pour préparer une possible intervention militaire dans le nord du Mali ? Peut-être pas aujourd’hui, mais tous les participants à la réunion sont conscients de l’urgence. Le temps presse et chaque jour qui passe représente une menace d’enlisement, selon Kadré Désiré Ouédraogo.
Le représentant du président en exercice de l’Union africaine a de son côté dit par exemple que « la voie militaire paraît de plus en plus incontournable, mais que nul ne peut prendre cette décision de manière unilatérale ».
Seulement une intervention nécessite des ressources significatives. La Cédéao est prête à fournir les hommes et va donc incessamment, par le biais de l’Union africaine, introduire une demande au Conseil de sécurité de l’ONU pour le vote d’une résolution autorisant cette intervention militaire au Mali. Mais étant donné le poids de cette décision, il faudra attendre plusieurs semaines avant le déploiement du moindre contingent.
Depuis quelques jours, l'actualité dans le nord du Mali est dominée par la prise de distance des rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avec Ansar Dine. Le mouvement indépendantiste touareg, après avoir signé un accord avec le groupe islamiste, l'a suspendu.
Ce recul du MNLA face au groupe Ansar Dine est-il susceptible de modifier le processus de médiation dans la crise au nord du Mali ? Djibril Bassolé est le ministre burkinabé des Affaires étrangères, pays chargé par la Cédéao d’une médiation au Mali. Il participait hier au sommet de Lomé au Togo. Pour lui, les « revendications radicales » que sont l'indépendance du nord du Mali ou l'imposition de la charia, doivent être de toute façon abandonnées.
Cette réunion vise donc à mobiliser la communauté internationale afin qu'elle apporte un soutien constant aux institutions de la transition malienne où les velléités de la junte du 22-Mars de contrôler le fonctionnement de la transition restent d’actualité. Le « groupe de soutien et de suivi de la situation au Mali » - c’est ainsi que s’intitule la réunion - veut arriver à terme à au moins deux choses : faire respecter l’intégrité territoriale du Mali et mener une lutte efficace contre les réseaux terroristes dans le nord du pays.
Dès lors, une intervention militaire est-elle incontournable ? Selon Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Cédéao, « les chefs d'Etat vont demander au Conseil de sécurité de l'ONU l'adoption d'une résolution permettant l'usage de la force en cas de besoin. »
Mais peut-on imaginer un calendrier vite mis sur pied pour préparer une possible intervention militaire dans le nord du Mali ? Peut-être pas aujourd’hui, mais tous les participants à la réunion sont conscients de l’urgence. Le temps presse et chaque jour qui passe représente une menace d’enlisement, selon Kadré Désiré Ouédraogo.
Le représentant du président en exercice de l’Union africaine a de son côté dit par exemple que « la voie militaire paraît de plus en plus incontournable, mais que nul ne peut prendre cette décision de manière unilatérale ».
Seulement une intervention nécessite des ressources significatives. La Cédéao est prête à fournir les hommes et va donc incessamment, par le biais de l’Union africaine, introduire une demande au Conseil de sécurité de l’ONU pour le vote d’une résolution autorisant cette intervention militaire au Mali. Mais étant donné le poids de cette décision, il faudra attendre plusieurs semaines avant le déploiement du moindre contingent.
Depuis quelques jours, l'actualité dans le nord du Mali est dominée par la prise de distance des rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avec Ansar Dine. Le mouvement indépendantiste touareg, après avoir signé un accord avec le groupe islamiste, l'a suspendu.
Ce recul du MNLA face au groupe Ansar Dine est-il susceptible de modifier le processus de médiation dans la crise au nord du Mali ? Djibril Bassolé est le ministre burkinabé des Affaires étrangères, pays chargé par la Cédéao d’une médiation au Mali. Il participait hier au sommet de Lomé au Togo. Pour lui, les « revendications radicales » que sont l'indépendance du nord du Mali ou l'imposition de la charia, doivent être de toute façon abandonnées.
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