TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 3 février 2010
L'UA déclare la guerre aux coups d'Etat (président de l'Union)
L'UA déclare la guerre aux coups d'Etat (président de l'Union)
L'Union africaine luttera résolument contre toute forme de prise du pouvoir par la force sur le continent, a déclaré le nouveau président en exercice de l'Union, le chef de l'Etat malawite Bingu wa Mutharika.
"Nous allons déclarer la guerre aux changements anticonstitutionnels sur le sol africain et sanctionner sévèrement les putschistes ", a-t-il souligné.
Le 14ème sommet de l'Union africaine a pris fin mardi à Addis-Abeba.
Au terme du sommet une déclaration a été prise appelant "le régime illégitime de Madagascar", où un coup d'Etat a eu lieu l'année passée, de cesser d'imposer des solutions unilatérales à la crise.
Mercredi, Bingu wa Mutharika présidera sa première rencontre de travail en tant que président de l'UA. L'attention des participants à la rencontre sera centrée sur l'arrêt des conflits armés en Afrique, qui aboutissent à la prise du pouvoir par la force.
Le sommet précédent de l'UA sur la résolution des conflits s'est tenu en août 2009 en Libye.
Crise entre Tripoli et Alger au sujet des otages espagnols
Crise entre Tripoli et Alger au sujet des otages espagnols
Nom : bibi | 02/02/2010 - 23H43
kidal info
Le dossier des otages espagnols risque d’empoisonner les relations, déjà fragiles, entre les puissances sous-régionales. Enlevés sur le territoire mauritanien et exfiltrés du pays vers les frontières nord maliennes, les otages espagnols sont soumis à des marchandages entre négociateurs et ravisseurs.
Depuis quelques jours, les Libyens sont entrés sur la ligne par le biais d’une Ong, Gand Akaui, intervenant souvent dans les prises d’otages, en vue de payer la rançon exigée par les terroristes. Ses négociateurs ont déjà par le passé obtenu la libération des deux otages autrichiens dont la rançon a été payée par le Guide Libyen.
Selon le journal algérien, an Nahar, qui rapporte la nouvelle, les autorités d’Alger ont été gênées par cette intrusion de Tripoli, d’autant que la diplomatie algérienne, depuis plusieurs mois, à obtenir du Conseil de sécurité de l’ONU une résolution condamnant le versement de rançons en échange de la libération d’otages détenus par telle ou telle organisation terroriste.
Les 25 et 26 novembre, lors de sa première visite à Alger, le général William Ward, patron de l’Africom, le commandement de l’armée américaine en Afrique, a pu constater la forte mobilisation de ses interlocuteurs à ce sujet. Le président Bouteflika, mais aussi Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères, et le général Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, lui ont tous expliqué que cet argent servait à financer les maquis islamistes en Algérie. Et qu’il était indispensable d’en tarir la source.
Les consuls maliens à Tamanrasset (sud de l’Algérie) et Jeddah (Arabie Saoudite) ont été désignés par les autorités de Bamako pour diriger les négociations avec les terroristes.
mck/ainrim
sorce Kidal info
Fin du mandat de Kaddhafi à la tête de l'Union Africaine : des jours difficiles pour la diplomatie nigérienne
Fin du mandat de Kaddhafi à la tête de l'Union Africaine : des jours difficiles pour la diplomatie nigérienne
Politique
Mardi, 02 Février 2010 14:59
En effet, il est de notoriété publique que Le Libyen Mouammar Kadhafi a toujours été d'un grand soutien à Tandja Mamadou dans le cadre du processus de refondation engagé qui passait par une nouvelle constitution prorogeant de trois ans le 2ème mandat du président de la république qui prenait fin le 22 décembre dernier. Les chefs d'Etat africains réunis à Syrte en Libye, du 24 juin au 03 juillet 2009, pour le 13ème sommet de l'Union Africaine avaient suggéré, compte tenu des différents rapports sur la situation politique au Niger, de privilégier le dialogue inter nigérien et d'envoyer, si nécessaire, quelques missions de médiations pour l'instaurer. A cette époque Kaddhafi avait pesé de toute son influence de président de l'UA pour éluder la question du Niger. La fin de son mandat et sa non réduction pour un an encore, à l'occasion du 14ème sommet des Chefs d'Etat qui se tient à Addis-Abeba, augurent des jours difficiles pour la diplomatie nigérienne. En effet, même si la situation du Niger ne figure pas en bonne place dans les points qui seront examinés dans le cadre de la paix et de la sécurité du continent aux côtés de ceux du Soudan, de la Somalie, du Congo Khinshasa, de Madagascar, de la Côte d'Ivoire et de la Guinée, elle fait quand même partie des préoccupations de l'heure. La Commission de l'UA présidée par Jean Ping attend le rapport du Médiateur de la CEDEAO, le Général nigérian Abdul Salami Abubakar, pour déterminer la position à adopter. Ce rapport très attendu risque de donner des sueurs froides à la diplomatie nigérienne s'il n'est pas favorable car le nouveau président de l'UA, le président du Malawi, Bingu wa Mutharika, présenté comme un bon modèle de Chef d'Etat, ne va pas transiger sur la situation du Niger à l’image de Kaddhafi.
2 février 2010
publié le 1er février 2010
Source : La Hache
Route transsaharienne : le tronçon Alger-Niger-Lagos sera prêt d’ici 2 à 3 ans
Route transsaharienne : le tronçon Alger-Niger-Lagos sera prêt d’ici 2 à 3 ans
Politique
Lundi, 01 Février 2010 21:34
NDLR:inchalah !!tout en sachant que cela fait des siècles qu'on en parle de cette transaharienne,pour le moment les caravanes des chameliers ont des beaux jours devant elles:c'est deja bien comme ça l'integration sous regionnale n'est ce pas ???!!
Invité de l’émission socioéconomique de la Chaîne II de la Radio algérienne, M. Mohamed Ayadi, secrétaire général du comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) a souligné hier que le désenclavement des régions sahariennes et le développement des échanges commerciaux entre les peuples voisins constituent les principaux objectifs de la réalisation de ce grand projet infrastructurel africain.
Il faut remonter aux années 70 pour assister à la naissance de cet ambitieux projet routier intégré qui doit relier 6 pays africains voisins (Algérie, Mali, Niger, Tchad, Tunisie et Nigéria) sur 9.000 kilomètres environ, et ce, en plusieurs tronçons distincts. Selon M. Ayadi, si le Nigéria et l’Algérie ont réalisé la presque totalité du réseau traversant leurs territoires, d’autres pays comme le Niger, le Mali et le Tchad peinent à trouver les moyens financiers nécessaires pour construire ou revêtir les tronçons qui les concernent.
A titre d’exemple, sur les 4.500 km du tronçon Alger-Lagos (qui intègre aussi un gazoduc et un câble en fibre optique), 200 km restent encore à réaliser, a précisé l’invité de la Radio, avant d’ajouter que le CLRT mène constamment des campagnes de sensibilisation à ce projet dans chaque pays, sans cesser de solliciter l’aide conséquente des diverses institutions financières internationales. « Si l’argent arrive en mars », a déclaré M. Ayadi, « la route Alger- Lagos sera livrée à la circulation dans 2 à 3 ans. »
1er février 2010
publié le 1er février 2010
Source : http://www.elmoudjahid.com/
La gouvernance mondiale s’avance masquée … sous couvert de l’économie-carbone
Jean-Michel Vernochet-http://www.geostrategie.com/- 2 février 2010-
La gouvernance mondiale s’avance masquée … sous couvert de l’économie-carbone
mercredi 3 février 2010
Le (mauvais) génie de l’Occident
À Copenhague, on a pu voir le Tiers-monde notamment les pays dits “émergents” montrer peu d’empressement à se plier au programme (unilatéral) de réduction de gaz à effet de serre que leur proposaient les « Occidentaux ». Mais de là à parler d’échec comme beaucoup le font, c’est sans doute prendre ses propres désirs pour des réalités. Certains parmi les représentants du Sud ont indubitablement saisi le but de la manœuvre et perçu les intentions à peine cachées des promoteurs d’une carbo-taxe mondialisée [1].
Au demeurant, la plupart des États du Sud – avec ou sans conscience claire de ce que couvre l’hystérie de la traque au carbone – se sont entendus pour biaiser, traîner des pieds devant l’impatience des membres du G8 à mettre la communauté des nations sous la tutelle d’une fiscalité universelle. Car tel est bien l’enjeu derrière les nobles intentions déclarées de « sauver la planète ». Une attitude d’atermoiement d’ailleurs bien compréhensible de la part des gouvernements du Sud qui ne veulent pas fâcher les puissants de ce monde tant les liens de dépendance et d’interdépendance économiques sont puissants et paralysants. Comment en effet conserver quelque autonomie sans déplaire à ses créanciers ou indisposer des débiteurs parfois tout-puissants ? Comment éviter les mesures de rétorsions et la perte de marchés vitaux pour sa propre économie ? Telle est la “quadrature du cercle” que doivent résoudre des pays qui n’ont la plupart du temps qu’une marge d’action passablement réduite face à la mafia des “grands”, lesquels s’entendent pour dicter leur Loi aux États, aux Nations et aux peuples du monde ?
Alors sur le fond de quoi s’agit-il ?
Contrairement donc à ce que pense un certain nombre d’altermondialistes, les promoteurs du projet de gouvernance mondiale n’ont pas rencontré d’échec significatif à Copenhague. Si aucun accord substantiel n’a été conclu, personne n’a cependant officiellement remis en cause la vulgate du réchauffement ni a fortiori le bien fondé d’une taxation des émissions de dioxyde de carbone étendue à l’ensemble de la Communauté internationale. Tout au contraire les « écolos » ont surenchéri quant au mythe fondateur de la causalité anthropique du changement climatique.
Ce sont d’ailleurs les mêmes qui à Strasbourg et à Bruxelles exigent de ruiner ce qui subsiste encore d’industries productives en Europe en les écrasant sous d’exorbitantes taxes carbone… Une mythologie scientiste d’ailleurs assez bien ficelée et efficace parce que largement mobilisatrice à proportion qu’elle est culpabilisatrice [2] et qui pourrait au final s’avérer être l’un des grands scandales scientifiques du monde moderne …
Copenhague aura été par conséquent, qu’on le veuille ou non, le coup d’envoi de ce qu’il convient de nommer maintenant l’économie carbone en prenant appui sur mythologie de la peur (ce qui ne signifie pas évidemment qu’il faille nier des désordres climatiques apparemment en nette recrudescence) et des manipulations de l’opinion dont le XXIe siècle a déjà donné quelques exemples prometteurs, du 11 septembre à la pandémie supposée mortelle de 2009 en passant par les armes irakiennes de destruction massives… nous en passons, et des meilleures ! Constatons que de plus en plus de chercheurs se désolidarisent, ou prennent leurs distances, avec les thèses officielles et des résultats dont quelques-uns paraissent avoir été manipulés sans vergogne. [3]
Pourtant malgré l’impossibilité de parvenir à imposer ce nouveau paradigme à l’ensemble de la communauté scientifique, il faut admettre que la tyrannie consensuelle et la dictature de la pensée politiquement correcte imposée par les Anglo-saxons, relayées sans faille par les mass-médias, sont à ce point toutes puissantes, qu’elles s’imposent à toutes les nations. Avec pour conséquence immédiate que, la logique systémique du mythe et son corollaire, la taxation des émissions de gaz à effet de serre, sont appelés à poursuivre inexorablement leur progression de rouleau compresseur mondialisant.
Ajoutons que, derrière les objectifs de gouvernance mondiale que cette taxation universelle permettra d’atteindre, se trouvent également des enjeux idéologiques puissants liés au renouvellement des classes politiques occidentales (principalement européennes) au profit des « Verts » dont la mission est de réaliser une synthèse « californienne » entre social-démocratie et écologisme politique.
Il s’agit évidemment d’une écologie dévoyée, détournée de ses finalités fondatrices pour n’être plus – pour ce que nous pouvons voir depuis longtemps en France – qu’un levier de pouvoir parasitant et prospérant sur des inquiétudes légitimes nées des transformations irraisonnées qui affectent notre environnement depuis un demi-siècle, pour ne pas parler de bouleversements à multiple facette. [4]
Dévoiement d’une écologie qui se revendique comme politique et s’occupe de tout sauf d’écologie concrète, de terrain, ce qui revient au final à une usurpation de raison sociale…
La vogue de l’alimentation « bio » (en fait un simple retour à des produits « naturels) n’est pas uniquement un effet de mode de la part de quelques semi-nantis, des bourgeois-bohêmes, mais constitue une réaction largement populaire aux ravages constatables qu’induit l’environnement délétère des sociétés post-industrielles sur les populations humaines. Pensons aux « épidémies » de cancers et de maladies neurodégénératives qui déciment aujourd’hui les pays du Nord mais aussi du Sud ! Il s’agit là de peurs fondées et bien réelles…
Dans la même veine s’inscrit à présent la récupération de l’écologie à des fins simultanément financières et de géopolitique… L’économie ultra-libérale, dévorante, vit sur une « croissance » perpétuelle, ce que l’on qualifie de bulle suivant un processus toujours identique : on commence par vendre des biens réels avant de finir par vendre du vent ! Cela est vrai de toutes les grandes escroqueries de Panama à Madoff *. L’écologie vient d’ouvrir de nouveaux espaces ouverts à la conquête par le Marché, de nouveaux horizons sont à présent disponibles, jetés en pâture aux appétits des sorciers de la finance sous le slogan somptueux et régalien de « sauvez la planète » ! La superproduction Avatar en est l’exacte métaphore, tout y est dit des guerres actuelles pour le contrôle des sources et des espaces de transit des énergies fossiles, Irak, Afghanistan, Pakistan… Nous avons là une parabole aussi explicite que transparente.
L’hyper capitalisme vert n’est au demeurant que l’ultime mouture du libéralisme-libertaire qui a pris son essor à partir de 1968, période marquée par une révolution authentique, autrement dit une rupture du continuum sociétal. Nous avons eu là avec les Reaganomics* (le thatcheroreaganisme, né en fait précédemment sous la présidence du Démocrate Jimmy Carter), le premier étage de la fusée, celui qui s’est détaché le 15 septembre 2008… jour où la méga bulle des mensonges financiers (les mensonges et autres escroqueries « légales » étant désignés assez pudiquement par des prises de risque inconsidérées) s’est finalement effondrée sur elle-même, ce jour-là un nouveau diable plus séduisant que les crédits hypothécaires à risque et sorti tout armé du chapeau à surprises de l’ultra libéralisme : l’hyper capitalisme vert était né et prenait dès lors le relais au niveau qui est le sien, le niveau global. Or le fleuron de cette métamorphose systémique est l’économie-carbone tenue sur les fonts baptismaux de Copenhague. Cela qu’on le veuille ou non parce que son principe n’a au final été remis en question par personne, seules les modalités d’application de l’impôt universel (la « Taxe ») pour l’iniquité de sa répartition ou de ses conséquences par le groupe des 77.
Une « économie-carbone » dont la caractéristique majeure est d’être doublement voire triplement virtuelle. Si l’on considère le dispositif international mis en place organisant les échanges et les tarifs relatifs au commerce des gaz à effet de serre, ce dit commerce est essentiellement immatériel et même largement surréaliste. Selon les dispositions actuelles, un pays X pourra en effet réduire ses émissions de dioxyde sans changer quoique ce soit à ses activités polluantes, cela en achetant des droits d’émissions à un autre pays. En vérité ces droits d’émissions sont calculés sur des prévisions d’augmentation d’activité industrielle qui en principe ne devraient pas avoir lieu puisque les droits qui leur sont liés ont été vendus ! Ici nous sommes effectivement passés dans un espace virtuel très éloigné de l’idée vulgaire d’une l’économie portant sur des biens tangibles utiles au maintien et au développement des sociétés.
Si le CO2 est bien une matière tangible, son commerce, lui, relève d’une extrapolation, autant dire qu’il s’agit d’une fiction et, à l’arrivée, le dispositif de taxation du carbone constitue un emboîtement de fictions successives**.
En clair on crée un commerce sur une non – réalité (surtout si le dioxyde de carbone n’est pas la molécule délétère que l’on brandit comme épouvantail, mais un élément constitutif et nécessaire du fonctionnement, notamment climatique, de notre écosphère), autrement dit « on », à savoir les ingénieux génies de l’ingénierie financière, a créé de toutes pièces un nouveau domaine économique avec un matériau dématérialisé sous forme de signes comptables et statistiques en résultat d’hypothèses scientifiques plus ou moins controuvées… Bravo aux artistes.
En pleine crise, l’économie-carbone ouvre ainsi un secteur inédit – une terre vierge – où pourra se donner libre cours la féconde ingéniosité des fabricants d’outils et de produits financiers innovants. Mais toute l’astuce est là, il ne s’agit pas d’une économie réelle, productive ou même « de services », nous sommes – ou nous pataugeons – dans l’économie-fiction par excellence ! Bref une économie parasite du réel, une économie du mensonge, déguisant l’exploitation de la richesse des nations à des fins purement spéculatives, et de dominance pour les manieurs de nouveaux « instruments » de pouvoir aussi virtuels que contraignants. Des « outils » d’autant plus efficaces qu’ils s’adossent et se légitiment pour une mythologie improbable, autrement dit sur une idéologie et une « théogonie » dévoyées de la relation Homme-Nature.
Réchauffement climatique et “gouvernance” mondiale
Comme le spectre du terrorisme, la panique pandémique [5] de l’été 2009 qui ont montré leur surcapacité à doper certains secteurs économiques (industrie sécuritaire et pharmaceutique), le défi du changement climatique (cependant bien réel) est de plus en plus exploité d’abord pour relancer une économie en état de collapsus cardiaque et du même coup, justifier puis ensuite, établir et imposer une « gouvernance mondiale » assortie au fil des jours de normes sociétales de plus en plus strictes et liberticides (voir note n°2, les ampoules basse consommation ; quant à la taxe carbone d’abord pour les véhicules, puis, pourquoi pas pour les individus, les animaux domestiques, et cœtera, un gisement a priori inépuisable).
Déjà, sous couvert d’un hygiénisme plus que contestable, il est quasiment interdit de fumer (exigeons plutôt des tabacs sans pesticides), bientôt il sera tout à fait interdit de boire ne serait-ce qu’un verre de vin avant de conduire (notons au passage que les drogues sociales comme les neuroleptiques dont les Français font grande consommation, ne sont pas elles dans la ligne de mire). Nul apparemment ne voit clairement ce que signifie l’intrusion outrancière de l’État dans nos vies privées et la perte subséquente de libertés personnelles intimement liées à l’exercice de notre libre-arbitre, autrement dit à la plénitude de notre responsabilité individuelle.
La lutte conte le terrorisme nous a conduit depuis quelques années à accepter peu à peu des normes de contrôle social et sécuritaire de plus en plus oppressantes. Craignons maintenant en parallèle un « éco-fascisme » qui sous couvert de relever des défis, hélas trop présents, nous assujettira étroitement au joug d’un pouvoir global, normatif, anonyme, diffus et in fine, totalitaire.
Ajoutons qu’il serait quand même grand temps de remettre de l’ordre dans nos affaires, en veillant cependant à ce que les causes les plus nobles ou les plus vitales ne se trouvent pas systématiquement dévoyées et récupérées au profit du lucre et de l’esprit de conquête au service d’une sourde volonté d’asservissement des peuples, des nations et des hommes.
– janvier 2010
* Reaganomics
** Les « crédits carbone » un commerce frauduleux à la base : Le commerce du carbone ne date pas tout à fait d’hier, les pays industrialisés ont négocié entre eux dès 1990 une répartition des émissions de gaz à effet de serre. À l’époque l´Union soviétique possédait encore un vaste parc industriel et de ce fait s’est vue attribuée une importante dotation. Un an après, en 1991, l´Union soviétique collapsait, à partir de là, avec l’effondrement de sa production, ses émissions ont rapidement décliné. Il n’en demeure pas moins que ces gaz qui ne seront jamais émis sont considérés comme acquis par la Russie et ses ex-satellites d´Europe orientale, qui les font intervenir à chaque négociation notamment sous forme de droits d’émission revendus au plus offrant. Ainsi, en vertu du système actuel, les États-Unis acquièrent des droits chez les nouveaux membres de l’Otan d’Europe de l’Est et se prévalent ensuite de réductions inexistantes. Autre cas de figure, si le Royaume-Uni finance la Chine populaire pour qu´elle démantèle une centrale au charbon et construise un barrage hydro-électrique, le R-U bénéficie de cette réduction d’émissions de carbone, en raison des réductions globales prévues par pays. De son côté, la Chine se prévaut également de ses nouveaux équipements hydroélectriques et les déduit de ses quotas d’émission. Pour compléter un tableau de toute façon non-exhaustif, évoquons le procédé des « forêts fictives » connu sous l’acronyme de LULUCF (Land Use, Land-Use Change and Forestry) soit, l’utilisation des terres, les changements d´affectation des terres et la foresterie. Les forêts étant autant de capteurs naturels du dioxyde de carbone, des crédits sont accordés pour leur préservation. Or les multinationales de la foresterie, nippones, canadiennes, suédoises et finlandaises, les entreprises de l´exploitation forestière sont parvenues à introduire une clause selon laquelle la « gestion durable des forêts » leur permet de réaliser des coupes à blanc sans perdre pour autant les crédits carbone attachés à la préservation intégrale des forêts. De sorte qu’une forêt rasée n’alourdit pas votre bilan carbone… ! Enfin notons que toutes les recommandations scientifiques prennent 1990 comme point de référence du niveau dangereusement élevé dont nous devons partir. Alors, quand nous parlons d´une réduction de 40 pour cent, nous voulons dire 40 pour cent de moins qu´en 1990. Mais les Américains ont – dans un éclair de génie publicitaire – décidé de prendre 2005 comme leur niveau de référence. Tout le monde parle des niveaux de 1990, sauf eux. Alors, quand les Etats-Unis promettent une réduction de 17 pour cent par rapport au niveau de 2005, ils sont en fait en train de proposer une réduction de 4 pour cent par rapport au niveau de 1990 – beaucoup moins que les autres pays riches.
Notes :
[1] À l’instar du soudanais Lumumba Stanislaus-Kaw Di-Aping négociateur en chef pour le G77, groupe dit des 77 au sommet des NU sur le changement climatique de Copenhague, lequel, à l’occasion d’une conférence de presse, a pu déclarer que « tout [avait été] essayé pour obliger les pays du Sud à signer un pacte suicidaire »
[2] Culpabiliser, culpabiliser, il en restera toujours quelque chose : la ruine des nations n’est-elle pas due à nos ampoules à incandescence ? Qui pourtant éclairent dix fois mieux que les fort moches ampoules réputées à basse consommation !
[3] www.lemonde.fr
[4] Voir www.terrefuture.fr/monsanto-446 et www.terrefuture.fr/le-cancer...
[5] En 2008, année de pleine crise, les entreprises françaises du médicament ont réalisé un chiffre d’affaires de 26,2 milliards d’euros (soit une hausse de 2,7 % par rapport à 2007). Les exportations de produits pharmaceutiques ont augmenté de 10,4 % par rapport à 2007, atteignant ainsi les 21,2 milliards d’euros. Dopée, par la pseudo pandémie grippale, l’industrie du médicament aura été, au niveau mondial, l’un des rares secteurs ultra-bénéficiaires en 2009.
geopolintel.fr
Etrange disparition du représentant touareg du CMA au Maroc
http://www.kabyle.com-02-02-10
Etrange disparition du représentant touareg du CMA au Maroc
mercredi 3 février 2010
Le Congrès Mondial Amazigh informe l’opinion publique que son membre du Conseil Fédéral, représentant des touaregs, M. Ousmane Ag Mohamed Ousmane, a disparu depuis le vendredi 29 janvier 2010 à Fquih Ben Salem, prés de la ville de Béni Mellal, dans des circonstances obscures.
L’ONG demande aux autorités marocaines de clarifier la situation de son membre actif et de mener une enquête sur son sort.
Ousmane Ag Mohamed Ousmane avait pris part au nom des touarègues au colloque d’Alhoceima organisée sur l’autonomie des peuples et des régions de Tamazgha (Afrique du Nord).
Il est signataire de la Déclaration de Tamazgha, surgi de la dite rencontre, à côté de nos quatre membres du Conseil Fédéral du Moyen Atlas, qui sont actuellement poursuivi par la justice marocaine pour soutenir la population d’Azaghar dans leur défense de leurs terres collectives contre la tentative d’expropriation.
Le Congrès Mondial Amazigh invite les militants et les militantes de mouvement amazigh et les responsables des organisations des droits de l’homme, nationales et internationales, à se mobiliser pour soutenir et se solidariser de cette disparition.
Afrique : 13 journalistes tués et 32 emprionnés en 2009
Agence de Presse Sénégalaise (Dakar)-01-02-10
Afrique : 13 journalistes tués et 32 emprionnés en 2009
mercredi 3 février 2010
Quelque 13 journalistes ont été tués, 32 emprisonnés, au cours de l’année 2009 en Afrique, marquée aussi par de multiples arrestations, des actes de violences contre des journalistes, indique le rapport du bureau Afrique de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) reçu lundi à l’APS.
Parmi les journalistes victimes de violences, certains ont été blessés, ajoute le document présenté le 21 janvier dernier à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie.
Le rapport signale des menaces et intimidations à l’encontre des professionnels des médias, relevant que l’Afrique de l’Est, à travers la Somalie et l’Erythrée, s’est distinguée comme la région la plus chaude du continent.
En Somalie, 9 journalistes ont et tués cette année par les milices armées, tandis que 19 journalistes sont encore dans les prisons érythréennes du fait de leur travail de journaliste.
La Fédération internationale des journalistes indique qu’en Afrique du Nord, "la tension entre la presse et le pouvoir en Tunisie est devenue préoccupante", de même qu’en Afrique centrale, la partie Est de la République démocratique du Congo constitue une "équation à résoudre avec l’insécurité quotidienne et l’impunité"
La Gambie, la Guinée et le Niger ont été les pays de l’Afrique de l’Ouest qui se sont le plus distingués en matière de violation de la liberté de la presse durant l’année 2009, constate le rapport.
En raison de la gravité de la situation, le bureau Afrique de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et la Fédération des journalistes africains (FAJ), ont pris l’initiative de faire chaque année le point sur l’état de la liberté de la presse en Afrique sur la base des "alertes" diffusées dans le cadre de leur stratégie de plaidoyer.
Le communiqué précise que plusieurs rapports de la liberté de la presse sont publiés sous plusieurs angles, mais le rapport de la FIJ Afrique et de la FAJ "entend donner une photographie synthétique de la situation qui prévaut sur le continent".
"Le rapport vise surtout à informer et sensibiliser les décideurs africains, les gouvernements et surtout l’Union africaine à prendre en compte dans leurs priorités les questions de la liberté de la presse et de liberté d’expression, qui constituent un ferment pour la libération des énergies pour le développement du continent", insiste le document.
Afrique : 13 journalistes tués et 32 emprionnés en 2009
mercredi 3 février 2010
Quelque 13 journalistes ont été tués, 32 emprisonnés, au cours de l’année 2009 en Afrique, marquée aussi par de multiples arrestations, des actes de violences contre des journalistes, indique le rapport du bureau Afrique de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) reçu lundi à l’APS.
Parmi les journalistes victimes de violences, certains ont été blessés, ajoute le document présenté le 21 janvier dernier à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie.
Le rapport signale des menaces et intimidations à l’encontre des professionnels des médias, relevant que l’Afrique de l’Est, à travers la Somalie et l’Erythrée, s’est distinguée comme la région la plus chaude du continent.
En Somalie, 9 journalistes ont et tués cette année par les milices armées, tandis que 19 journalistes sont encore dans les prisons érythréennes du fait de leur travail de journaliste.
La Fédération internationale des journalistes indique qu’en Afrique du Nord, "la tension entre la presse et le pouvoir en Tunisie est devenue préoccupante", de même qu’en Afrique centrale, la partie Est de la République démocratique du Congo constitue une "équation à résoudre avec l’insécurité quotidienne et l’impunité"
La Gambie, la Guinée et le Niger ont été les pays de l’Afrique de l’Ouest qui se sont le plus distingués en matière de violation de la liberté de la presse durant l’année 2009, constate le rapport.
En raison de la gravité de la situation, le bureau Afrique de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et la Fédération des journalistes africains (FAJ), ont pris l’initiative de faire chaque année le point sur l’état de la liberté de la presse en Afrique sur la base des "alertes" diffusées dans le cadre de leur stratégie de plaidoyer.
Le communiqué précise que plusieurs rapports de la liberté de la presse sont publiés sous plusieurs angles, mais le rapport de la FIJ Afrique et de la FAJ "entend donner une photographie synthétique de la situation qui prévaut sur le continent".
"Le rapport vise surtout à informer et sensibiliser les décideurs africains, les gouvernements et surtout l’Union africaine à prendre en compte dans leurs priorités les questions de la liberté de la presse et de liberté d’expression, qui constituent un ferment pour la libération des énergies pour le développement du continent", insiste le document.
Otage au Mali : les prochains jours seront cruciaux
FRANCE ET MONDE
Otage au Mali : les prochains jours seront cruciaux
Le Republicain Lorain Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a effectué lundi soir une visite de quelques heures à Bamako où il a été reçu par le président malien Amadou Toumani Touré.
Pour l’écrivain et correspondant au Mali de Radio-France International (RFI), Serge Daniel - qui a rencontré des négociateurs - le dénouement dans l’affaire Camatte est « une question de jours, dix maximum ».
Vous avez couvert depuis 2003 des enlèvements et des libérations d’otages dans le nord du Mali et vous vous intéressez de près à l’affaire du Vosgien Pierre Camatte. Enlèvement, revendication, ultimatum, délai supplémentaire, le schéma est classique, n’est-ce pas ?
Serge DANIEL : « Oui. Mais avant même la revendication officielle, on sait qui sont les auteurs. Le désert paraît vaste, mais il est en fait très petit et tout se sait très vite, dès qu’on connaît la zone et les tribus qui y habitent. Il y a vite une revendication par la chaîne de télé Al-Jazeera, une vidéo ou une photo qui sont transmises. Même si ce n’est pas le cas dans l’affaire Camatte. »
Justement, faut-il s’inquiéter de ne pas avoir de preuve de vie de Pierre Camatte ?
« Non, non, il est en vie, on le sait. Deux hypothèses : soit, c’est une stratégie des ravisseurs dans le sens où ils prennent un luxe de précautions, soit c’est parce que ceux qui le détiennent n’ont pas de moyens techniques pour le filmer… On sait systématiquement si les otages sont en vie ou pas. Lors que le Britannique Dyer a été tué il y a quelques mois, on l’a su dans les dix minutes. On sait donc s’ils sont en vie ou pas ! J’avais sorti une information sur les humanitaires espagnols, expliquant qu’un des otages était blessé. On l’a su tout de suite ! On sait toujours ce qui se passe ! Ce qu’on peut dire par contre, c’est que sa vie est en danger. »
Pourquoi est-il particulièrement en danger aujourd’hui ? On sait que Bernard Kouchner est venu lui-même sur place lundi soir peser sur le Mali pour qu’il fasse un geste déterminant dans les négociations…
« Bernard Kouchner connaît très bien le Mali. C’est un ami du président [Toumani Touré]. Il est venu, disons-le clairement, pour faire pression sur le gouvernement malien pour obtenir la libération de Pierre Camatte. Et il a été très ferme. Les ravisseurs demandent essentiellement une chose : la libération de quatre terroristes détenus par le Mali, quatre islamistes armés arrêtés par les Maliens. L’homme-clé de la négociation est un ressortissant algérien, qui est une grosse pointure dans la hiérarchie d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. La question est donc : comment le Mali peut-il libérer des terroristes qui vont reprendre les armes ? Surtout, comment le Mali peut-il expliquer aux Algériens, dont le pays subit le plus d’attaques, qu’il a libéré un leader algérien d’Al-Qaïda ? C’est le dilemme du président malien, qui a pourtant dit qu’il faisait de la libération de Pierre Camatte une affaire personnelle. Son moyen privilégié d’action, c’est son lien avec les tribus de la région, avec des autochtones qui peuvent menacer en retour les bandes armées sur leur territoire s’ils poursuivent leurs actions. Enfin, l’Algérie considère que le Mali est le maillon faible dans la lutte contre Al-Qaïda, ce que le président Touré conteste ! »
Vous dites que le dénouement de cette crise est « une question de jours ». Pourquoi ?
« Oui, de jours, pas de semaines, tous les signes convergent. Mais c’est la première fois que le Mali est embarrassé dans une prise d’otage dont on ne voit pas poindre la solution. »
Un mot sur Pierre Camatte et le Mali : il avait été adopté à Tidarmene, non ?
« Oui, oui ! C’est un Français d’Afrique, un Français de Menaka. Il était chez lui là-bas. »
Propos recueillis par Alain MORVAN.
Publié le 03/02/2010
mardi 2 février 2010
Dans le nord-est du Mali, le déminage laisse place au développement
Programme des Nations Unies- Centre de Presse-26-01-10
Dans le nord-est du Mali, le déminage laisse place au développement
mardi 2 février 2010
Tinzawatene, petite ville située dans l’extrême nord-est du Mali, s’est entièrement débarrassée des mines anti-personnel.
Aujourd’hui, la commune et ses environs sont prêts à redémarrer économiquement tandis que les populations déplacées reviennent chez elles.
Les opérations de déminage se sont achevées grâce au programme de gouvernance, sécurité et paix du gouvernement malien. Le PNUD a soutenu financièrement et techniquement cette initiative en collaboration avec la coopération suisse et luxembourgeoise.
Le déminage a été réalisé par une équipe du génie militaire malienne dans le cadre de l’opération Djiguitougou, escortée par un détachement militaire.
Située à plus de 2 000 km de Bamako, dans une zone montagneuse et désertique, Tinzawatene et la région de Kidal avaient été au centre d’un conflit armé entre rebelles touaregs et forces du gouvernement.
Le chef touareg Ibrahim Ag Bahanga en avait fait son fief, reprenant la lutte armée en dépit de la signature, l’année précédente, d’accords de paix à Alger qui avaient officiellement mis fin à la rébellion.
L’utilisation des mines, une première au Mali, avait fait de nombreuses victimes militaires et civiles et créé un mouvement de panique qui s’était traduit par la désertion des écoles et des routes.
Grâce à l’opération Djiguitougou, des fouilles ont permis de détecter les mines, des roquettes non explosées et des cartouches de fusée de signalisation.
”Grâce au déminage, 2 257 personnes ont pu réintégrer la commune, organiser la réouverture de l’école et relancer les activités économiques ”, selon Tigliana Ag Sidi, maire de Tinzawatene.
Le déminage a permis au transport de redémarrer. Aujourd’hui, les éleveurs peuvent de nouveau pratiquer la transhumance en transportant leurs bêtes et en les abreuvant au moyen de camions citernes. Cette situation a permis l’ouverture de nouveaux pâturages et de points d’eau jusqu’alors évités.
Le programme « Gouvernance partagée de la sécurité et de la paix (GPSP) » a démarré en septembre 2008 et s’étendra sur une période de 3 ans.
Son but est de créer un climat de sécurité, de stabilité et de paix qui favorise le développement durable et la lutte contre la pauvreté. Le programme est placé sous la responsabilité du Ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile.
Programme GPSP
Contributions du PNUD : 1 460 000 dollars
Contribution du Gouvernement : 160 000 dollars
Contribution du Luxembourg : 640 000 dollars
Contribution de la Suisse : 200 000 francs suisses
Dialogue inter nigérien : le Médiateur Abdul Salami Abubakar attendu à Niamey
Dialogue inter nigérien : le Médiateur Abdul Salami Abubakar attendu à Niamey
Politique
Mardi, 02 Février 2010 14:51 Le lundi 21 décembre 2009, dans l'après midi, le Général, A. A. Abubakar, Médiateur de la CDEAO pour le Niger a ouvert le dialogue inter-nigérien au Palais des Congres. A l'ouverture de ce dialogue, la CFDR affirme, qu'en venant à cette table de négociations son souci est de voir le Niger renouer avec la légalité constitutionnelle en vue de retrouver sa place dans le concert des nations. Elle appelle les nigériens à un sursaut patriotique, mettant en avant l'intérêt du pays et de son peuple au détriment de toute autre considération. C'est-à-dire pour la CFDR, la restauration de l'Etat de droit dans toute sa plénitude, les libertés fondamentales et le retour a la légalité constitutionnelle consacrée par la loi fondamentale de 9 Août 1999, le respect du droit international et les engagements auxquels notre pays a librement souscrit. En plus, la CFDR réclame la mise en place d'un gouvernement de transition, qui a pour mission : d'élaborer et soumettre à un référendum populaire une constitution consensuelle ; élaborer et adopter un code électoral consensuel ; définir un calendrier électoral et conduire les élections présidentielles, législatives et locales. Les institutions du pouvoir de transition seront composées selon les propositions de la CFDR : d'un Chef d'Etat ayant des pouvoirs protocolaires ; d'un gouvernement d'union nationale regroupant les différentes familles de l'échiquier politique et de la société civile, avec à sa tète un Premier Ministre, Chef de Gouvernement et Chef des Armées ; un conseil de transition, ayant des prérogatives législatives, et regroupant des personnalités politiques et de la société civile; une nouvelle Cour Constitutionnelle animée par des personnalités reconnues pour leur impartialité ; une commission chargée de rédiger le projet de la future constitution ainsi qu'un nouveau Code Electoral ; une nouvelle Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ; un nouveau Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Tandis que le Mouvement Populaire pour la Refondation de la République (MPRR), a expliqué que les institutions politiques de la 6éme République sont légales. Dans ce cadre, les propositions du MPRR sont suivantes : participation de l'opposition dans la gestion de l'Etat ; révision des textes (Code Electoral, Statut de l'Opposition, Conseil National de Dialogue Politique) ; calendrier des élections (départementales et régionales, mise en place du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, du Conseil Economique Social et Culturel, et du Sénat) en 2010 ; Présidentielles en 2012, Législatives en 2014 et Municipales en 2015. Pour le MPRR les changements politiques et institutionnels dans lesquels qui ont enfanté la conférence nationale souveraine se sont poursuivie tout au long des 20 ans de la démocratie nigérienne. Toutes les constitutions Républicaines affirment que la souveraineté appartient au peuple. C'est dire qu'en décidant de recourir au Référendum, le peuple nigérien a usé de son droit inaliénable et sacré de choisir les voies qui lui semblent les plus appropriées pour parvenir au développement dans la démocratie et la paix. Toutes les questions sous-jacentes ne peuvent recevoir de réponses adéquates lorsque l'on fait fi de ce postulat de départ. Pour le MPRR la question ainsi posée se ramène à un exercice qui découle naturellement de la vie dans une société de démocratie. C'est-à-dire à la gestion des divergences entre majorité et opposition, entre le pour et le contre, tout en sachant que la réponse satisfaisante ne peut résulter que du compromis possible. C'est pourquoi le MPRR se dit disposé à un échange franc, sincère et constructif dans l'intérêt supérieur de la nation dans le respect mutuel, pour aboutir à des conclusions qui permettent au Niger d'aller de l'avant. Ainsi le MPRR a garanti au Médiateur que, tout au long des travaux, son soutien ne lui fera pas défaut. Ainsi, après à peu près un mois des discutions, les deux parties se sont campées sur des positions extrémistes. Pour éviter un blocage et donner ainsi raison à ceux qui président la fin des discussions, le médiateur a sorti une feuille de route le jeudi 14 janvier 2010 et donner la possibilité aux deux parties d'aller réfléchir sur les concessions à faire et déposer ses conclusions avant la reprise du dialogue le jeudi 04 février 2010. Les propositions du médiateur se définissent en neuf points suivants :
1 - Le dialogue met en place un gouvernement intérimaire de réconciliation national (GIRN) pour une période de transition à déterminer par les deux parties en dialogue (MPRR et CFDR) ;
2 - le dialogue prend des dispositions consensuelles et les adopte pour régir la période de la transition ;
3- le Président de la République Mamadou Tandja reste en fonction jusqu'à la fin de la période de transition conformément à l'accord du dialogue ;
4- le gouvernement est dirigé par un technocrate nommé sur la base consensuelle des deux parties. Il est composé des représentants choisis par le dialogue ;
5- le gouvernement assure la gestion quotidienne des affaires de l'Etat conformément au présent accord ;
6- le Conseil National de Dialogue Politique(CNDP) est réhabilité et est en consultation permanente avec l'Assemblée Nationale. Il fait des propositions et recommandations en ce qui concerne le calendrier des élections ;
7- le gouvernement est responsable de l'établissement d'un calendrier des élections dont la tenue effective signifiera la fin du gouvernement intérimaire de réconciliation nationale. Ces processussont conduits sous la supervision d'une Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) créée par consensus ;
8- dans le cadre de la réconciliation nationale l'Assemblée Nationale est portée de 113 à 160 membres afin d'assurer la représentation de la CFDR, qui propose 47 députés au Président de la République afin de signer le décret de leur nomination ;
9- l'amnistie est accordée par le gouvernement pour les infractions politiques commises avant le dialogue demeure valable après celui-ci.
C'est sur ces propositions dénoncées par les tenants de la refondation qui servira vraisemblablement de base de départ pour la reprise du dialogue qui aura lieu en ce début du mois de février. Mais on ne voit pas comment AbdulSalami parviendra à convaincre la délégation du pouvoir à faire des concessions pouvant s'assimiler à une remise en cause des acquis de la 6ème République. Comme nous l'avions dit précédemment cela équivaudrait à un hara-kiri politique. Comment Tandja Mamadou pourra-t-il cohabiter avec un Premier Ministre issu de l'opposition jouissant de grands pouvoirs ? Le cadre du dialogue inter nigérien est maintenu mais on peut déjà imaginer l'aboutissement des ses travaux. La CFDR finira par entrer dans les rangs !
Zabeirou Souley
2 février 2010
publié le 1er février 2010
Source : La Hache
Politique
Mardi, 02 Février 2010 14:51 Le lundi 21 décembre 2009, dans l'après midi, le Général, A. A. Abubakar, Médiateur de la CDEAO pour le Niger a ouvert le dialogue inter-nigérien au Palais des Congres. A l'ouverture de ce dialogue, la CFDR affirme, qu'en venant à cette table de négociations son souci est de voir le Niger renouer avec la légalité constitutionnelle en vue de retrouver sa place dans le concert des nations. Elle appelle les nigériens à un sursaut patriotique, mettant en avant l'intérêt du pays et de son peuple au détriment de toute autre considération. C'est-à-dire pour la CFDR, la restauration de l'Etat de droit dans toute sa plénitude, les libertés fondamentales et le retour a la légalité constitutionnelle consacrée par la loi fondamentale de 9 Août 1999, le respect du droit international et les engagements auxquels notre pays a librement souscrit. En plus, la CFDR réclame la mise en place d'un gouvernement de transition, qui a pour mission : d'élaborer et soumettre à un référendum populaire une constitution consensuelle ; élaborer et adopter un code électoral consensuel ; définir un calendrier électoral et conduire les élections présidentielles, législatives et locales. Les institutions du pouvoir de transition seront composées selon les propositions de la CFDR : d'un Chef d'Etat ayant des pouvoirs protocolaires ; d'un gouvernement d'union nationale regroupant les différentes familles de l'échiquier politique et de la société civile, avec à sa tète un Premier Ministre, Chef de Gouvernement et Chef des Armées ; un conseil de transition, ayant des prérogatives législatives, et regroupant des personnalités politiques et de la société civile; une nouvelle Cour Constitutionnelle animée par des personnalités reconnues pour leur impartialité ; une commission chargée de rédiger le projet de la future constitution ainsi qu'un nouveau Code Electoral ; une nouvelle Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ; un nouveau Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Tandis que le Mouvement Populaire pour la Refondation de la République (MPRR), a expliqué que les institutions politiques de la 6éme République sont légales. Dans ce cadre, les propositions du MPRR sont suivantes : participation de l'opposition dans la gestion de l'Etat ; révision des textes (Code Electoral, Statut de l'Opposition, Conseil National de Dialogue Politique) ; calendrier des élections (départementales et régionales, mise en place du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, du Conseil Economique Social et Culturel, et du Sénat) en 2010 ; Présidentielles en 2012, Législatives en 2014 et Municipales en 2015. Pour le MPRR les changements politiques et institutionnels dans lesquels qui ont enfanté la conférence nationale souveraine se sont poursuivie tout au long des 20 ans de la démocratie nigérienne. Toutes les constitutions Républicaines affirment que la souveraineté appartient au peuple. C'est dire qu'en décidant de recourir au Référendum, le peuple nigérien a usé de son droit inaliénable et sacré de choisir les voies qui lui semblent les plus appropriées pour parvenir au développement dans la démocratie et la paix. Toutes les questions sous-jacentes ne peuvent recevoir de réponses adéquates lorsque l'on fait fi de ce postulat de départ. Pour le MPRR la question ainsi posée se ramène à un exercice qui découle naturellement de la vie dans une société de démocratie. C'est-à-dire à la gestion des divergences entre majorité et opposition, entre le pour et le contre, tout en sachant que la réponse satisfaisante ne peut résulter que du compromis possible. C'est pourquoi le MPRR se dit disposé à un échange franc, sincère et constructif dans l'intérêt supérieur de la nation dans le respect mutuel, pour aboutir à des conclusions qui permettent au Niger d'aller de l'avant. Ainsi le MPRR a garanti au Médiateur que, tout au long des travaux, son soutien ne lui fera pas défaut. Ainsi, après à peu près un mois des discutions, les deux parties se sont campées sur des positions extrémistes. Pour éviter un blocage et donner ainsi raison à ceux qui président la fin des discussions, le médiateur a sorti une feuille de route le jeudi 14 janvier 2010 et donner la possibilité aux deux parties d'aller réfléchir sur les concessions à faire et déposer ses conclusions avant la reprise du dialogue le jeudi 04 février 2010. Les propositions du médiateur se définissent en neuf points suivants :
1 - Le dialogue met en place un gouvernement intérimaire de réconciliation national (GIRN) pour une période de transition à déterminer par les deux parties en dialogue (MPRR et CFDR) ;
2 - le dialogue prend des dispositions consensuelles et les adopte pour régir la période de la transition ;
3- le Président de la République Mamadou Tandja reste en fonction jusqu'à la fin de la période de transition conformément à l'accord du dialogue ;
4- le gouvernement est dirigé par un technocrate nommé sur la base consensuelle des deux parties. Il est composé des représentants choisis par le dialogue ;
5- le gouvernement assure la gestion quotidienne des affaires de l'Etat conformément au présent accord ;
6- le Conseil National de Dialogue Politique(CNDP) est réhabilité et est en consultation permanente avec l'Assemblée Nationale. Il fait des propositions et recommandations en ce qui concerne le calendrier des élections ;
7- le gouvernement est responsable de l'établissement d'un calendrier des élections dont la tenue effective signifiera la fin du gouvernement intérimaire de réconciliation nationale. Ces processussont conduits sous la supervision d'une Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) créée par consensus ;
8- dans le cadre de la réconciliation nationale l'Assemblée Nationale est portée de 113 à 160 membres afin d'assurer la représentation de la CFDR, qui propose 47 députés au Président de la République afin de signer le décret de leur nomination ;
9- l'amnistie est accordée par le gouvernement pour les infractions politiques commises avant le dialogue demeure valable après celui-ci.
C'est sur ces propositions dénoncées par les tenants de la refondation qui servira vraisemblablement de base de départ pour la reprise du dialogue qui aura lieu en ce début du mois de février. Mais on ne voit pas comment AbdulSalami parviendra à convaincre la délégation du pouvoir à faire des concessions pouvant s'assimiler à une remise en cause des acquis de la 6ème République. Comme nous l'avions dit précédemment cela équivaudrait à un hara-kiri politique. Comment Tandja Mamadou pourra-t-il cohabiter avec un Premier Ministre issu de l'opposition jouissant de grands pouvoirs ? Le cadre du dialogue inter nigérien est maintenu mais on peut déjà imaginer l'aboutissement des ses travaux. La CFDR finira par entrer dans les rangs !
Zabeirou Souley
2 février 2010
publié le 1er février 2010
Source : La Hache
Mauritanie: dialogue en prison avec les jidahistes les plus "endurcis"
02/02/2010 18:58
NOUAKCHOTT, 2 fév 2010 (AFP) -
Mauritanie: dialogue en prison avec les jidahistes les plus "endurcis"Le dialogue "spirituel" lancé en janvier à la prison de Nouakchott entre des théologiens mandatés par le gouvernement et des détenus salafistes est entré dans une nouvelle phase et se limite à présent aux jihadistes les plus "endurcis", a-t-on appris mardi de source gouvernementale.
"Le gouvernement a décidé de réduire la commission chargée du dialogue à trois érudits seulement (au lieu de 20) et de limiter la discussion aux éléments les plus durs" parmi les présumés combattants islamistes en instance de jugement, a confié à l'AFP un membre de la commission officielle.
Cette source gouvernementale assure que le dialogue, lancé le 18 janvier, est "très avancé" et que le cercle des "jihadistes endurcis" se "réduit comme peau de chagrin".
"Ils ne sont plus que sept à huit personnes à défendre les idées extrémistes. Avec la patience nécessaire, seuls les plus fervents idéologues peuvent échapper à la force de nos arguments", a-t-il soutenu.
Ce responsable, qui a souhaité gardé l'anonymat, a indiqué que les discussions avaient essentiellement porté sur "les principes du takfir (apostasie) et du jihad" (guerre sainte) par lesquels le groupe justifie ses actions contre ses ennemis.
Parmi "les plus durs", qui font l'objet des efforts de persuasion des érudits, figure "l'Emir du groupe", Al-Khadim Ould Semman, qui avait exhibé une pancarte portant le nom d'Al-Qaïda durant la cérémonie d'ouverture du dialogue.
Il est détenu depuis 2008, dans le cadre de l'enquête sur les assassinats de quatre Français en 2007 et une fusillade à Nouakchott en 2008 qui avait fait un mort parmi les forces de l'ordre.
"Je parle au nom de ceux qui portent les armes pour combattre les mécréants et leurs accolytes parmi les dirigeants dans les pays musulmans", avait lancé Ould Semman le 18 janvier.
Le gouvernement semble compter sur ce dialogue pour contribuer à décourager les jeunes Mauritaniens voués à la pauvreté et au désoeuvrement qui seraient prêts à rejoindre les réseaux terroristes.
NOUAKCHOTT, 2 fév 2010 (AFP) -
Mauritanie: dialogue en prison avec les jidahistes les plus "endurcis"Le dialogue "spirituel" lancé en janvier à la prison de Nouakchott entre des théologiens mandatés par le gouvernement et des détenus salafistes est entré dans une nouvelle phase et se limite à présent aux jihadistes les plus "endurcis", a-t-on appris mardi de source gouvernementale.
"Le gouvernement a décidé de réduire la commission chargée du dialogue à trois érudits seulement (au lieu de 20) et de limiter la discussion aux éléments les plus durs" parmi les présumés combattants islamistes en instance de jugement, a confié à l'AFP un membre de la commission officielle.
Cette source gouvernementale assure que le dialogue, lancé le 18 janvier, est "très avancé" et que le cercle des "jihadistes endurcis" se "réduit comme peau de chagrin".
"Ils ne sont plus que sept à huit personnes à défendre les idées extrémistes. Avec la patience nécessaire, seuls les plus fervents idéologues peuvent échapper à la force de nos arguments", a-t-il soutenu.
Ce responsable, qui a souhaité gardé l'anonymat, a indiqué que les discussions avaient essentiellement porté sur "les principes du takfir (apostasie) et du jihad" (guerre sainte) par lesquels le groupe justifie ses actions contre ses ennemis.
Parmi "les plus durs", qui font l'objet des efforts de persuasion des érudits, figure "l'Emir du groupe", Al-Khadim Ould Semman, qui avait exhibé une pancarte portant le nom d'Al-Qaïda durant la cérémonie d'ouverture du dialogue.
Il est détenu depuis 2008, dans le cadre de l'enquête sur les assassinats de quatre Français en 2007 et une fusillade à Nouakchott en 2008 qui avait fait un mort parmi les forces de l'ordre.
"Je parle au nom de ceux qui portent les armes pour combattre les mécréants et leurs accolytes parmi les dirigeants dans les pays musulmans", avait lancé Ould Semman le 18 janvier.
Le gouvernement semble compter sur ce dialogue pour contribuer à décourager les jeunes Mauritaniens voués à la pauvreté et au désoeuvrement qui seraient prêts à rejoindre les réseaux terroristes.
NIGERIA • Le pétrole n'est pas éternel
NIGERIA •
Le pétrole n'est pas éternel
01.02.2010
Selon les géologues, les 30 milliards de barils de pétrole dont regorge le sous-sol nigérian seront épuisés dans vingt-neuf ans. Pour le Daily Trust, l'exploitation de pétrole pourrait cependant être interrompue bien avant en raison de la sous-exploitation des réserves. Cela s'explique notamment par les violences récurrentes dans la région du delta du Niger, mais surtout par le manque d'investissements de la part de l'Etat. Le gouvernement remplit ses caisses avec l'argent du pétrole mais n'investit pas dans la recherche pétrolière. S'il n'augmente pas sa production, le Nigeria pourrait bientôt être exclu de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Risque de Scission et de Guerre au Soudan
Risque de Scission et de Guerre au Soudan
Publié le février 2, 2010
par:TOULOUSE7.com
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a souligné ce weekend à Addis-Abeba, lors d’une réunion de l’Union africaine sur le Soudan, que les élections et les référendums prévus en 2010 dans plusieurs provinces du pays, Sud-Soudan, Abyei et Darfour, n’étaient pas une fin en soi.
en 6 ans 300.000 personnes auraient été tuées et 2,7 millions déplacées
« Les référendums prévu au Sud-Soudan et à Abyei doivent se dérouler sans entraves et leur résultat devra être scrupuleusement respecté », a-t-il rappelé, tout en exhortant les parties à intensifier leurs efforts pour rendre l’unité attractive.
L’organisation des élections, les premières à être multipartites depuis plus de deux décennies, est l’un des éléments clés de l’Accord de paix global, signé le 9 janvier 2005, mettant fin à la guerre civile entre le Nord et le Sud du Soudan.
De grandes parties du Soudan n’étaient pas en mesure de prendre part à des élections pendant cette guerre civile, qui a entraîné la mort d’au moins 2 millions de personnes et déplacé 4 millions d’autres.
« A cet égard, j’appelle les parties à trouver un accord sur les arrangements essentiels post-référendum », a dit le Secrétaire général.
Concernant le Darfour, où des élections sont également prévues en 2010, il a souligné que les élections ne devaient pas être perçues comme la solution à tous les problèmes actuels.
« Même s’il y a un réel besoin de concessions et de consensus dans les discussions de Doha qui se poursuivent, nous devons nous souvenir que la paix au Darfour ne pourra pas durer sans justice », a-t-il souligné.
Les pourparlers de paix au Darfour, organisés sous les auspices du médiateur conjoint de l’Union africaine et de l’ONU, Djibril Bassolé, se déroulent à Doha, au Qatar, avec la participation d’organisations de la société civile de cette région de l’ouest du Soudan où 300.000 personnes auraient été tuées et 2,7 millions déplacées depuis le début des combats entre les forces gouvernementales et les milices Janjawids, en 2003.
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Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a souligné ce weekend à Addis-Abeba, lors d’une réunion de l’Union africaine sur le Soudan, que les élections et les référendums prévus en 2010 dans plusieurs provinces du pays, Sud-Soudan, Abyei et Darfour, n’étaient pas une fin en soi.
en 6 ans 300.000 personnes auraient été tuées et 2,7 millions déplacées
« Les référendums prévu au Sud-Soudan et à Abyei doivent se dérouler sans entraves et leur résultat devra être scrupuleusement respecté », a-t-il rappelé, tout en exhortant les parties à intensifier leurs efforts pour rendre l’unité attractive.
L’organisation des élections, les premières à être multipartites depuis plus de deux décennies, est l’un des éléments clés de l’Accord de paix global, signé le 9 janvier 2005, mettant fin à la guerre civile entre le Nord et le Sud du Soudan.
De grandes parties du Soudan n’étaient pas en mesure de prendre part à des élections pendant cette guerre civile, qui a entraîné la mort d’au moins 2 millions de personnes et déplacé 4 millions d’autres.
« A cet égard, j’appelle les parties à trouver un accord sur les arrangements essentiels post-référendum », a dit le Secrétaire général.
Concernant le Darfour, où des élections sont également prévues en 2010, il a souligné que les élections ne devaient pas être perçues comme la solution à tous les problèmes actuels.
« Même s’il y a un réel besoin de concessions et de consensus dans les discussions de Doha qui se poursuivent, nous devons nous souvenir que la paix au Darfour ne pourra pas durer sans justice », a-t-il souligné.
Les pourparlers de paix au Darfour, organisés sous les auspices du médiateur conjoint de l’Union africaine et de l’ONU, Djibril Bassolé, se déroulent à Doha, au Qatar, avec la participation d’organisations de la société civile de cette région de l’ouest du Soudan où 300.000 personnes auraient été tuées et 2,7 millions déplacées depuis le début des combats entre les forces gouvernementales et les milices Janjawids, en 2003.
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La Croix-Rouge toujours préoccupée pour ses employés enlevés au Tchad et au Soudan
La Croix-Rouge toujours préoccupée pour ses employés enlevés au Tchad et au Soudan
(AFP) – Il y a 3 jours
LIBREVILLE — Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a réitéré ses préoccupations pour deux de ses employés français enlevés au Tchad et au Soudan, dans un message consulté par l'AFP samedi, au 100e jour de détention de l'un des otages.
"Nous restons très préoccupés par les conditions de détention de nos collègues (Gauthier Lefèvre et Laurent Maurice) et le traitement qui leur est réservé", a déclaré Daniel Duvillard, chef des opérations du CICR pour l'Afrique de l'Est sur le site internet de la Croix-Rouge.
Samedi marque "le 100e jour de captivité" de Gauthier Lefèvre, également détenteur de la nationalité britannique, enlevé le 22 octobre au Darfour (ouest du Soudan), a-t-il souligné. Laurent Maurice a, lui, été kidnappé le 9 novembre dans l'est du Tchad.
"Nous continuons de faire tout notre possible pour que nos collègues soient rapidement libérés sains et saufs. Nous sommes en contact avec les ravisseurs et les autorités nationales et locales, et nous suivons de près l'évolution de la situation", a affirmé Daniel Duvillard, sans fournir de détails sur les actions menées ou en cours.
Selon le CICR, Gauthier Lefèvre a été enlevé au Darfour-Ouest, près de la frontière avec le Tchad, alors qu'il circulait dans un convoi de deux véhicules marqués du logo de la Croix-Rouge. Laurent Maurice a été capturé par plusieurs hommes armés dans le village tchadien de Kawa, à une dizaine de kilomètres du Soudan.
Un groupe peu connu du Darfour, se présentant comme "les Aigles de libération de l'Afrique", a revendiqué le rapt de Laurent Maurice et réclamé un million d'euros pour le libérer. Ce groupe a aussi dit avoir capturé deux humanitaires français de l'ONG Triangle GH kidnappés à Birao (nord de la Centrafrique), proche du Darfour.
Suite à ces enlèvements, le CICR a réduit "sa présence sur le terrain" au Tchad et au Soudan, a rappelé Daniel Duvillard.
Cependant, "nous nous efforçons de maintenir les services de base que personne d'autre n'est en mesure de fournir", notamment dans des zones reculées "où très peu d'autres organisations peuvent accéder", a-t-il ajouté.
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La société d'ingénierie-construction Dessau a obtenu en sous-traitance un contrat de 38,8M$ dans le secteur ferroviaire en Algérie.
Argent
La société d'ingénierie-construction Dessau a obtenu en sous-traitance un contrat de 38,8M$ dans le secteur ferroviaire en Algérie. La ville d'Alger La firme montréalaise réalisera les études d'avant-projet sommaire et détaillé pour la réalisation d'une nouvelle ligne à double voie électrifiée d'une longueur de 170 km entre les villes de Bordj Bou Arreridj et Thenia dans le nord-est de l'Algérie.
L'équipe de projet de Dessau aura notamment à définir et concevoir un tracé visant à diminuer les temps de parcours entre Alger et Constantine.
En outre, Dessau aura le mandat de concevoir les ponts, viaducs, les ouvrages de drainage, les rétablissements des routes et voies ferrées, les installations de signalisation et de télécommunications, les infrastructures et équipements pour l'électrification de la voie et de définir les caractéristiques des tunnels et de leurs équipements.
Ce contrat s'inscrit dans le cadre d'un projet total de 2,3G$ mis de l'avant par l'Agence Nationale d'Études et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires d'Algérie. Il a été accordé à Dessau par le groupe sino-turc CCECC-OZGUN qui a remporté le mandat.
Une cinquantaine d'ingénieurs canadiens et algériens seront mis à profit pour ce projet dirigé par des Chinois, en collaboration avec des Turcs, au Maghreb.
La société d'ingénierie-construction Dessau a obtenu en sous-traitance un contrat de 38,8M$ dans le secteur ferroviaire en Algérie. La ville d'Alger La firme montréalaise réalisera les études d'avant-projet sommaire et détaillé pour la réalisation d'une nouvelle ligne à double voie électrifiée d'une longueur de 170 km entre les villes de Bordj Bou Arreridj et Thenia dans le nord-est de l'Algérie.
L'équipe de projet de Dessau aura notamment à définir et concevoir un tracé visant à diminuer les temps de parcours entre Alger et Constantine.
En outre, Dessau aura le mandat de concevoir les ponts, viaducs, les ouvrages de drainage, les rétablissements des routes et voies ferrées, les installations de signalisation et de télécommunications, les infrastructures et équipements pour l'électrification de la voie et de définir les caractéristiques des tunnels et de leurs équipements.
Ce contrat s'inscrit dans le cadre d'un projet total de 2,3G$ mis de l'avant par l'Agence Nationale d'Études et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires d'Algérie. Il a été accordé à Dessau par le groupe sino-turc CCECC-OZGUN qui a remporté le mandat.
Une cinquantaine d'ingénieurs canadiens et algériens seront mis à profit pour ce projet dirigé par des Chinois, en collaboration avec des Turcs, au Maghreb.
Informatique: Connecter les universités africaines
Informatique: Connecter les universités africaines
Actualités - Science
Afrique en ligne
Internet Informatique - L'Union africaine (UA) souhaite dès 2010 connecter certaines universités africaines à la bande passante afin de favoriser la recherche scientifique sur le continent, a appris mardi la PANA, en marge du 14ème Sommet de l'organisation panafricaine qui se tient à Addis Abeba, la capitale éthiopienne.
Selon M. Ahmad Hamdy, du Département des ressources humaines de l'UA, la connexion des universités africaines s'inscrit dans un vaste programme de soutien à la recherche scientifique qui bénéficie d'un financement de l'Union européenne (UE) estimée à près de 15 millions d'euros.
"Les problèmes d'accès aux ressources scientifiques disponibles grâce aux Technologies de l'information et de la communication (TIC) handicapent les travaux de recherche de nos universités, même les plus performantes; nous allons les aider à les surmonter grâce à la bande passante", a-t-il.
L'UA a par ailleurs annoncé la création prochaine d'une université panafricaine afin de conforter la recherche scientifique et l'enseignement supérieur en Afrique.
L'organisation panafricaine s'est également dotée d'un prix d'excellence scientifique comprenant un chèque de 100 000 dollars US, un certificat et une médaille d'or. Le prix a été attribué cette année à deux chercheurs sud- africains.
Actualités - Science
Afrique en ligne
Internet Informatique - L'Union africaine (UA) souhaite dès 2010 connecter certaines universités africaines à la bande passante afin de favoriser la recherche scientifique sur le continent, a appris mardi la PANA, en marge du 14ème Sommet de l'organisation panafricaine qui se tient à Addis Abeba, la capitale éthiopienne.
Selon M. Ahmad Hamdy, du Département des ressources humaines de l'UA, la connexion des universités africaines s'inscrit dans un vaste programme de soutien à la recherche scientifique qui bénéficie d'un financement de l'Union européenne (UE) estimée à près de 15 millions d'euros.
"Les problèmes d'accès aux ressources scientifiques disponibles grâce aux Technologies de l'information et de la communication (TIC) handicapent les travaux de recherche de nos universités, même les plus performantes; nous allons les aider à les surmonter grâce à la bande passante", a-t-il.
L'UA a par ailleurs annoncé la création prochaine d'une université panafricaine afin de conforter la recherche scientifique et l'enseignement supérieur en Afrique.
L'organisation panafricaine s'est également dotée d'un prix d'excellence scientifique comprenant un chèque de 100 000 dollars US, un certificat et une médaille d'or. Le prix a été attribué cette année à deux chercheurs sud- africains.
Economie: Un plan de développement de 130 milliards de dollars en Libye
Economie: Un plan de développement de 130 milliards de dollars en Libye
Actualités - Economie Economie Libye - La valeur totale des contrats relatifs aux projets à exécuter dans le cadre du programme national libyen de développement a atteint 137,7 milliards de dinars libyens, environ 130 milliards de dollars américains, portant sur 2283 contrats concernant 1948 projets, annoncent des sources proches du comité populaire général libyen.
Les mêmes sources, citées par la version électronique du journal libyen Oyia, révèlent que 39,433 milliards de dinars ont été dépensés jusqu'en fin 2009 englobant des projets qui ont été réalisés et d'autres en cours d'exécution.
Le coût de l'ensemble des projets en cours d'exécution a été estimé à 98,287 milliards de dinars, alors que 73,955 milliards de dollars seront consentis pour les trois prochaines années dont la majorité sera parachevée en 2012.
Plusieurs projets, notamment ceux portant sur l'électricité, les chemins de fer et les services, seront parachevés après 2012 pour une valeur estimée à 24,332 milliards de dinars.
D'autre part, les projets s'inscrivant dans le programme de développement englobent aussi les projets d'habitat pour lesquels 78,20 milliards de dinars ont été relatifs à 1.430 projets, tandis que le reste des engagements financiers a atteint 64,43 milliards de dinars en plus des projets d'électrification que ce soit pour la production, le transport ou le contrôle, ainsi que ceux de la distribution pour une valeur de 15,9 milliards de dinars.
Le coût total des projets de chemin de fer sont de 9,711 milliards de dinars, tandis que les projets des communication concernant la construction d'aéroports, de ports, de routes et de ponts, la valeur des projets a atteint 13,948 milliards de dinars.
Le Conseil national libyen de la planification a adopté, au cours de sa réunion en fin 2009, le budget triennal 2010, 2011 et 2012 pour une valeur de 85 milliards de dinars libyens pour les projets de développement répartis en raison de 29,34 milliards dinars pour 2010, 27,7 milliards pour 2011 et 29,9 milliards pour 2012.
Tripoli - Pana 02/02/2010
Actualités - Economie Economie Libye - La valeur totale des contrats relatifs aux projets à exécuter dans le cadre du programme national libyen de développement a atteint 137,7 milliards de dinars libyens, environ 130 milliards de dollars américains, portant sur 2283 contrats concernant 1948 projets, annoncent des sources proches du comité populaire général libyen.
Les mêmes sources, citées par la version électronique du journal libyen Oyia, révèlent que 39,433 milliards de dinars ont été dépensés jusqu'en fin 2009 englobant des projets qui ont été réalisés et d'autres en cours d'exécution.
Le coût de l'ensemble des projets en cours d'exécution a été estimé à 98,287 milliards de dinars, alors que 73,955 milliards de dollars seront consentis pour les trois prochaines années dont la majorité sera parachevée en 2012.
Plusieurs projets, notamment ceux portant sur l'électricité, les chemins de fer et les services, seront parachevés après 2012 pour une valeur estimée à 24,332 milliards de dinars.
D'autre part, les projets s'inscrivant dans le programme de développement englobent aussi les projets d'habitat pour lesquels 78,20 milliards de dinars ont été relatifs à 1.430 projets, tandis que le reste des engagements financiers a atteint 64,43 milliards de dinars en plus des projets d'électrification que ce soit pour la production, le transport ou le contrôle, ainsi que ceux de la distribution pour une valeur de 15,9 milliards de dinars.
Le coût total des projets de chemin de fer sont de 9,711 milliards de dinars, tandis que les projets des communication concernant la construction d'aéroports, de ports, de routes et de ponts, la valeur des projets a atteint 13,948 milliards de dinars.
Le Conseil national libyen de la planification a adopté, au cours de sa réunion en fin 2009, le budget triennal 2010, 2011 et 2012 pour une valeur de 85 milliards de dinars libyens pour les projets de développement répartis en raison de 29,34 milliards dinars pour 2010, 27,7 milliards pour 2011 et 29,9 milliards pour 2012.
Tripoli - Pana 02/02/2010
Le fils de Mouammar Kadhafi se heurte aux conservateurs libyens
Le fils de Mouammar Kadhafi se heurte aux conservateurs libyens
Par Reuters, publié le 01/02/2010 à 16:44
RABAT - Saïf al Islam, fils du colonel Mouammar Kadhafi, connu pour ses opinions réformatrices et son ouverture en direction de l'Occident, doit faire face à une opposition des conservateurs libyens qui cherchent à retarder son accession à la tête du gouvernement.
Au mois d'octobre, al Islam avait été désigné coordinateur général des "directions populaires", une instance regroupant depuis les années 1980 les personnalités politiques, économiques et tribales les plus influentes du pays.
Cette nomination aurait dû faire d'al Islam le deuxième personnage le plus important de l'Etat en lui confiant "toutes les prérogatives pour bâtir la Libye du futur".
Mais Saïf al Islam, qui a joué un rôle clé dans le réchauffement des relations entre Tripoli et l'Occident, n'a toujours pas pris ses fonctions et la question n'a pas été soulevée le mois dernier devant le Congrès général du peuple (CGP), principal organe consultatif du pays.
En décembre, deux journaux du groupe de presse Al Ghad dont al Islam avait soutenu la création ont été contraints de suspendre la publication de leur version papier.
Les journaux avaient publié des articles sur des affaires de corruption présumée. Al Ghad avait expliqué avoir été l'objet de pressions très fortes de la part de l'imprimeur, une entreprise d'Etat, et de dirigeants libyens qui lui reprochaient un article sur un remaniement ministériel à venir.
Un haut responsable libyen, s'exprimant sous le sceau de l'anonymat dans le journal Asharq al Awsat, a expliqué qu'al Islam n'était pas près d'assumer un rôle au sein du gouvernement et qu'il s'en tenait à sa décision, prise en 2008, de se retirer de la vie publique.
Des observateurs font valoir que Saïf al Islam se contente peut-être d'attendre son heure.
"Nous croyons que le Guide (Kadhafi) continue de souhaiter que Saïf al Islam devienne le coordinateur des directions populaires et qu'il prenne en charge la gestion des affaires nationales au quotidien", estime Charles Gurdon, expert des questions libyennes au sein du cabinet de conseil Menas Associates.
IMAGE DE RÉFORMATEUR
Les analystes notent qu'al Islam doit s'assurer d'un soutien de l'opinion publique s'il veut réussir à mettre la vieille garde sur la touche et imposer son autorité à des personnalités influentes comme le ministre des Affaires étrangères, Musa Kusa, et l'ancien chef du renseignement, Abdullah Senusi.
Ses partisans affirment qu'Islam entrera au gouvernement lorsqu'auront été instaurées une certaine dose de liberté politique dans le pays et un peu plus de transparence dans les institutions.
Depuis plusieurs années, Islam cultive une image de réformateur décidé à s'attaquer au pouvoir des apparatchiks dans un pays qui est sorti de plusieurs années d'isolement diplomatique et qui a commencé à coopérer avec l'Occident sur des questions de sécurité et d'immigration.
Des entreprises comme BP ou Exxon Mobil investissent des milliards de dollars pour exploiter les ressources pétrolières libyennes.
Mais cette ouverture et la fin des sanctions ne se sont pas traduites par une ouverture politique, les conservateurs restant déterminés à dresser des obstacles sur la route qui pourrait mener Islam à succéder à son père.
"La plupart des projets (d'Islam) ont échoué parce que... les oligarques cherchent à saper tous les projets de développement voulus par Saïf et dont les Libyens ont besoin", écrit l'analyste politique, Tahani Darb, sur le site réformateur Jeel-Libya.
Les partisans d'une réforme institutionnelle font toutefois valoir qu'Islam a plus de chance de prendre la tête du gouvernement que ses frères, comme Mutassim Kadhafi, conseiller à la sécurité nationale, dont les apparitions publiques sont très rares.
Mobilisation française pour sauver Pierre Camatte
Mobilisation française pour sauver Pierre Camatte
01/02/2010
De proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy se pressent à Bamako pour négocier la libération du Français enlevé en novembre 2009 dans le nord du Mali. L'organisation responsable de son rapt a décidé de repousser à une date indéterminée son exécution, prévue initialement le 31 janvier.
Les ravisseurs du Français Pierre Camatte, kidnappé le 26 novembre 2009 dans le nord du Mali, ont repoussé leur ultimatum, qui arrivait à expiration dans la nuit d'avant-hier. Selon un négociateur malien, le groupe, affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a prolongé son ultimatum pour une durée indéterminée.
La même source, qui se pare du titre d'intermédiaire, a affirmé avoir mis au courant le gouvernement du Mali, qui transmettra à son tour le message des ravisseurs aux émissaires français. Cela donne une idée des tractations tous azimuts enclenchées discrètement depuis le début avec les groupes armés.
"L'ultimatum a été repoussé par Al-Qaida. J'ai donné l'information au gouvernement malien, qui a communiqué avec la France ", a précisé cette source, qui est au cœur des tractations et s'exprime sous le couvert de l'anonymat. Mieux encore, le porte-parole des ravisseurs presse les négociateurs français de répondre aux exigences du groupe d'AQMI. "Il faut qu'on fasse vite pour trouver une solution", a ajouté ce responsable.
"Les gens d'AQMI demandent en tout cas la libération très rapide de quatre de leurs hommes qui sont prisonniers au Mali. Ils ne demandent rien d'autre", a ajouté la même source. Selon une autre source proche du dossier, Paris a dépêché à Bamako plusieurs émissaires, dont des proches collaborateurs du président français, Nicolas Sarkozy, pour obtenir la libération de l'otage, le premier otage français détenu par AQMI.
Toutefois, vu la discrétion totale qui entoure les négociations, on ignore si une demande de rançon secrète a été annexée à l'exigence rendue publique. Une source proche des intermédiaires négociant la libération du Français avait également évoqué une rançon, rapidement démentie par le négociateur malien.
"Les gens qui avaient parlé de rançon sont des escrocs qui se disaient intermédiaires mais voulaient seulement empocher l'argent", s'est empressé d'annoncer le négociateur. Ce dernier a même affirmé un peu plus tôt qu'"il avait l'espoir que la vie de l'otage français soit épargnée".
Les menaces d'AQMI sont prises au sérieux, d'autant plus qu'un otage britannique, Edwen Dyer, a été exécuté au début de juin dernier. Les ravisseurs avaient d'abord donné aux autorités britanniques un ultimatum de vingt jours pour libérer le Jordanien Abou Qatada, emprisonné en Grande-Bretagne. Ce délai avait été prolongé de quinze jours, puis l'otage avait été exécuté à la suite du refus de Londres de céder au chantage.
Par ailleurs, le rapt de Pierre Camatte a été suivi de l'enlèvement en Mauritanie de trois humanitaires espagnols, le 29 novembre dernier, et de deux Italiens, le 18 décembre, dont une femme originaire du Burkina Faso. Cette nébuleuse avait menacé, le 10 janvier, d'exécuter le Français Pierre Camatte si quatre de ses combattants (deux Mauritaniens, un Algérien et un Burkinabé) détenus au Mali n'étaient pas libérés d'ici au 30 janvier.
Pour rappel, quatre touristes français avaient été assassinés dans le sud de la Mauritanie en décembre 2008. Et, début août 2009, un jeune kamikaze mauritanien s'était fait exploser près de l'ambassade de France à Nouakchott. Deux gendarmes français avaient été blessés.
Courrier International
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PS: Ceux qui ont vendu Pierre Camatte à l'AQMI et qui jouent le rôle de négociateurs doivent savoir que l'histoire les rattrapera tôt ou tard
01/02/2010
De proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy se pressent à Bamako pour négocier la libération du Français enlevé en novembre 2009 dans le nord du Mali. L'organisation responsable de son rapt a décidé de repousser à une date indéterminée son exécution, prévue initialement le 31 janvier.
Les ravisseurs du Français Pierre Camatte, kidnappé le 26 novembre 2009 dans le nord du Mali, ont repoussé leur ultimatum, qui arrivait à expiration dans la nuit d'avant-hier. Selon un négociateur malien, le groupe, affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a prolongé son ultimatum pour une durée indéterminée.
La même source, qui se pare du titre d'intermédiaire, a affirmé avoir mis au courant le gouvernement du Mali, qui transmettra à son tour le message des ravisseurs aux émissaires français. Cela donne une idée des tractations tous azimuts enclenchées discrètement depuis le début avec les groupes armés.
"L'ultimatum a été repoussé par Al-Qaida. J'ai donné l'information au gouvernement malien, qui a communiqué avec la France ", a précisé cette source, qui est au cœur des tractations et s'exprime sous le couvert de l'anonymat. Mieux encore, le porte-parole des ravisseurs presse les négociateurs français de répondre aux exigences du groupe d'AQMI. "Il faut qu'on fasse vite pour trouver une solution", a ajouté ce responsable.
"Les gens d'AQMI demandent en tout cas la libération très rapide de quatre de leurs hommes qui sont prisonniers au Mali. Ils ne demandent rien d'autre", a ajouté la même source. Selon une autre source proche du dossier, Paris a dépêché à Bamako plusieurs émissaires, dont des proches collaborateurs du président français, Nicolas Sarkozy, pour obtenir la libération de l'otage, le premier otage français détenu par AQMI.
Toutefois, vu la discrétion totale qui entoure les négociations, on ignore si une demande de rançon secrète a été annexée à l'exigence rendue publique. Une source proche des intermédiaires négociant la libération du Français avait également évoqué une rançon, rapidement démentie par le négociateur malien.
"Les gens qui avaient parlé de rançon sont des escrocs qui se disaient intermédiaires mais voulaient seulement empocher l'argent", s'est empressé d'annoncer le négociateur. Ce dernier a même affirmé un peu plus tôt qu'"il avait l'espoir que la vie de l'otage français soit épargnée".
Les menaces d'AQMI sont prises au sérieux, d'autant plus qu'un otage britannique, Edwen Dyer, a été exécuté au début de juin dernier. Les ravisseurs avaient d'abord donné aux autorités britanniques un ultimatum de vingt jours pour libérer le Jordanien Abou Qatada, emprisonné en Grande-Bretagne. Ce délai avait été prolongé de quinze jours, puis l'otage avait été exécuté à la suite du refus de Londres de céder au chantage.
Par ailleurs, le rapt de Pierre Camatte a été suivi de l'enlèvement en Mauritanie de trois humanitaires espagnols, le 29 novembre dernier, et de deux Italiens, le 18 décembre, dont une femme originaire du Burkina Faso. Cette nébuleuse avait menacé, le 10 janvier, d'exécuter le Français Pierre Camatte si quatre de ses combattants (deux Mauritaniens, un Algérien et un Burkinabé) détenus au Mali n'étaient pas libérés d'ici au 30 janvier.
Pour rappel, quatre touristes français avaient été assassinés dans le sud de la Mauritanie en décembre 2008. Et, début août 2009, un jeune kamikaze mauritanien s'était fait exploser près de l'ambassade de France à Nouakchott. Deux gendarmes français avaient été blessés.
Courrier International
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PS: Ceux qui ont vendu Pierre Camatte à l'AQMI et qui jouent le rôle de négociateurs doivent savoir que l'histoire les rattrapera tôt ou tard
Les relations se tendent entre l’Algérie et le Mali
ATT n'est pas venu au sommet de l'UA et selon RFI (02 02 2010), "Les relations se tendent entre l’Algérie et le Mali." (par les envoyés spéciaux à Addis Abeba de RFI, Christophe Boisbouvier et Jean-Karim Fall).
Les relations se tendent entre l’Algérie et le Mali
Selon les Algériens, le Mali ferait preuve de faiblesse à l’égard des combattants d’Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi). Ils expliquent que dans la lutte contre les islamistes le Niger serait, lui, beaucoup plus coopératif. D’ailleurs, soulignent-t-ils, si les combattants d’al-Qaïda n’ont pas élu domicile dans le désert nigérien, ce n’est pas par hasard.
Alger critique également les médiations engagées par le Mali pour la libération d’otages occidentaux qui se terminent par le versement de rançons. « Les Maliens participent indirectement au financement d’al-Qaïda », affirme un diplomate algérien. Côté malien, on balaye d’un revers de main ces critiques. « C’est un mauvais procès », déclare indigné un diplomate malien. « Personne ne contrôle ces islamistes, y compris l’Algérie avec les moyens militaires dont elle dispose », explique-t-on côté malien.
Bamako estime ne pas avoir de leçon à recevoir en matière de coopération antiterroriste. Des agents de renseignement algérien auraient été invités à Bamako pour interroger des islamistes incarcérés au Mali.
En outre, les militaires algériens n’auraient jamais exercés le droit de poursuite dont ils jouissent après un accord avec le Mali.
Enfin, c’est pour des raisons humanitaires et à la demande des pays dont les otages sont ressortissants, que le Mali joue les médiateurs, souligne-t-on côté malien.
Les relations se tendent entre l’Algérie et le Mali
Selon les Algériens, le Mali ferait preuve de faiblesse à l’égard des combattants d’Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi). Ils expliquent que dans la lutte contre les islamistes le Niger serait, lui, beaucoup plus coopératif. D’ailleurs, soulignent-t-ils, si les combattants d’al-Qaïda n’ont pas élu domicile dans le désert nigérien, ce n’est pas par hasard.
Alger critique également les médiations engagées par le Mali pour la libération d’otages occidentaux qui se terminent par le versement de rançons. « Les Maliens participent indirectement au financement d’al-Qaïda », affirme un diplomate algérien. Côté malien, on balaye d’un revers de main ces critiques. « C’est un mauvais procès », déclare indigné un diplomate malien. « Personne ne contrôle ces islamistes, y compris l’Algérie avec les moyens militaires dont elle dispose », explique-t-on côté malien.
Bamako estime ne pas avoir de leçon à recevoir en matière de coopération antiterroriste. Des agents de renseignement algérien auraient été invités à Bamako pour interroger des islamistes incarcérés au Mali.
En outre, les militaires algériens n’auraient jamais exercés le droit de poursuite dont ils jouissent après un accord avec le Mali.
Enfin, c’est pour des raisons humanitaires et à la demande des pays dont les otages sont ressortissants, que le Mali joue les médiateurs, souligne-t-on côté malien.
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