vendredi 15 janvier 2010

Otages au Mali : pas de demande de rançon pour les deux Italiens

AFP - 13/01/2010
jeudi 14 janvier 2010

ADDIS ABEBA, (AFP) - Le chef de la diplomatie italienne a affirmé mercredi à Addis Abeba ne pas avoir reçu de demande de rançon pour les deux Italiens kidnappés en Mauritanie le 18 décembre et qui seraient détenus dans le nord du Mali par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Franco Frattini effectue depuis mardi soir une visite dans la capitale éthiopienne après s’être rendu en Mauritanie puis au Mali pour tenter d’obtenir la libération de six Européens, dont les deux Italiens, au cours d’une tournée africaine qui doit ensuite le mener au Kenya, en Ouganda, en Egypte et en Tunisie. "Nous n’avons reçu aucune demande de rançon. Nous avons activé tous les réseaux et les sources d’information possibles avec la coopération des autres pays voisins dansla région", a-t-il souligné à l’issue d’une conférence à l’Université d’Addis Abeba. "Nous devons coopérer de plus en plus, de manière à ce que le terrorisme ne puisse pas l’emporter", a ajouté le ministre italien. Six Européens dont trois Espagnols, un Français et les deux Italiens ont été enlevés en novembre et décembre en Mauritanie et au Mali. Le mois dernier, le quotidien espagnol El Mundo a affirmé qu’Aqmi réclamait sept millions de dollars (4,8 millions d’euros, ndlr) et la libération de plusieurs de ses membres détenus en Mauritanie contre la libération des trois volontaires humanitaires espagnols retenus en otages au Mali. Le ministère espagnol des Affaires étrangères, interrogé par l’AFP, s’était refusé à tout commentaire sur cette information. Sergio Cicala, retraité de 65 ans, et son épouse Philomène Kabouré, Italienne d’origine burkinabè âgée de 39 ans, se rendaient au Burkina Faso à bord d’un minibus immatriculé en Italie lorsqu’ils ont été enlevés sur une route du sud-est de la Mauritanie, selon une source de sécurité mauritanienne. M. Frattini lors de son étape en Mauritanie, a indiqué au président de ce pays Mohamed Ould Abdel Aziz, que Rome allait "reprendre la coopération dans les domaines de la formation de l’armée, de la police, de la police des frontières et des douanes" pour aider ce pays à combattre la menace d’Al-Qaïda. Le chef de la diplomatie italienne s’est également entretenu mardi à Bamako avec le président malien Amadou Toumani Touré du sort des six Européens. aar/jmm/amc/jpc

AFP 131857

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