Azawad : L’Etat malien anéanti face au MNLA, orchestre l’amalgame et monte des scénarios autour de la « bataille d'Adjal Hoc"
Libération de l’Azawad : L’Etat malien anéanti face au MNLA, orchestre l’amalgame et monte des scénarios autour de la « bataille Adjal Hoc ».
La jeunesse azawadienne dans le monde ne compte pas rester en marge de la lutte pour l’indépendance.
C’est à cet effet que ceux qui ont quittés le sud du Mali vers les pays voisins à cause de la« déchaine organisée et orchestrée » de Bamako et Kati décident de joindre leurs compagnons de lutte au front.
Ils ont depuis promis et lancer pour slogan« zéro jeune azawadien refugier »
Le temps et les faits les ont finalement conduits à la conclusion que seule "la séparation saurait être une solution de paix durable pour tous".
Voici en quelques lignes la confession d’un d’entre eux.
Sans qu'il ne soit nécessaire que je revienne sur l'historique de la question Azawad/Mali, voici quelques raisons de notre conclusion:
L'usage répétitif par l'État malien de la base ethnique pour la résolution de cette rébellion (Exple: depuis quelques années Les Colonels Elhadj Gamou et Adorahmane Ould Meydou, des officiers de l'armée nationale malienne, sont mis en avant dans la résolution des soulèvements selon leurs appartenances ethniques "Imghad-touareg et maure »).
Pire leur armée accompagnatrice dans cette campagne est constituée essentiellement de milices de leurs ethnies respectives.
Nous savons tous que si le Mali est réellement une nation de droit et qui respect sa loi fondamentale, rien de ces agissements coordonnés dans l’ombre par des institutions républicaines n’est conforme aux dispositions de celle-ci.
Ou étaient donc la société civile et la supposé "Classe politique malienne" qui ne décident d’intervenir ou de se réveiller que lorsque le jeu de la mascarade démocratique et institutionnelle du Mali échoue sur le terrain?
Après une analyse approfondie, nous sommes convaincus de la représentation concrète au sein du MNLA de toutes les communautés ressortissantes de l'Azawad.
En effet, l'Etat malien ayant compris que la libération totale devient incontournable et proche, joue à l'amalgame MNLA-AQMI en s'arrêtant sur la bataille d'Adjel Hoc.
En dépit de ses scénarios autour de cette bataille, cet Etat a t-il occasionné autant de bruit lorsqu'un colonel malien d'ethnie arabe fut froidement abattu par ces lâches d'AQMI chez lui à Tombouctou sous le regard de ses enfants en 2010?
Ce même AQMI n'a-t-il pas tué plus 90 combattants de la milice arabe constituée par le Mali à cet effet au Nord de Tombouctou juste une semaine après?
En fait, c'est qu'aujourd’hui le monde entier a compris que le MNLA comme l’a jusqu'ici prétendu le pouvoir de Bamako n’est ni un mouvement complice d’AQMI, ni un mouvement régionaliste encore moins un mouvement ethnique. C’est un mouvement bien organisé qui revendique de façon légitime l’indépendance de l’Azawad. Il n’a jamais rejeté le dialogue mais exige juste qu’il soit sur la base de l’autodétermination du peuple de l’Azawad.
La reconnaissance du MNLA par le Mali et l'ouverture rapide de discussions autour du processus d'indépendance de l'Azawad conformément aux textes et règlements internationaux est à la fois une nécessite et un droit pour une paix durable pour tous.
Quand-à la France, en tant qu'ancienne métropole de toute cette zone nous la prions de rester vigilante au dossier, de mener ses propres investigations sur la bataille d'Adjal hoc. Nous croyons sincèrement au sens démocratique de cette grande nation de droit et de justice qu'est la France.
Les azawadiens conformément à cet esprit continueront la lutte de libération jusqu'à l'issue d'un dialogue sur la base de l'auto-détermination du peuple de l'Azawad.
Les jours éclairciront le monde sur la légitimité démocratique de MNLA et celle de son combat. Nous saluons l’initiative responsable de l’union africaine (UA) qui pour une fois a prévue d’aborder avec grand sérieux le dossier à son prochain congrès.
Nous espérions que les discussions seront justes et qu’elles partiront du souhait des azawadis exprimé à travers le MNLA qui est le droit à l’auto-détermination.
Je tiens pour finir à rappeler que nous ne sommes pas une « rébellion touareg » mais plutôt « une révolution azawadienne ».
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