mardi 25 novembre 2014

Alger 4

ECHOS D’ALGER, 4eme PHASE, jour 5
Le troisième face à face entre la coordination des mouvements de l’Azawad et le gouvernement malien s’est déroulé ce lundi 24 novembre 2014, à la résidence El Mithak, à Alger, en présence de l’équipe de médiation internationale.
Dans un premier temps, les parties eu droit à un exposé sur le modèle algérien en matière d’organisation administrative. Cet exercice, à la demande de la partie malienne, est présenté par les Wali (Gouverneurs) des wilaya (régions) d’Alger, Boumardes et Tipaza. De cet exposé, il ressort que l’organisation distractive de l’Algérie est basée sur des collectivités wilaya au nombre de 48 et des collectivités communes au nombre de 1541 qui sont dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
Dans un second temps, la coordination a présenté sa proposition de sortie de crise basée sur un état fédéré de l’Azawad avec un exécutif, un parlement et un système judicaire ; et qui formera avec le sud du Mali la fédération du Mali.
A l’issus de cet exposé, les membres de l’équipe de médiation ont souligné un problème de procédure avant de poser un certain nombre des questions au nombre desquelles :
– Comment la coordination concilie cette revendication du nom AZAWAD avec le choix démocratique des populations de nommer leur territoire ?
– Qu’est ce qui vous parait important pour reconstituer la confiance ?
– Quels seront les canaux de financement pour l’état fédéré de l’Azawad?
Dans ses réponses, la coordination estime que le nom Azawad est bien conciliable avec la démocratie mais qu’il faudra bien laisser naitre l’Azawad d’abord, comme c’est le cas pour le Soudan et le Mali qui sont nés sans être soumis au choix démocratique.
Pour la reconstruction de la confiance, la coordination préconise la libération des prisonniers, le respect du cessez le feu ainsi que l’abandon des arrestations arbitraires et propos injurieux de la part l’état malien.
Pour développer l’Azawad la coordination compte mettre en valeur les ressources locales mais aussi développer des stratégies de coopération internationale afin d’attirer les investisseurs.
L’intervention tant attendue de la partie malienne se résume à ces deux phrase de son ministre, chef de délégation, M. Abdouye Diop qui déclare ceci :<>
C’est cette déclaration qui a servi de conclusion à la séance d’aujourd’hui.
Peut-on parler ainsi de blocage ou pas ?
Les prochaines heures nous édifieront davantage.
Rappelons que sur le terrain aussi, la situation est très tendue et d’après Ramtan Lamamra, ministre algérien des affaires étrangères et chef de fil de la médiation :<>
Que Dieu nous protège des complots d’ennemis !
Amin !
Vive l’Azawad !
La lutte continue !
AIMA.
ECHOS D’ALGER, 4eme PHASE, jour 5<br />
          Le troisième face à face entre la coordination des mouvements de l’Azawad et le gouvernement malien s’est déroulé ce lundi 24 novembre 2014, à la résidence El Mithak, à Alger, en présence de l’équipe de médiation internationale.<br />
          Dans un premier temps, les parties eu droit à un exposé sur le modèle algérien en matière d’organisation administrative. Cet exercice, à la demande de la partie malienne, est présenté par les Wali (Gouverneurs) des  wilaya (régions) d’Alger, Boumardes et Tipaza. De cet exposé, il ressort que l’organisation distractive de l’Algérie est basée sur des collectivités wilaya au nombre de 48 et des collectivités communes au nombre de 1541 qui sont dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière.<br />
          Dans un second temps, la coordination a présenté sa proposition de sortie de crise basée sur un état fédéré de l’Azawad avec un exécutif, un parlement et un système judicaire ; et qui formera avec le sud du Mali la fédération du Mali.<br />
          A l’issus de cette exposée, les membres de l’équipe de médiation ont souligné un problème de procédure avant de poser un certain nombre des questions au nombre desquelles :<br />
- Comment la coordination concilie cette revendication  du nom AZAWAD avec le choix démocratique des populations de nommer leur territoire ?<br />
- Qu’est ce qui vous parait important pour reconstituer la confiance ?<br />
- Quels seront les canaux de financement  pour l’état fédéré de l’Azawad?<br />
          Dans ses réponses, la coordination estime que le nom Azawad est bien conciliable avec la démocratie mais qu’il faudra bien  laisser naitre l’Azawad d’abord,  comme c’est le cas pour le Soudan et le Mali qui sont nés sans être soumis au choix démocratique.<br />
          Pour la reconstruction de la confiance, la coordination préconise la libération des prisonniers, le respect du cessez le feu ainsi que l’abandon des arrestations arbitraires et propos injurieux de la part l’état malien.<br />
         Pour développer l’Azawad  la coordination compte mettre en valeur les ressources locales mais aussi développer des stratégies de coopération internationale afin d’attirer les investisseurs.<br />
        L’intervention tant attendue de la partie malienne se résume à ces deux phrase de son ministre, chef de délégation, M. Abdouye Diop qui déclare ceci :<<Ma délégation n’a pas mandat de fédérer le Mali avec qui ça soit. Ma délégation a pour mandat de discuter de la libre administration des collectivités  territoriales dans un état unitaire. >><br />
         C’est cette déclaration qui a servi de conclusion à la séance d'aujourd’hui.<br />
         Peut-on parler ainsi de blocage ou pas ?<br />
         Les prochaines heures nous édifieront davantage.<br />
          Rappelons que sur le terrain aussi, la situation est très tendue et d’après Ramtan Lamamra, ministre algérien des affaires étrangères et chef de fil de la médiation :<<S’il y a encore affrontements sur le terrain, il y a aucun sens de continuer à chercher des solutions ici. >><br />
 Que Dieu nous protège des complots d’ennemis !<br />
Amin !<br />
Vive l’Azawad !<br />
La lutte continue !<br />
AIMA.

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