Chahana Takiou- 22 Septembre, 04/02/2010
Assassinat de quatre saoudiens à la frontière Niger – Mali : Un des présumés assassins arrêté hier à Gao par la SE
jeudi 4 février 2010
Dans notre parution n°045 du lundi 4 janvier 2010, nous titrions à la Une et en page 4 : "Après l’assassinat des quatre saoudiens à la frontière Mali-Niger, une douanière malienne arrêtée à Niamey, 4 soldats nigériens tués au Mali". Dans cet article nous écrivions ceci : "Le 30 décembre dernier, après l’arrestation la veille trois bergers maliens, pour les besoins de l’enquête dans l’assassinat des saoudiens, une douanière malienne, Oujdou Walette Amassare, chef de douane à Ménaka, en séjour à Niamey pour un mariage, a été mise aux arrêts. On reproche uniquement à cette dame d’avoir loué son véhicule aux saoudiens agressés. En outre, deux Touaregs de Kidal et un Arabe nigérien ont également été appréhendés à Agadez, pour la simple et bonne raison que des objets des saoudiens tués ont été retrouvés dans leur véhicule. Par ailleurs, nous avons appris de bonnes sources qu’au cours d’une patrouille de l’armée nigérienne sur le territoire malien, quatre militaires, dont un capitaine ont trouvé la mort, suite à un accrochage vers Tin-Essako, avec une bande armée non encore identifiée".
Eh bien ! Le royaume d’Arabie Saoudite suit l’affaire de près. C’est ainsi qu’une forte pression a été mise sur Niamey et Bamako pour traquer les assassins des Saoudiens. Après l’arrestation de cette douanière, elle a été inculpée par le parquet de Niamey pour "complicité d’assassinat".
Dans son audition, des indices ont orienté les enquêteurs vers son mari, Cheïbane Ould Hama, réputé être un grand bandit, spécialisé dans les enlèvements de voiture. C’est ainsi que Interpol a été mis à contribution au Niger, au Mali et au Burkina Faso. Dans les services spécialisés de ces trois pays, la photo de Cheïbane Ould Hama est affichée partout. Les agents de service de renseignements des trois pays ont été fortement mobilisés. Le professionnalisme aidant, ceux du Mali ont réussi tôt dans la journée du mercredi 3 février à mettre le grappin sur ce présumé assassin, dans la ville de Gao, notamment dans le quartier huppé dénommé : "Château". Cheïbane Ould Hama était venu à une invitation lorsqu’il a été appréhendé dans son véhicule par des policiers en tenue civile.
La bagarre, nous a-t-on dit, a été chaude. Il aura fallu lui mettre une balle dans la jambe pour le neutraliser. Il est présentement sous haute surveillance militaire à l’hôpital régional de Gao. Un jeun homme, un innocent a ainsi pris une autre balle perdue au cours des échauffourées. Il est également en traitement dans le même hôpital.
A suivre.
Chahana Takiou
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire