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Les succès militaires remportés par l’armée mauritanienne contre les groupes terroristes d’AQMI n’ont pas que des côtés positifs vus d’Alger. Les hauts gradés du service des renseignements militaires, le terrible DRS, sont particulièrement irrités.
Surtout que l’avantage pris par Nouakchott relègue au second plan le rôle d’Alger qui supervise le CEMOC (Comité d'état-major opérationnel conjoint) de lutte antiterroriste au Sahel. Regroupant également le Mali, le Niger et la Mauritanie, le Comité a brillé par une inexplicable inertie depuis sa création.
Selon une source bien informée à Alger, c’est pour sortir le CEMOC de cet anonymat mortel que l'Algérie a décidé d’abriter une conférence internationale en septembre prochain. La rencontre est officiellement destinée à plancher sur la lutte contre le terrorisme et le crime organisé au Sahel. Officieusement, elle se fixe pour objectif de redorer le blason d’un commandement régional qui s’est vite révélé être une simple coquille vide. Alger compte subsidiairement sur cette rencontre pour essayer d’effacer la déception des autres membres du CEMOC, qui lui ont naïvement confié la tâche de conduire une mission aussi cruciale. Les généraux du DRS devraient parallèlement conditionner la lutte contre Al Qaïda au Maghreb islamique à la non-ingérence des forces étrangères. Une pique lancée contre la Mauritanie, accusée par Alger d’entretenir une étroite coordination avec la France dans ses opérations contre les groupes jihadistes au Sahel. Mais Nouakchott serait très peu encline à prêter attention aux reproches d’Alger. Jusqu’à présent, le président Ould Abdelaziz a montré une détermination à toute épreuve contre les activistes d’AQMI avec l’appui à peine caché de Paris, tant au niveau logistique que diplomatique. Sur le terrain, l’armée mauritanienne a franchi en juin dernier un pas qualitatif dans sa lutte antiterroriste, en s’attaquant aux jihadistes dans leurs bases arrières en plein territoire Malien. Selon la même source, il est peu probable que Nouakchott renonce à ce précieux appui contre une hypothétique activation d’un comité conjoint sans âme.
Selon une source bien informée à Alger, c’est pour sortir le CEMOC de cet anonymat mortel que l'Algérie a décidé d’abriter une conférence internationale en septembre prochain. La rencontre est officiellement destinée à plancher sur la lutte contre le terrorisme et le crime organisé au Sahel. Officieusement, elle se fixe pour objectif de redorer le blason d’un commandement régional qui s’est vite révélé être une simple coquille vide. Alger compte subsidiairement sur cette rencontre pour essayer d’effacer la déception des autres membres du CEMOC, qui lui ont naïvement confié la tâche de conduire une mission aussi cruciale. Les généraux du DRS devraient parallèlement conditionner la lutte contre Al Qaïda au Maghreb islamique à la non-ingérence des forces étrangères. Une pique lancée contre la Mauritanie, accusée par Alger d’entretenir une étroite coordination avec la France dans ses opérations contre les groupes jihadistes au Sahel. Mais Nouakchott serait très peu encline à prêter attention aux reproches d’Alger. Jusqu’à présent, le président Ould Abdelaziz a montré une détermination à toute épreuve contre les activistes d’AQMI avec l’appui à peine caché de Paris, tant au niveau logistique que diplomatique. Sur le terrain, l’armée mauritanienne a franchi en juin dernier un pas qualitatif dans sa lutte antiterroriste, en s’attaquant aux jihadistes dans leurs bases arrières en plein territoire Malien. Selon la même source, il est peu probable que Nouakchott renonce à ce précieux appui contre une hypothétique activation d’un comité conjoint sans âme.
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