vendredi 31 juillet 2009

HOLDING TRENFIELD: La ténébreuse affaire minière

HOLDING TRENFIELD: La ténébreuse affaire minière
Écrit par Roue de l’Histoire n° 466 du 29 Juillet 2009
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:39

La Holding Trenfield, cette société aux contours flous travaillant dans le secteur minier suscite beaucoup d’interrogations dans certains milieux au parfum du négoce minier. Quels sont les vrais propriétaires de la Holding Trenfield, s’était notamment interrogé le président du parti de l’opposition PNDS Issoufou Mahamadou. Les parlementaires nigériens alertés par d’importants trafics miniers ont voulu fouiller dans cette forêt touffue des affaires minières. Ils n’y sont jamais parvenus, l’Assemblée Nationale allait être dissoute, et Trenfield est restée à l’abri de toutes investigations. Fiche technique de la Holding Trenfield : la société est actionnaire :
-à hauteur de 51% dans le capital de GOVIEX qui doit exploiter le gisement d’uranium de Madaouela ;
-à hauteur de 5% dans le capital de la société des mines d’Azelik (SOMINA) ;
-à hauteur de 25% dans Tagaza II et IV, GOVIEX disposant de 75%. Sur les trois niveaux de participation, il faut noter que l’Etat du Niger n’est présent que dans le capital de la société des mines d’Azelik où il détient 33% des parts. Le gouvernement nigérien est absent à deux niveaux, dans l’exploitation du gisement de l’uranium de Madaouela partagée entre Trenfield et GOVIEX et sur le site de Tagaza II et IV, là encore partagée entre Trenfield et GOVIEX. Trenfield possède également des intérêts dans l’or au Niger où, à travers TGM, elle possède un permis dans la zone de Tafassasset, dénommée Tin keradet de 50.000 km². Cette entreprise possède également des intérêts dans le fer à travers sa filiale THSA.

Coïncidence troublante ou option stratégique de la société qui n’a pas voulu disperser ses énergies, Trenfield n’est présente en Afrique dans deux pays : le Niger et la Mauritanie. Qui sont les véritables patrons de la Trenfield ? L’opinion nationale le saura-telle un jour ? La question reste posée.

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