Mali - La Cédéao prône la reconquête militaire du nord
mise à jour 05/06/2012,
L'AUTEUR
Depuis que des groupes armés touareg et leurs alliés islamistes ont conquis le nord du Mali, les autorités du pays ne savent plus que faire pour restaurer l’intégrité du territoire.
La crise politique interne au plus haut sommet de l’Etat entre partisans et adversaires du coup d’Etat du 22 mars dernier, n’est pas faite pour arranger les choses. Sans les pressions de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao), le capitaine Amadou Sanogo et ses hommes, tombeurs du président malien Amadou Toumani Touré, seraient d’ailleurs encore aux commandes du pays.
Face à cette situation complexe au nord du Mali, le président en exercice de l’Union africaine (UA), Boni Yayi, a rencontré récemment le président français, François Hollande, afin d’échanger entre autres sur les voies de règlement possibles.
La Nouvelle Tribune indique que:
Pour le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, qui s’est prononcé sur le sujet sur Radio France Internationale (RFI):
Ce que Mohamed Bazoum souligne d’ailleurs sur RFI en déclarant:
http://www.slateafrique.com/88509/mali-cedeao-option-militaire-rebelles-azawad-nord
Lu sur La Nouvelle Tribune, RFI
Retrouvez notre dossier Mali, un pays coupé en deux
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La crise politique interne au plus haut sommet de l’Etat entre partisans et adversaires du coup d’Etat du 22 mars dernier, n’est pas faite pour arranger les choses. Sans les pressions de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao), le capitaine Amadou Sanogo et ses hommes, tombeurs du président malien Amadou Toumani Touré, seraient d’ailleurs encore aux commandes du pays.
Face à cette situation complexe au nord du Mali, le président en exercice de l’Union africaine (UA), Boni Yayi, a rencontré récemment le président français, François Hollande, afin d’échanger entre autres sur les voies de règlement possibles.
La Nouvelle Tribune indique que:
«le président de l’Union africaine Boni Yayi a semblé trouver une réponse. Lors de sa dernière visite à Paris, il a proposé le recours à l’option militaire avec l’intervention des forces internationales pour rétablir l’ordre dans le nord du Mali et aider ce pays à retrouver son intégrité territoriale perdue depuis que le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a proclamé un nouveau pays en annexant les trois régions de Tombouctou, Gao et Kidal».En effet, les dirigeants de la Cédéao semblent avoir fait le constat que la situation dépasse largement les compétences de leur organisation sous-régionale. Et cela au regard des forces militaires en présence et des implications géopolitiques.
Pour le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, qui s’est prononcé sur le sujet sur Radio France Internationale (RFI):
«l’option militaire est la seule qu’il y a lieu de retenir lorsqu’il s’agit de battre Aqmi, et tous ceux qui accepteraient d’être avec cette organisation jusqu’au bout. Cette hypothèse invoquée par le président Boni Yayi est une hypothèse sérieuse. Le plus simple pour le moment, c’est qu’il y ait une force de la Cédéao qui aille soutenir une armée malienne reconstituée dans les meilleurs délais avec l’implication de toute la communauté internationale».Même s’ils ne le disent pas ouvertement, les dirigeants de la Cédéao n’apprécient pas les positions de certains pays voisins du Mali au sujet de la présence des mouvements touaregs et islamistes dans le Sahel.
Ce que Mohamed Bazoum souligne d’ailleurs sur RFI en déclarant:
«Dans le nord du Mali, il faut que les Algériens sortent de leur attitide de retrait et d’expectative ; il faut qu’ils se réveillent!».C’est une vérité de la Palisse. Mais on dirait que c’est plutôt l’Afrique subsaharienne qui devrait se réveiller face au péril islamiste.
http://www.slateafrique.com/88509/mali-cedeao-option-militaire-rebelles-azawad-nord
Lu sur La Nouvelle Tribune, RFI
Retrouvez notre dossier Mali, un pays coupé en deux
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