Poème :Journée mondiale pour l'élimination des violences faites aux femmes
Pauvre femme
Je ressens tes souffrances,
Quand tu donnes la naissance.
Au Sud comme au Nord,
Ton cri est très fort.
Dans quelques horizons,
En mauvaise raison,
Sans soins, sans défense,
Tu meurs en silence.
Quand l’époux te répudie,
C’est alors la perfidie ;
Ton ménage s’affaisse,
Ton mariage s’écroule.
Toi longtemps mère épouse,
Par la faute d’un mari Satan,
Tu es risée de la société,
L’injustice brise tes qualités,
Dans un monde sans aspect,
Tu es en quête de ton respect.
Oh femme ! Oh mère !
Ne sois pas désolée,
Deviens plus enchantée,
Toute l’humanité t’écoute,
Je te défends sans doute,
J‘ évite tes souffrances,
Je lutte sans intermittences,
Pour
Qu’on promulgue des lois,
Qu’on respecte tes droits,
Qu’on ne voie tes larmes,
Qu’on t’épargne ces armes :
Les insultes, les sévices,
Les fausses couches,
Les maris farouches.
Sachant que mon bonheur,
Est le fruit de ta chaleur,
Je te protège, accouche.
Femme mère !
Si tu n’es pas intégrée,
Il n’y aurait pas de progrès.
Moussa Elékou, Juriste
Conseiller technique en Droits Humains, ANDDH/Agadez
contacter Moussa Elekou :
moussa_ag_elekou@yahoo.fr
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