publié le 05/08/2011 à 17:37
Les combattants d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont fui l'ouest du Mali après une offensive déclenchée pour les évincer de la région, a-t-on rapporté vendredi de source militaire.
Une force conjointe d'un millier de soldats maliens et mauritaniens disposant d'un appui aérien avait engagé une traque fin juin dans la zone frontalière du Wagadou à la suite d'informations selon lesquelles Aqmi y créait de nouvelles bases.
"Les opérations militaires sont terminées (...), la zone est maintenant sous le contrôle et la surveillance des deux armées, les positions ou campements ont été délogés, dont un camp fortement équipé, et des caches d'armes ont été démantelées", a dit à Reuters un responsable militaire qui a requis l'anonymat.
Vingt-sept personnes au moins, dont deux soldats mauritaniens, ont été tuées durant l'offensive conjointe, selon des sources militaires. Aqmi affirme avoir tué 20 soldats mauritaniens lors d'un seul accrochage fin juin.
La menace incarnée par la branche régionale d'Al Qaïda s'est accentuée ces dernières années au Sahel, où le groupe a reçu des millions de dollars de rançons en échange d'otages. Des experts de la sécurité croient aussi savoir qu'Aqmi s'est procuré armes et explosifs en Libye depuis qu'un soulèvement secoue ce pays.
Selon une autre source militaire, des activistes d'Aqmi ont fui l'offensive dans l'ouest du Mali pour se replier dans le nord-est du pays, aux confins de l'Algérie et du Niger.
Les risques d'attaque liés à la présence d'Aqmi contrarient les activités minières au Niger et affectent le tourisme au Mali, où ce secteur représente environ 18% du PIB.
Issu du mouvement salafiste radical algérien, Aqmi s'est déplacé vers les régions désertiques et peu contrôlées du Sahel sous la pression de l'armée algérienne.
Philippe Bas-Rabérin pour le service français
Par Reuters
"Les opérations militaires sont terminées (...), la zone est maintenant sous le contrôle et la surveillance des deux armées, les positions ou campements ont été délogés, dont un camp fortement équipé, et des caches d'armes ont été démantelées", a dit à Reuters un responsable militaire qui a requis l'anonymat.
Vingt-sept personnes au moins, dont deux soldats mauritaniens, ont été tuées durant l'offensive conjointe, selon des sources militaires. Aqmi affirme avoir tué 20 soldats mauritaniens lors d'un seul accrochage fin juin.
La menace incarnée par la branche régionale d'Al Qaïda s'est accentuée ces dernières années au Sahel, où le groupe a reçu des millions de dollars de rançons en échange d'otages. Des experts de la sécurité croient aussi savoir qu'Aqmi s'est procuré armes et explosifs en Libye depuis qu'un soulèvement secoue ce pays.
Selon une autre source militaire, des activistes d'Aqmi ont fui l'offensive dans l'ouest du Mali pour se replier dans le nord-est du pays, aux confins de l'Algérie et du Niger.
Les risques d'attaque liés à la présence d'Aqmi contrarient les activités minières au Niger et affectent le tourisme au Mali, où ce secteur représente environ 18% du PIB.
Issu du mouvement salafiste radical algérien, Aqmi s'est déplacé vers les régions désertiques et peu contrôlées du Sahel sous la pression de l'armée algérienne.
Philippe Bas-Rabérin pour le service français
Par Reuters
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire