jeudi 13 mai 2010

Les départements d'Abalak et de Tchintabaraden touchés par la secheresse

Ghissa Hamed Kel Aghlal 13 mai, à   21:35/ABALAK/Le Niger est un pays enclavé. Ses deux principales activités sont l'agriculture et l'élevage. Au Niger ces activités sont très liées à la pluviométrie très capricieuse au nord du Pays. En effet depuis quelques années cette dernière fait defaut.C'est pourquoi ces activités mères de l'économie du Niger restent insignifiantes. Particulièrement la zone pastorale notamment les départements d'Abalak et de Tchintabaraden dans la région de Tahoua. Au niveau de ces deux départements l'élevage est la première activité. Cependant cette activité qui est la seule source aux éleveurs pour survivre est actuellement dans une situation précaire. Ainsi les sécheresses cycliques , l’analphabétisme, le manque d'infrastructures sont les principaux acteurs de cette crise. Le suivi mensuel du plan de contingence démontre qu'il faut au moins trois boucs moyen pour acheter un sac de mil de 100kg. Donc l'indicateur qui est lié au rapport prix du bouc/prix du sac affirme une crise alimentaire dans cette zone. Parce que dans le temps normal un bouc=un sac du mil. Ainsi la conjugaison de facteurs climatique et la flambée des prix des céréales met les éleveurs devant une situation qui nécessite une intervention d'urgence. Au niveau de cheptel on constate non seulement la baisse de leurs prix sur les marchés mais aussi et surtout qu'il crève de faim. Tout cela est dû au manque du pâturage dans toute la zone. Les résidus de la paille qu'on importe dans les autres régions coutent très chers. Et ces résidus ne sont disponibles que dans les villes. Donc les autres éleveurs qui vivent dans la campagne n'auront ni la disponibilité ni l'accessibilité de ces aliments pour bétails pour sauver leurs animaux. C’est pourquoi les maladies causées par la faim ont fait des ravages de plusieurs milliers des têtes (bovins, camelins, ovins, caprins...).

En effet cette activité connait présentement des sérieux problèmes de manque d'eau et des pâturages.

Les éleveurs interpellent les autorités nationales et locales pour les aider à faire face à la situation dans les plus brefs délais.

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