Nigeria – Violences : la frontière avec le Niger pas encore fermée
01 Janvier 2012 - 19:32
La frontière entre le Niger et le Nigeria était toujours ouverte dimanche, ont indiqué des sources locales nigériennes au lendemain de l'annonce par le président nigérian Goodluck Jonathan de la fermeture de la frontière après des violences islamistes dans son pays.
"La fermeture de la frontière est annoncée avec le Nigeria, mais ce n'est pas mis en application. La circulation est normale entre Diffa et l'Etat de Maïduguri", Etat nigérian où la secte islamiste Boko Haram est particulièrement active, a déclaré par téléphone à l'AFP Inoussa Sauna, préfet de la région de Diffa (est du Niger).
"Même si elle n'est pas encore mise à exécution, l'annonce de la fermeture de la frontière avec le Nigeria est ressentie comme un coup de massue, particulièrement pour les commerçants de la région de Diffa qui est quasi-dépendante économiquement de Borno et de Yobé, deux autres Etats du Nigeria", a souligné un correspondant de la radio privée Anfani.
Le Niger partage plus de 1.500 km de frontière avec le Nigeria, son voisin du sud.
"La frontière n'est pas fermée, nous continuons nos transactions et aucun secteur de l'activité économique n'est paralysé", a affirmé Mamane Ada, un agent de transit nigérien joint à Dan-Issa, dans la région de Maradi (sud-est), capitale économique du Niger.
"Tout circule normalement, nous ne connaissons aucune perturbation, en tout cas pour le moment", a confirmé un commerçant joint dans la grande ville de Zinder (centre-est).
Le président nigérian Goodluck Jonathan a annoncé samedi la fermeture des frontières avec le Niger, le Tchad et le Cameroun pour empêcher les "terroristes" de fuir après des attaques de Noël qui ont fait près de 50 morts et ont été revendiquées par Boko Haram.
Sur la télévision publique nigérienne, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a indiqué ce week-end avoir apporté vendredi à Abuja, au nom du chef de l'Etat Mahamadou Issoufou, "un message de compassion et de solidarité".
"Ce qui est en cause" au Nigeria, "ce ne sont pas les religions, ce sont des hommes qui ont des comportements politiques tout à fait ruineux", a-t-il dit.
©AFP
"La fermeture de la frontière est annoncée avec le Nigeria, mais ce n'est pas mis en application. La circulation est normale entre Diffa et l'Etat de Maïduguri", Etat nigérian où la secte islamiste Boko Haram est particulièrement active, a déclaré par téléphone à l'AFP Inoussa Sauna, préfet de la région de Diffa (est du Niger).
"Même si elle n'est pas encore mise à exécution, l'annonce de la fermeture de la frontière avec le Nigeria est ressentie comme un coup de massue, particulièrement pour les commerçants de la région de Diffa qui est quasi-dépendante économiquement de Borno et de Yobé, deux autres Etats du Nigeria", a souligné un correspondant de la radio privée Anfani.
Le Niger partage plus de 1.500 km de frontière avec le Nigeria, son voisin du sud.
"La frontière n'est pas fermée, nous continuons nos transactions et aucun secteur de l'activité économique n'est paralysé", a affirmé Mamane Ada, un agent de transit nigérien joint à Dan-Issa, dans la région de Maradi (sud-est), capitale économique du Niger.
"Tout circule normalement, nous ne connaissons aucune perturbation, en tout cas pour le moment", a confirmé un commerçant joint dans la grande ville de Zinder (centre-est).
Le président nigérian Goodluck Jonathan a annoncé samedi la fermeture des frontières avec le Niger, le Tchad et le Cameroun pour empêcher les "terroristes" de fuir après des attaques de Noël qui ont fait près de 50 morts et ont été revendiquées par Boko Haram.
Sur la télévision publique nigérienne, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a indiqué ce week-end avoir apporté vendredi à Abuja, au nom du chef de l'Etat Mahamadou Issoufou, "un message de compassion et de solidarité".
"Ce qui est en cause" au Nigeria, "ce ne sont pas les religions, ce sont des hommes qui ont des comportements politiques tout à fait ruineux", a-t-il dit.
©AFP
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