L'armée malienne fait face en ce moment aux rebelles touaregs dans le nord du pays. Sur fond de combats, les femmes des militaires, inquiètes, avaient déjà été reçues jeudi par le président Amadou Toumani Touré. Elles ont donc rencontré à nouveau le chef de l'Etat ce vendredi. Après une pause, l’entretien se poursuivait en début de l’après-midi. « Nous, nous tenons un langage de vérité. L’heure est quand même à la détente », a déclaré une des porte-parole des femmes de militaires au front que nous avons eu brièvement au téléphone.
Une autre délégation avait déjà été reçue par la Première dame, Lobbo Touré, dans la nuit de jeudi à vendredi. L’objectif du couple présidentiel est le même : calmer la colère des femmes de militaires, leur donner des nouvelles du front, aider certaines veuves matériellement et moralement à organiser leur deuil. Mais, surtout, instaurer un cadre permanent de dialogue entre les deux parties.
Parce que les femmes insistent : elles veulent pouvoir rencontrer le président de la République quand c’est nécessaire. Celui-ci a visiblement reçu le message et il est même question qu'Amadou Toumani Touré reçoive une délégation des femmes de militaires de toutes les régions du Mali.
La situation à Bamako après les protestations
La capitale s’est réveillée timidement à certains endroits. On voit encore des traces de pneus brûlés, des bâtiments et des boutiques saccagés depuis jeudi. Des cailloux jonchent quelques artères. Il y avait ce vendredi moins de circulation que d’habitude. L’administration fonctionne, la ville est calme. Mais à Sikasso, dans le sud du pays, des femmes de militaires ont également haussé le ton. Le gouverneur les a reçues. Au moins deux bâtiments officiels ont été saccagés.
Ce vendredi, dans les mosquées, il ya eu des appels au calme et à l’unité nationale. Parce que, «qu’on soit Malien du Sud, Malien du Nord, Arabe, Touareg, nous sommes tous les mêmes », c’est ce que disent les imams à Bamako. Mais il faut attendre la fin de la prière pour savoir si le message est passé ou pas.
Et, pendant ce temps, ce sont des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants qui continuent de fuir le Nord-Mali pour tenter d'échapper aux combats qui opposent l'armée aux rebelles touaregs. La plupart d'entre eux ont trouvé refuge soit vers la l'Algérie soit vers la Mauritanie.
Ils sont au moins 4 500 à Sassalaa, des femmes et des enfants, non loin de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Ils sont essentiellement tous des Touaregs, des Arabes ou des Maures. Une association tente de leur venir en aide. Il s'agit de l'ARVA, l'Association des réfugiés et victimes des répressions de l'Azawad. Lors d’un entretien à RFI, Mohamed el-Ansary, président de cette association, a souligné que l’afflux de refugiés se poursuit :
Une autre délégation avait déjà été reçue par la Première dame, Lobbo Touré, dans la nuit de jeudi à vendredi. L’objectif du couple présidentiel est le même : calmer la colère des femmes de militaires, leur donner des nouvelles du front, aider certaines veuves matériellement et moralement à organiser leur deuil. Mais, surtout, instaurer un cadre permanent de dialogue entre les deux parties.
Parce que les femmes insistent : elles veulent pouvoir rencontrer le président de la République quand c’est nécessaire. Celui-ci a visiblement reçu le message et il est même question qu'Amadou Toumani Touré reçoive une délégation des femmes de militaires de toutes les régions du Mali.
La situation à Bamako après les protestations
La capitale s’est réveillée timidement à certains endroits. On voit encore des traces de pneus brûlés, des bâtiments et des boutiques saccagés depuis jeudi. Des cailloux jonchent quelques artères. Il y avait ce vendredi moins de circulation que d’habitude. L’administration fonctionne, la ville est calme. Mais à Sikasso, dans le sud du pays, des femmes de militaires ont également haussé le ton. Le gouverneur les a reçues. Au moins deux bâtiments officiels ont été saccagés.
Ce vendredi, dans les mosquées, il ya eu des appels au calme et à l’unité nationale. Parce que, «qu’on soit Malien du Sud, Malien du Nord, Arabe, Touareg, nous sommes tous les mêmes », c’est ce que disent les imams à Bamako. Mais il faut attendre la fin de la prière pour savoir si le message est passé ou pas.
Et, pendant ce temps, ce sont des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants qui continuent de fuir le Nord-Mali pour tenter d'échapper aux combats qui opposent l'armée aux rebelles touaregs. La plupart d'entre eux ont trouvé refuge soit vers la l'Algérie soit vers la Mauritanie.
Ils sont au moins 4 500 à Sassalaa, des femmes et des enfants, non loin de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Ils sont essentiellement tous des Touaregs, des Arabes ou des Maures. Une association tente de leur venir en aide. Il s'agit de l'ARVA, l'Association des réfugiés et victimes des répressions de l'Azawad. Lors d’un entretien à RFI, Mohamed el-Ansary, président de cette association, a souligné que l’afflux de refugiés se poursuit :
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