Les accrochages ont duré deux jours ; ils ont été très violents et se sont déroulés à plusieurs kilomètres, à l’ouest de la ville. Une source officielle a affirmé à RFI, à la mi-journée, que le convoi de l’armée a pu finalement entrer à Tessalit et que les militaires du camp, situé à 6 km au nord de la ville, ont pu être ravitaillés. Les rebelles, eux, démentent et assurent encercler, toujours, le camp.
Du côté des bilans, les versions sont également contradictoires. Selon une source militaire à Bamako, il y aurait eu de gros dégâts en hommes et en matériel du côté des rebelles. Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) reconnaît quant à lui, avoir plusieurs blessés dans ses rangs – des « blessés par tirs d'hélicoptères » qui, selon le mouvement, ont également touché les populations. Le MNLA assure aussi avoir fait plusieurs prisonniers.
Le camp de Tessalit toujours tenu par l’armée malienne
Il faut préciser que, contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres localités, le camp militaire de Tessalit n'est jamais tombé aux mains du MNLA. Cependant, depuis plusieurs semaines, les deux parties se regardent en chien de faïence - le MNLA affirmant ne rien tenter à cause de la présence, jusque-là, d'instructeurs algériens dans le camp.
En tout état de cause, depuis les premiers accrochages, au mois de janvier, la ville de Tessalit s'est vidée de ses habitants. La plupart seraient aujourd'hui déplacés à 25 kilomètres de Tessalit, dans la localité d'Abanko, en attendant de pouvoir rentrer chez eux. Selon plusieurs témoignages, ces réfugiés se retrouvent régulièrement pris dans les combats. C’est ce qu’affirme, à RFI, un élu de Tessalit.
La ville de Tessalit fait partie des premières villes qui ont été attaquées par la rébellion touaregue les 17 et 18 janvier. Des affrontements entre le MNLA et l’armée malienne ont également eu lieu à Ménaka e Aguelhok, également dans le nord du Mali – région convoitée par le MNLA qui revendique l’indépendance.
Du côté des bilans, les versions sont également contradictoires. Selon une source militaire à Bamako, il y aurait eu de gros dégâts en hommes et en matériel du côté des rebelles. Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) reconnaît quant à lui, avoir plusieurs blessés dans ses rangs – des « blessés par tirs d'hélicoptères » qui, selon le mouvement, ont également touché les populations. Le MNLA assure aussi avoir fait plusieurs prisonniers.
Le camp de Tessalit toujours tenu par l’armée malienne
Il faut préciser que, contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres localités, le camp militaire de Tessalit n'est jamais tombé aux mains du MNLA. Cependant, depuis plusieurs semaines, les deux parties se regardent en chien de faïence - le MNLA affirmant ne rien tenter à cause de la présence, jusque-là, d'instructeurs algériens dans le camp.
En tout état de cause, depuis les premiers accrochages, au mois de janvier, la ville de Tessalit s'est vidée de ses habitants. La plupart seraient aujourd'hui déplacés à 25 kilomètres de Tessalit, dans la localité d'Abanko, en attendant de pouvoir rentrer chez eux. Selon plusieurs témoignages, ces réfugiés se retrouvent régulièrement pris dans les combats. C’est ce qu’affirme, à RFI, un élu de Tessalit.
La ville de Tessalit fait partie des premières villes qui ont été attaquées par la rébellion touaregue les 17 et 18 janvier. Des affrontements entre le MNLA et l’armée malienne ont également eu lieu à Ménaka e Aguelhok, également dans le nord du Mali – région convoitée par le MNLA qui revendique l’indépendance.
Des camps de réfugiés maliens plus éloignés des frontières
Alors que les réfugiés maliens continuent d’affluer en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso, le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés vient d’annoncer que les camps actuels seront déplacés vers des zones plus éloignées des frontières. Le HCR travaille en ce moment avec les autorités de ces trois pays pour transférer des milliers de maliens qui ont fuit les combats dans le nord du Mali. Pour Fatoumata-Lejeune Kabah, porte-parole du HCR pour l’Afrique, contactée par RFI, il est important que ces réfugiés soient dans des endroits plus sécurisés, dans des sites éloignés de la frontière. Elle souligne que les camps actuels se trouvent dans des zones arides où il n’y a pas d’eau potable et où toutes ces personnes vivent dans des abris de fortune, exposées à des températures extrêmes de chaleur, le jour, et de froid, la nuit. Fatoumata-Lejeune Kabah évoque également les problèmes de santé et souligne les cas de paludisme, d’infections oculaires, de diarrhée et de problèmes respiratoires. L’absence d’eau potable fait qu’il y a aussi des risques d’épidémie. Actuellement, et selon les autorités du Burkina Faso, 8 000 personnes dont beaucoup de femmes et d’enfants venues du Mali sont déjà entrées dans le pays. En Mauritanie, ce sont plus de 13 000 personnes qui sont arrivées au cours des deux dernières semaines. Le Niger a, quant à lui, déjà reçu 10 000 réfugiés maliens |
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