dimanche 18 octobre 2009

Concert de Solidarité pour les sinistrés d'Agadez


Concert de Solidarité pour les sinistrés d'Agadez
Type : Musique/Arts - Concert
Réseau : Mondial
Date : vendredi 6 novembre 2009
Heure : 19:00 - 23:00
Lieu : Espace Jean Dame - 75002 Paris

Description Soirée organisée par :
Tchinaghen - Croq' Nature - Amitié Franco-Toureg
Concert de solidarité au profit des sinistrés d'Agadez
à l'invitation de Mr Jacques Boutault - Maire du IIe arrondissement

Musique Touareg : Atri n'Assouf

Espace Jean Dame
17 rue Leopold Bellan 75002 Paris
Métro Sentier
19h
Participation libre.
L'intégralité des fonds récoltés sera reversée pour les sinistrés d'Agadez et sa région victimes des inondations.

Niger : des milliers de manifestants réclament la pression sur M. Tandja


AFP 17-10-09
Niger : des milliers de manifestants réclament la pression sur M. Tandja
samedi 17 octobre 2009
NIAMEY — Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Niamey pour demander aux chefs d’Etats ouest-africains réunis à Abuja de faire pression sur le président Mamadou Tandja afin qu’il quitte le pouvoir à la fin de son mandat en décembre.

Un sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) s’est ouvert samedi matin dans la capitale fédérale nigériane à propos des crises qui secouent deux de ses états membres : la Guinée et le Niger.

Armés de banderoles et portant des tee-shirts et des parapluies aux couleurs de leurs formations, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au régime nigérien avant d’assister à un meeting géant devant le siège du Parlement.

"La Cédéao au secours !", Non à la dictature, oui à la démocratie", "(le président) Tandja doit partir", ont crié les manifestants qui ont répondu à l’appel de la Coordination des forces démocratiques pour la république (CFDR).

"Nous appelons la Cédéao à prendre la mesure du danger au Niger et à prendre les mesures idoines pour amener M. Tandja à revenir à une vie constitutionnelle normale", a déclaré Foumakoye Gado, un des dirigeants du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), principal parti de l’opposition.

"M. Tandja doit partir le 22 décembre à la fin de son mandat", a lancé Mohamed Bazoum, un autre responsable du PNDS, qui demande "l’arrêt du harcèlement judiciaires" contre les opposants et la libération de tous ceux qui sont emprisonnés.

Les forces de l’ordre déployées dans les alentours ne sont pas intervenues contre les manifestants.

Après avoir dissout le Parlement et la Cour constitutionnelle qui s’opposait à son projet, M. Tandja, 71 ans, au pouvoir depuis 10 ans, a organisé le 4 août le référendum qui le maintient au pouvoir jusqu’en 2012 alors qu’il devait quitter la présidence en décembre prochain.

La nouvelle Constitution supprime la limitation à deux mandats présidentiels de 5 ans successifs et renforce les pouvoirs du chef de l’Etat.

Ce scrutin référendaire tenu en dépit des protestations internationales, a plongé le Niger dans une crise politique grave.

L’opposition dénonce depuis des mois un "coup d’Etat" et a annoncé son intention de boycotter les prochaines législatives et aux municipales en décembre.

En ouvrant le sommet des chefs d’Etat de la Cédéao, l’actuel chef de l’organisation, le président nigérian Umaru Yar’adua a regretté que "malgré toutes les supplications, le président Tandja ne soit pas prêt à restaurer les structures démocratiques qu’il a récemment renvoyées" (parlement, cour constitutionnelle).

Le Niger devait faire l’objet d’un sommet de la Cédéao début septembre, mais il avait été reporté sans explication.

AFP

L’ambiguïté française face aux régressions démocratiques sur le continent africain


Philippe Bernard et Christophe Châtelot Le Monde 16-10-09
L’ambiguïté française face aux régressions démocratiques sur le continent africain
samedi 17 octobre 2009
La réorganisation des acteurs de la politique africaine française ne serait qu’anecdotique si elle ne survenait en plein reflux de la démocratie dans plusieurs pays francophones. Reflux vis-à-vis duquel Paris aura souvent entretenu une certaine ambiguïté.

De Madagascar à la Mauritanie, du Niger à la Guinée, le temps des putschs militaires ou constitutionnels est en effet revenu, avec l’aide et la bénédiction du colonel Kadhafi, président de l’Union africaine. "On assiste, ces dernières années, à une terrible régression démocratique en Afrique et à la disparition de dirigeants africains charismatiques", observe Alioune Tine, président de l’organisation non gouvernementale Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), basée à Dakar.

Après les protestations d’usage, la France a ainsi, peu ou prou, pris acte de ces violations des règles internationales, sous couvert de défendre ses intérêts économiques (uranium du Niger), une position stratégique (Madagascar) ou de lutter contre le terrorisme (Mauritanie).

"Pas de problème"

A la mi-septembre, le député UMP Patrick Balkany, autre émissaire officieux de l’Elysée, considérait que la candidature à la présidentielle du capitaine Dadis Camara, chef de la junte au pouvoir en Guinée, ne "posait pas de problème", rapporte La Lettre du Continent. Ce proche de M. Sarkozy a ainsi contredit la position du Quai d’Orsay, une semaine avant la terrible répression, à Conakry, d’une manifestation pacifique d’opposants.

En juin, le même Patrick Balkany brouillait le message diplomatique français en s’affichant, en Mauritanie, au côté de Mohammed Ould Abdel Aziz, lors d’un de ses meetings électoraux. Malgré le boycottage de l’opposition mauritanienne, le général putschiste faisait alors campagne pour une élection présidentielle tronquée dont la communauté internationale demandait le report.

En plein vacillement des leaderships africains, le continent aurait pourtant besoin de repères clairs. Et la France de partenaires fiables. "On cherche à s’appuyer de plus en plus sur des dirigeants africains, conclut un haut diplomate français. Mais beaucoup ne s’assument pas." Comme en atteste l’absence de condamnation forte formulée par les dirigeants d’Afrique de l’Ouest après la tuerie de Conakry, le 28 septembre.

Philippe Bernard et Christophe Châtelot

vendredi 16 octobre 2009

Tinariwen - Imidiwan: Companions

A short 3 minute clip from the forthcoming CD+DVD release of Tinariwen - Imidiwan: Companions



ABRAY-BO le Charismatique leader du groupe Tinariwen

Lulla is taken from Tinariwen's new album "Imidiwan: Companions". The footage featured in the video are clips taken from the DVD short film that accompanies the new album.


mercredi 14 octobre 2009

www.loeildumonde.org:organise une grande journée de solidarité pour le Niger !


Adhérent(e), ami(e),


Vous cherchiez une occase de venir à Lagny ce week end ?

Nous avertissons un peu tard mais comme ça, pas d'oubli possible !! Invitez du monde, faites connaître cette belle journée autour de vous :
C'est Samedi 17 octobre : une grande journée de solidarité pour le Niger !
Exposition de photo, vidéo, bijoux / Petits plats et boissons d'Afrique et d'ailleurs / Excellents concerts de musiques berbères
Dès 15h00 (entrée libre)

En avant gout de la soirée musicale, l’occasion sera donnée au sein de l’Espace Charles Vanel de

découvrir de nombreux aspects de la culture berbère et touarègue.

Exposition de photographies et poésies-vidéos du Niger, par Céline Pagny

Projection de films de Jérémie Reichenbach et Ingrid Patetta

Artisanat traditionnel et spécifique, par Aude Durou

Art culinaire : tartes, maffé et couscous par Ami, Christine et les autres
...et à 20h00 : concerts berbères

Une grande rencontre d’artistes venus d’Afrique et d’Europe permettra de découvrir un répertoire traditionnel enrichi de nouvelles couleurs musicales.



Au programme :



Le Duo Soma présentera le Conte Takamat inspiré d’une légende touarègue.

Le guitariste Farid Medghacen, accompagné de son groupe, nous fera découvrir la musique traditionnelle kabyle.

Le groupe Kel Assouf, nous offre des compositions inspirées du répertoire traditionnel touareg émaillé d’intonations blues, rock et reggae.

Tarifs pour le concert Cat. B 15 € /10 €/ 8 €

Les bénéfices de la soirée seront utilisés par l’association L’œil du Monde au profit des projets de reconstruction (puits, école) suite à la situation de crise au Nord Niger et suite aux inondations.


Pensez à réserver votre place au concert

Par téléphone : 01.64.12.47.50 (Espace Charles Vanel)

Sur place du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30

Par e-mail : direction-culturelles@lagny-sur-marne.fr

Location FNAC Carrefour / www.fnac.com : 0892 68 36 22 (0.34 euro la minute).
Espace Charles Vanel

22, boulevard du Maréchal Galliéni

77400 Lagny-sur-Marne

01.64.12.47.50.

espace-charles-vanel@lagny-sur-marne.fr

www.espacecharlesvanel.com
L’œil du Monde
Association loi 1901 n°0771012708, née le 13/12/2001 - Agrément Jeunesse et éducation populaire n° 7707488J
45 rue du 27 août 1944 - 77400 Lagny-sur-Marne
contactodm@yahoo.fr - www.loeildumonde.org

Diplomat Robert Fowler’s kidnapper has powerful terrorist links


Globe and Mail - 13/10/09
Diplomat Robert Fowler’s kidnapper has powerful terrorist links
Wednesday 14 October 2009


Ten months after the kidnapping, there are reports that Algeria is offering Mokhtar Belmokhtar an amnesty

On the northern edge of Timbuktu, the ancient mud buildings disappear and there is nothing but endless desert, stretching for nearly 1,000 kilometres to the border of Algeria and beyond.

This forbidding landscape, populated only by a few bands of nomads and smugglers, is the stronghold of Mokhtar Belmokhtar, the elusive commander of the terrorist cell that kidnapped two Canadian diplomats and held them hostage in the Sahara for more than four months.

The 37-year-old Algerian-born radical, trained in Afghanistan and still closely linked with al-Qaeda, has a fearsome reputation in the Algerian media. His legend is fuelled by nicknames such as “The Uncatchable” and “The Emir of the Masked Battalion.”

A more accurate portrait would begin with another nickname, given to him because of his lucrative cigarette-smuggling activities: “Mr. Marlboro.”

His true value to the Sahara terrorists is his ability to deliver money and weapons to his allies in Algeria and Mauritania, known as al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM). Rather than leading his men on dangerous missions or in battle, he prefers to lead from behind, relying on support networks in northern Mali that evolved from his trafficking of drugs, stolen cars, cigarettes and hostages.

By marrying at least four wives from the desert communities of northern Mali, including the famed blue-robed Tuareg nomads, Mr. Belmokhtar has entrenched himself in the Sahara region, giving him the protection he needs to survive.

“Unlike some of the other AQIM leaders, literally through marriage he has found his way into the social fabric of Mali and Mauritania,” said Peter Pham, a U.S.-based expert on terrorism in Africa.

Crucially, Mr. Belmokhtar is believed to have forged close links with senior government officials in northern Mali, allowing him to operate freely in the Sahara in exchange for refraining from attacks on Malian targets. The arrangement created a safe haven that has proven useful to his allies in their kidnap-for-ransom operations over the past six years.

When Canadian diplomats Robert Fowler and Louis Guay were kidnapped in Niger last December, they were promptly whisked across the border to Mali, where the hostage-takers clearly felt much safer. Similarly, two Austrian tourists kidnapped in Tunisia were taken to Mali and held there until their release. In both cases, Mr. Belmokhtar was the key figure in negotiating the final ransom. The revenue from the kidnappings, believed to be many millions of dollars, added to the financial wealth of “Mr. Marlboro.”

Among the people of the Sahara, Mr. Belmokhtar is known more as a trader than a terrorist – someone with whom they can do business. “He is not a bad man,” said Baba Ould Sheik, an Arab leader from northern Mali who negotiated with Mr. Belmokhtar to obtain the release of the Canadians. “He’s simple. He’s not nasty. It’s possible to talk to him.”

Canadian taxpayers have spent millions in a clandestine operation initially aimed at freeing Mr. Fowler and Mr. Guay from Mr. Belmokhtar, and which is now focused on bringing him to justice. Dozens of federal diplomats, spies and police travelled to West Africa last spring in hopes of rescuing the two Canadians, who were released in April in exchange for four AQIM members imprisoned in Mali. The mission continues today, with the RCMP still hoping to lay charges against Mr. Belmokhtar and his accomplices.

Born in central Algeria in 1972, Mr. Belmokhtar was a teenager when he became obsessed with the Islamic militants who were fighting against Soviet troops in Afghanistan in the late 1980s. By 1991, at the age of 19, he was travelling to Afghanistan to train with the Islamic fighters. He says he attended a notorious al-Qaeda training camp in Jalalabad and fought in battles across Afghanistan.

Returning to Algeria in 1993, he joined the Islamic extremists who were battling Algeria’s military regime. He became the leader of the “southern zone” of the insurgency, obtaining weapons and supplies through smuggling networks in the Sahara, although he also occasionally led attacks against Algerian and Mauritanian security forces.

Mr. Belmokhtar, also known as “The One-Eyed” because he is blind in one eye, was a key intermediary between the Algerian radicals and the leaders of al-Qaeda. By 2006, his group had merged with al-Qaeda and rebranded itself as al-Qaeda in the Islamic Maghreb, tapping into the global Islamist ideology.

His trafficking activities, meanwhile, remained a major source of arms and equipment for the Algerian terrorists. “His ability to supply jihadi elements in northern Algeria reliably has been critical to the ability for these groups to sustain their activities,” wrote Andrew Black, a U.S.-based risk management consultant, in an analysis for the Jamestown Foundation.

Ten months after the kidnapping of Mr. Fowler and Mr. Guay, there is no sign that the RCMP has moved closer to its goal of prosecuting Mr. Belmokhtar. Instead, there are persistent reports from Algiers that the Algerian authorities are giving him a new option: an amnesty agreement that might put him beyond the reach of Canadian prosecution forever. “If it’s up to him, he might accept the amnesty,” Mr. Ould Sheik said.

"Le Mouvement du Nord Mali pour le Changement" ne désarme pas


"Le Mouvement du Nord Mali pour le Changement" ne désarme pas
mercredi 14 octobre 2009

Nous démentons les allégations publiées par certains médias les 6, 7 et 8 octobre 2009 disant que le chef du Mouvement Nord Mali pour le Changement (ATNMC), Ibrahim Ag Bahanga, aurait déposé les armes le 6 octobre dans le Sud libyen.

Si Ibrahim Ag Bahanga a quitté ses bases dans le Nord du Mali début octobre 2009, c’est sur invitation des officiels libyens chargés du dossier touareg et du directoire du Mouvement Nigérien pour la Justice (MNJ), pour assister dans le Sud libyen à la cérémonie de remise des armes par le MNJ, les 6 et 7 octobre 2009. Cette remise des armes n’a concerné que le MNJ, qui a démarré des négociations avec les autorités nigériennes à Niamey le 10 octobre, sous médiation libyenne.

Pour ce qui concerne le Nord Mali, nous rappelons qu’aucune réconciliation et aucun développement ne seront possibles tant que les autorités maliennes n’engageront pas des négociations politiques avec le Mouvement représenté par Ibrahim Ag Bahanga, les cadres politiques et les quelques centaines de combattants touareg armés. On ne peut envisager de paix sans négociations préalables.

Aujourd’hui, les autorités maliennes sont trop occupées à organiser des rencontres directes avec les deux groupes salafistes (AQMI) installés au Nord-Ouest du Mali (où ils sont réfugiés et où ils s’approvisionnent). Les autorités de Bamako tentent ainsi de détourner l’attention de la communauté internationale de la problématique touareg.

Nous tenons à rappeler à tous ceux qui ont, jusqu’à ce jour, parrainé la paix au Nord Mali, que le Mouvement a utilisé tous les canaux de dialogue disponibles.

Récemment, Ibrahim Ag Bahanga et les cadres politiques du Mouvement ont renouvelé aux autorités maliennes leur constante disponibilité à dialoguer pour trouver une issue pacifique aux différends qui les opposent. En juillet, août et septembre derniers, des médiateurs extérieurs et des facilitateurs nationaux ont vu à nouveau leurs initiatives de paix rejetées par les autorités de Bamako.

Nous attirons l’attention des partenaires techniques et financiers du Mali, de l’Union européenne, du représentant spécial de l’ONU à Dakar, de l’Algérie (co-signataire de l’Accord-cadre de juillet 2006) : si les autorités centrales maliennes continuaient à refuser d’engager prochainement des discussions politiques sérieuses demandées par le Mouvement représenté par Ibrahim Ag Bahanga et les cadres politiques et militaires de ce Mouvement, on pourrait en conclure que les autorités maliennes incitent et invitent à une nouvelle escalade militaire.

Porte Parole, Chargé des Relations Extérieures. Le Mouvement du Nord Mali pour le Changement (ATNMC)

Hama Ag Sidahmed

Cérémonie officielle de remise d’armes à Agadez : D’importantes quantités d’armes et de munitions remises aux autorités


Mohamed Madou et Addine Ag Algalass (ORTN)
-Le Sahel du Mardi 13 Octobre 2009


Le ministre d’Etat Albadé AboubaLe vendredi 9 octobre dernier, l’arène des jeux traditionnels d’Agadez a été le cadre d’une importante cérémonie consacrée à la remise d’armes par le Front Patriotique Nigérien (FPN) aux autorités nationales. Cette cérémonie a été présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de la Décentralisation, M. Albadé Abouba, qui avait à ses côtés, le ministre d’Etat libyen chargé de la Sécurité Extérieure, M. Bouzeid Dorda, le Gouverneur de la région d’Agadez, M. Abba Malam Boukar, le Haut commissaire à la restauration de la Paix, M. Mohamed Anako, le Chef d’Etat Major particulier du Président de la République, le Général Maï Manga Oumara, l’ambassadeur du Niger en Libye, SEM. Amadou Gonomi, et son homologue libyen accrédité à Niamey, SEM. Souleymane Ahmed. Au cours de cette grandiose cérémonie, le Front Patriotique Nigérien (FPN) a concrétisé à sa volonté de faire la paix à l’heure du pardon et de la réconciliation nationale qui soutendent la refondation de la République. En effet, à trois (3) jours d’intervalle avec le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), près d’un millier de ses hommes en cantonnement depuis trois (3) mois à Inzighrane, à l’est d’Agadez, ont officiellement déposé les armes qu’ils ont solennellement remises aux autorités. Par ce geste, les ex-combattants du FPN répondent aux appels sans cesse renouvelés du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mamadou Tandja, pour un retour rapide de la paix et de la stabilité dans la partie septentrionale de notre cher pays.

Après les salutations adressées aux responsables et aux combattants démobilisés du FPN, la délégation a visité le matériel de guerre remis par le Front. Il s’agit de mines antichars, d’armes individuelles et collectives, de munitions de tous calibres et des moyens mobiles. Le clou de la cérémonie a été incontestablement la remise symbolique, par le président du FPN, M. Aklou Sidi Sidi, d’un fusil d’assaut, aux mains du représentant de l’Etat nigérien, en l’occurrence le ministre d’Etat, M. Albadé Abouba. Un geste historique qui marque, pour les excombattants dudit front, la fin de la lutte armée. Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le chef du Front Patriotique Nigérien a d’ailleurs révélé que l’insécurité a renforcé deux phénomènes qui, si on n’y prend garde, vont continuer à menacer la stabilité, l’instabilité des pays riverains du Sahara.

Il s’agit, a-t-il précisé, du trafic de drogue et la circulation des armes à feu. " Ces trafics mafieux peuvent servir de base aux mécontents qui mettent en avant le matériel au détriment des pertes en vies humaines ", a indiqué Aklou Sidi Sidi. C’est donc devant ces constats amères, et en réponse à l’appel du peuple nigérien, pour la paix, que le FPN a décidé, selon son président, et ce en toute responsabilité, de déposer les armes et de privilégier le dialogue. Il a, à cette occasion, adressé ses sincères remerciements au Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mamadou Tandja, au Guide de la Révolution Libyenne et au ministre d’Etat Albadé Abouba pour avoir créé les conditions de la réconciliation nationale et du pardon mutuel. Au titre du MNJ, M. Agali Alambo et M. Amoumoune Kalakowa sont intervenus pour saluer la fin des hostilités.

Ils ont réaffirmé leur attachement aux processus de paix couronné par la remise le 6 octobre dernier à Sebha en Libye, d’une partie de leur arsenal de guerre. Abondant dans le même sens, le représentant du FFR de Rhissa Ag Boula, a déclaré que leur front, le seul à rester encore dans le maquis, ne tardera pas à emboîter le pas à ses frères démobilisés des autres fronts et mouvements. Cette cérémonie, a souligné pour sa part le Haut commissaire à la restauration de la paix, met un terme définitif à trois (3) années d’un conflit fratricide, de souffrances, d’incertitudes et d’inquiétudes pour tous ces Nigériens. Cette paix retrouvée, a-t-il reconnu, ne serait pas possible sans l’impression personnelle du Président de la République, SEM. Mamadou Tandja, et le concours précieux du Guide de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Mouamar El Kadhafi, Président de l’Union Africaine, Président et Haut médiateur de la CEN-SAD.

Quant au Gouverneur de la région d’Agadez, M. Abba Malam Boukar, il a souligné qu’à travers cette cérémonie porteuse d’espoir, la population d’Agadez voit l’avènement d’une paix durable et définitive. A son tour, le ministre d’Etat libyen chargé de la sécurité extérieure, M. Bouzeïd Dorda, a d’abord transmis au peuple frère du Niger, le message de paix et d’amitié du Guide de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne, le Colonel Mouamar El Kadhafi. Aujourd’hui a-t-il fait remarquer, le Niger n’a nullement besoin de fusils, de canons, mais plutôt de moyens de productions susceptibles de créer les conditions d’un développement socioéconomique rapide. Aussi, a-t-il saisi l’occasion pour annoncer le démarrage, dans un avenir très proche, des travaux de bitumage de la route Toumo Agadez. Un gigantesque chantier commun auquel le Guide Libyen attache la plus haute importance.

mardi 13 octobre 2009

A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat rencontre les ex-combattants du MNJ, du FPN et du FFR ayant déposé les armes


Mahaman Bako -Le Sahel du Lundi 12 octobre 2009
A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat rencontre les ex-combattants du MNJ, du FPN et du FFR ayant déposé les armes
lundi 12 octobre 2009
Après Sebha et Agadez les 6 et 9 octobre derniers, c’est à Niamey, samedi dernier, lors d’une cérémonie en présence du Président de la République, SEM. Mamadou Tandja, que les responsables du MNJ, du FPN et du FFR sont venus réitérer solennellement leur volonté de déposer les armes et de s’engager, dans la paix, à l’oeuvre de construction nationale. L’instant, que le ministre d’Etat Albadé Abouba, dans son introduction, a qualifié d’historique, a mis face à face, dans le hall du Palais de la Présidence, le Président de la République et des compatriotes qui, hier encore, tenaient à mettre le pays à feu et à sang..

Mais comme l’a dit le Président de la République, c’est aussi cela la vie et la marche d’un pays. Il y a des hauts et des bas. Il y a un moment où surviennent les conflits et les guerres, mais la paix finit toujours par triompher. C’est ainsi qu’avec à ses côtés, le Premier ministre, SEM. Ali Badjo Gamatié, le Chef de la délégation libyenne et Secrétaire à la Défense Extérieure de la Jamahiriya Arabe Libyenne, Abouzeid Dorda et de plusieurs autres personnalités civiles et militaires, le Président Mamadou Tandja a écouter un à un les responsables des différents fronts faire leurs adieux aux armes. Il s’agit de Aklou Seidi Sidi du FPN, Aghali Alambo du MNJ et de Aghali Boula du FFR. En se succédant au micro, tous n’ont que les mots paix et réconciliation à la bouche. Pour Aklou Sidi Sidi, le premier à intervenir le conflit fratricide du Nord est désormais derrière eux.

Les actes de désarmement qu’ils ont posé à Sebha devant les autorités libyennes et à Agadez trois jours plus tard devant le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de la Décentralisation, les autorités régionales ainsi que des milliers d’Agadésiens venus pour la circonstance, "c’est avant tout la réponse aux incessants appels que vous nous avez lancés pour déposer les armes et revenir dans la paix, discuter avec les institutions légitimes de notre pays et pouvoir trouver des solutions à tous les problèmes. Nous avons donc répondu à votre appel", a dit Aklou Sidi Sidi au Président de la République. "Nous avons remis nos armements et nous nous engageons à vos côtés à nous remettre au service de notre pays. Cependant, nous vous demandons un certain nombre d’actes qui doivent accompagner et consolider cette paix".

Il a cité notamment la libération des personnes encore détenues dans le cadre de la situation d’insécurité dans le Nord ainsi que de la création des conditions d’accompagnement de cette paix ; et aussi d’engager une lutte pour que les maquis du Nord ne deviennent pas le refuge de tous les mécontents et la base arrière des trafiquants de tous genres. Il a aussi demandé au Président de la République et cela au nom des autres chefs de fronts, qu’une grâce soit accordée à notre compatriote Rhissa Ag Boula, chef du FFR qui, malgré une éventuelle amnistie dans le cadre du conflit du Nord, restera sous le coup de poursuites judiciaires de droit commun dans l’affaire de l’assassinat de Adam Mangué à Tchirozérine. En prenant la parole, Aghali Alambo du MNJ a dit au Président de la République que leur engagement pour la paix "vient du coeur, il est sincère et véritable". Il a vivement émis le voeu qu’ensemble que soit relevé le défi de construire une paix définitive dans le Nord Niger.

Aghali Boula du FFR a lui aussi qualifié ce moment d’historique et confirmé qu’ils feront tout pour concrétiser une paix définitive au Niger. Tous les intervenants ont aussi rendu un véritable hommage au Président de la République, Mamadou Tandja et au Guide de la Révolution Libyenne, Mouammar El Kadhafi pour le rôle primordial qui leur revient dans l’aboutissement de cette initiative. Le Guide libyen a parrainé ce processus jusqu’au bout. Cela est parfaitement illustré par la présence à cette cérémonie, comme précédemment à Agadez, des personnalités du sérail libyen que sont M. Abouzeid Dorda, ancien Premier ministre et actuel Secrétaire à la Défense extérieure de la Jamahiriya Arabe libyenne et du général Hussein El Kunny, Gouverneur de la Région d’Erat et qui est resté longtemps ambassadeur de la Libye au Niger.

En intervenant à cette cérémonie, le chef de la délégation libyenne, Abouzeid Dorda, s’est réjoui de cet instant et a transmis au Président de la République, au gouvernement et à tout le peuple nigérien, les salutations et l’amitié du Guide de la Révolution libyenne, Mouammar El kadhafi. Il a indiqué que le Guide libyen s’est investi à la recherche de la paix au Niger en tant que Président de l’Union Africaine mais surtout en tant que frère et ami du Niger, pour préserver la paix et la sécurité au Niger et dans la sous-région saharienne aujourd’hui menacée par beaucoup de fléaux préjudiciables à la paix sociale. Il a aussi réaffirmé la volonté de la Libye non seulement de construire la paix par la mise en place d’un cadre sécuritaire mais aussi une coopération qui se traduira, inch’Allah, par des importants investissements financiers dans le secteur social et des infrastructures pour lutter contre la pauvreté et aider au développement des communautés nigériennes.

" La paix et la sécurité du Niger, a dit Abouzeid Dorda, c’est aussi la paix et la sécurité de la Libye et vice versa. Le prophète Mohamed de notre religion commune l’Islam nous recommande fortement de porter une attention particulière à la situation de nos voisins, c’est pourquoi la Libye ne peut pas rester indifférente à la situation du Niger " a-t-il indiqué. En réponse à tout ce qui a été dit, le discours du Président de la République, Mamadou Tandja est venue comme une cerise sur le gâteau. Il a accueilli à bras ouverts nos compatriotes et leur décision d’abandonner les armes et le maquis et de s’intégrer au processus de construction nationale. " Notre pays, a dit le Président Mamadou Tandja, à Aghali Alambo, à Aklou Sidi Sidi, à Aghali Boula et à tous leurs compagnons de maquis, n’a vraiment pas besoin de ce que vous avez fait. Le maquis ce n’est pas un endroit pour construire un pays.

Votre place c’est au sein de la société nigérienne pour construire ce pays ensemble, dans l’Etat de droit, la justice et l’égalité et le respect des droits de chaque citoyen, ce que nous avons voulu consacrer pleinement à travers l’adoption de la Constitution de la 6ème République”. Le Président de la République a donc chaleureusement accueilli cette initiative de nos compatriotes. A en juger par la présence à cette cérémonie du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Garba Lompo, nul doute que cet acte aura une suite favorable sur le plan juridique. Dans son intervention en langue nationale, le Président de la République a aussi tenu à rendre un hommage mérité au Guide de la Révolution libyenne, Mouammar El Kadhafi, pour le rôle qu’il a joué dans le processus. Il a enfin lancé un appel à tous les citoyens nigériens de cultiver le pardon et de considérer ce qui s’est passé comme un simple incident de parcours dans la vie et la marche d’un pays vers la construction d’une grande Nation.

lundi 12 octobre 2009

Touareg/Niger/"faire des tresses sur des poux" Le mot de Mahamoudane AGHALI


Dimanche 11 octobre 2009
/Touareg/Niger/"faire des tresses sur des poux"
Le mot de Mahamoudane AGHALI Candidat aux futures elections presidentielles

Il vient d'être célébré la fin des hostilités entre le gouvernement central et la branche armée des touareg.
Arrachée par le Guide libyen, sans aucune contrepartie en matière de revendications pourtant justes, nous espérons que nous ne venons pas de "faire des tresses sur des poux".
Tout le monde souhaite cette paix à Agadez, mais compte tenu des sacrifices elle aurait pu être moins honteuse pour les "combattants" qui ont engagé la communauté sans la consulter et reviennent courber l'échine devant Baba comme s'ils n'ont rien fait!
L'autre pôle des problèmes à savoir la politique où tout le système consensuel des dix années passées a été défait passe peu à peu pour "légal" car les opposants y adhèrent petit à petit... Serait-il finalement possible d'instaurer un "ordre" pourvu qu'on évite de tuer des gens? L'exemple va immédiatement servir en Afrique..du moment qu'il préserve les intérêts des hypocrites puissances.
Les problèmes du Niger ne sont guère réglés.
Mahamoudane AGHALI

dimanche 11 octobre 2009

informations du Directoire du MNJ


http://m-n-j.blogspot.com/2009/10/information.html-10-10-09

Dernières informations du Directoire du MNJ
samedi 10 octobre 2009

Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) a l’honneur d’informer l’opinion nationale et internationale que depuis le 09 octobre 2009, sa délégation composée des membres du Directoire du Mouvement issu de la réorganisation du MNJ du 31 août 2009, se trouve à Agadez.

Composition de la Délégation :
1 - Mr. KALAKOUWA Amoumoune : Chef d’état Major Général du MNJ et Président du Directoire du Mouvement,
2 - Mr. FELTOU Ghissa : Coordinateur politique, responsable du Comité du MNJ en vue des négociations et membre du Directoire du Mouvement,
3 - Capitaine WARTARÈNE Aghali : membre de l’état Major Général du MNJ et membre du Directoire du Mouvement,
4 - Mr. MOHAMED Issony : membre de l’état Major Général du MNJ et membre du Directoire du Mouvement,
5 - Mr. HALIL Amoumoune : membre du Comité du MNJ en vue des négociations et membre du Directoire du Mouvement,
6 - Mr. EZAGHAGUE Alhad : membre du Comité du MNJ en vue des négociations et membre du Directoire du Mouvement,
7 - Mr. Mohamed EKIJI : membre du Comité du MNJ en vue des négociations et membre du Directoire du Mouvement.

Ce déplacement fait suite à la rencontre de Sebha en Libye ; rencontre à l’occasion de laquelle le MNJ a fait preuve de toute sa disponibilité et a donné toutes les garanties pour un retour de la paix dans notre pays.

Après Agadez, une partie de la Délégation se rend aujourd’hui 10 octobre 2009 à Niamey pour une rencontre plus affrondie avec les autorités de Niamey ce, avant de repartir pour Tripoli où elle sera rejointe par d’autres membres du Directoire du Mouvement en vue de mettre en pratique les différents engagements pris à Sebha.

Retournent donc à Tripoli :
1 - Mr. KALAKOUWA Amoumoune,
2 - Capitaine WARTARÈNE Aghali,
3 - Mr. MOHAMED Issony,
4 - Mr. Mohamed EKIJI.

Restent à Agadez pour s’occuper des questions pratiques des combattants :
1 - Mr. FELTOU Ghissa,
2 - Mr. HALIL Amoumoune.
3- Mr. EZAGHAGUE Alhad,

Le Mouvement.

cérémonie de remise des armes du MNJ





Cérémonie Agadez OCT2009

Le 9 octobre dans les arènes d'Agadez - cérémonie de remise des armes du MNJ. Le FPN avait déposé les armes quelques jours plus tôt. La majorité des cadres de rébellion sont présents, les arènes pleines et les électeurs de l'UPDS bien visibles, tous vêtus du jaune !

source simone

Niger - Une faction touarègue,le FFR, rejette l’accord de paix


Abdoulaye Massalatchi, version française Jean-Loup Fiévet-NIAMEY, 10 octobre (Reuters)
Niger - Une faction touarègue,le FFR, rejette l’accord de paix
samedi 10 octobre 2009

NIAMEY, 10 octobre (Reuters) - Une faction touarègue, le Front des forces du redressement (FFR) du chef dissident Rhissa Ag Boula, a annoncé samedi son rejet de l’accord de paix global conclu en début de semaine sous l’égide du Libyen Mouammar et visant à déposer les armes au Niger et au Mali.

Le FFR, à l’avant-garde de la rébellion des "hommes bleus" dans le Sahel dans les années 1990, a annoncé sa volonté "de poursuivre la lutte armée et le combat politique jusqu’au rétablissement de la justice et d’un ordre démocratique".

Ce communiqué, diffusé sur le site internet officiel du FFR, illustre les divisions qui minent toujours la rébellion touarègue.

Mercredi, les gouvernements de Bamako et de Niamey avaient passé un accord global avec les principales composantes du mouvement touareg aux termes duquel quelque 1.100 combattants avaient déjà déposé leurs armes.

Vendredi a eu lieu à Agadir, capitale du sultanat de l’Aïr, dans le centre du Niger, une cérémonie au cours de laquelle des rebelles appartenant au Front national patriotique avaient été désarmés sous les caméras de la télévision.

Le lendemain de l’accord parrainé par Mouammar Kadhafi, le MNJ, principal mouvement insurrectionnel touareg, avait émis des critiques, ce qui fait craindre que la persistance de divisions entre factions ne le torpille comme les précédents.

Après les soulèvements touaregs qui ont agité le Sahel dans les années 1960 et 1990, de nouvelles rébellions visant les gouvernements du Niger et du Mali accentuent depuis début 2007 l’instabilité d’une région où opèrent des cellules d’Al Qaïda.

La branche nord-africaine du réseau islamiste international entretient l’insécurité dans cette zone dont les ressources minières sont exploitées par des groupes énergétiques tels que le français Areva et le canadien Cameco.

"Nos frères touaregs du Mali et du Niger ont décidé de faire la paix et de déposer les armes", avait déclaré Mouammar Kadhafi mardi soir en parlant d’un "jour historique". Kadhafi a négocié des accords similaires ces dernières années, mais des groupes touaregs rivaux sont revenus sur leurs engagements en accusant le Mali et le Niger de ne pas respecter les mesures convenues.

Signe d’une persistance de ces rivalités entre Touaregs, le site internet du Mouvement des Nigériens pour la justice a annoncé qu’il n’avait pas l’intention d’adhérer au nouvel accord.

(Abdoulaye Massalatchi, version française Jean-Loup Fiévet)

((Service Informations générales. Tél 01 49 49 53 34.

paris.newsroom@reuters.com ; Reuters Messaging : jean-loup.fievet.reuters.com@reuters.net))

Le MNJ « rend les armes » : Paix contestée au Nord du pays


Justine BRABANT-http://www.lequotidien.sn/10-10-09
Le MNJ « rend les armes » : Paix contestée au Nord du pays
samedi 10 octobre 2009


Deux importants chefs rebelles touaregs, Aghali Alambo du Mouvement des nigériens pour la justice (Mnj), et le Malien Ibrahim Ag Bahanga ont symboliquement déposé les armes mardi 6 octobre en Lybie, indique l’Agence france presse (Afp). Un officiel libyen cité par l’agence assure que par ce geste, les rebelles ont « opté pour la paix ».

Le Mnj avait pris les armes en 2007 pour protester contre la gestion par l’Etat nigérien des richesses issues de l’exploitation d’uranium, gestion qualifiée de « mafieuse » par le mouvement. Les combattants réclament, entre autres, une « participation des sociétés d’exploitation d’uranium à la mise en valeur des zones d’exploitation », ainsi que de meilleures conditions de travail pour les salariés de ce secteur.

Le Mnj compte à son actif l’enlèvement en 2007 d’un ressortissant chinois, employé d’une entreprise menant des activités de recherche d’uranium dans la région d’Agadez, ainsi que celui, en 2008, de 4 Français travaillant pour le groupe Areva. Ces prisonniers ont finalement été relâchés.

Cette cérémonie de « remise des armes » intervient alors que depuis mars 2009, les rebelles et le Président nigérien Mamadou Tandja avaient entamé des discussions sous l’égide de la Lybie. Selon des sources jointes par l’Agence de presse africaine (Apa), « les rebelles qui ont accepté de déposer les armes recevront des aides variant entre 300 et 400 euros ainsi qu’une réinsertion sociale et professionnelle ».

Mais cet accord de paix est contesté au sein du Mnj. Aghali Alambo, qui a déposé les armes au nom du mouvement, n’est plus reconnu par une partie de ses troupes. « L’Etat-major et la direction politique » du Mnj ont indiqué dans un communiqué, le 31 août, que Aghali Alambo était destitué de ses fonctions, pour s’être rendu « coupable d’actes d’une extrême gravité à l’endroit du mouvement ». Les rédacteurs de ce communiqué reprochent à leur ancien chef de s’être « coupé du terrain » en s’établissant à Tripoli, et de « prendre des décisions et des engagements sans jamais s’en référer » aux autres membres du mouvement.

Le Mnj s’est donc scindé en deux branches : Alambo et son entourage d’une part, et des « dissidents » d’autre part, dont font partie certains responsables militaires et politiques. La branche « dissidente » a réagi vivement à la cérémonie qui a eu lieu en Lybie mardi, qualifiée de « gigantesque farce ». Dans un communiqué, elle s’en prend violemment à Mouammar Kadhafi, présent à la cérémonie de remise des armes mardi : « Le parrain libyen de la mascarade de Sebha connu pour sa recherche du sensationnel folklorique et cérémonial, et qui vient d’amener une fausse paix au Niger, est connu du monde entier : jamais son nom n’a été associé à quoi que ce soit de positif sur la planète. » Ces membres du mouvement regrettent également l’attitude de leur chef destitué. Ahmed Akoli, secrétaire général de la cellule politique du Mnj en Europe, interrogé par Le Quotidien, estime que Alambo et son entourage « ont bradé les acquis de la lutte menée depuis bientôt trois ans, et cela sans qu’aucune des conditions qui ont présidé à la naissance du mouvement ne soient satisfaites ».

Sous réserve que les dissidents disposent de forces humaine et matérielle suffisantes pour poursuivre la lutte, il semblerait donc que la paix soit loin d’être gagnée au Nord-Niger. A en croire Ahmed Akoli, la situation pourrait même s’aggraver. Il brandit le spectre d’une possible « explosion générale difficilement maitrisable si rien n’est fait », et assure que « la lutte pourra être plus radicale. »

Le Secrétaire général du Mnj en appelle désormais à l’Algérie, la France et le Burkina Faso : ces pays « doivent s’impliquer dans la gestion de ce conflit à temps », car « l’Etat du Niger n’arrive pas à inscrire une partie de sa communauté dans un projet de société à travers laquelle elle se reconnaît et qui soit viable. Cela perturbe la sous-région et déstabilise ses voisins immédiats qui en souffrent aussi ».


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vendredi 9 octobre 2009

Sebha : manifestation festive des tribus touareg du Niger, du Mali et de Libye,


(JANA)-http://www.jananews.ly
Sebha : manifestation festive des tribus touareg du Niger, du Mali et de Libye,
vendredi 9 octobre 2009


Le guide de la révolution, president de l’union africaine, assiste a Sebha a la manifestation festive des tribus touareg du Niger, du Mali et de Libye, célébrant la proclamation de la paix totale par les factions et groupes précédemment armes, au nord du Niger et du Mali

SEBHA 08 ATTOUMOUR (JANA) – le guide de la révolution, président de l’union africaine, a assiste mardi a Sebha a la manifestation festive des tribus touareg du niger, du mali et de la libye, en célébration de la proclamation de la paix totale par les factions et groupes précédemment armes au nord du Niger et au nord du mali, et ce a la suite de l‘appel que leur avait adresse le guide pour mettre un terme a la violence, a jeter les armes et a s’integrer dans les societes de leur pays respectif, dans la paix et afin de pouvoir se consacrer entierement aux taches du développement et de contribuer a la bataille de parachevement de l’unite de l’afrique.

Ainsi, tous ceux qui dirigeaient des fronts, des mouvements et des factions rebelles, au nord du mali comme au nord du niger, ont fait le deplacement pour proclamer dans la ville se sebha, la paix totale dans ces deux regions, devant le guide, le haut et inlassable protecteur de la paix et de la securite dans l’espace sin sad et au-dela. Ils agissent aussi, ainsi en adhesion de leur part a l’appel que leur avait adresse le guide, il y a de cela une annee, le 17 hanibal (aout) 2008, lors de la grande manifestation festive d’oubari, dans la chaabia de wadi al hayat.

Les chefs des factions, mouvements et fronts, precedemment dans la rebellion au nord du niger, se sont assis cote a cote, lors de cette celebration et pour la premiere fois, avec le ministre de l’interieur du niger, le haut commissaire pour la paix au niger, le chef de la garde republicaine du gouvernement du niger et plusieurs generaux de l’armee nigerienne, alors qu’il n’y avait pas si longtemps ils s’affrontaient.

A son arrivee sur le site de la manifestation festive, le guide avait symboliquement avec lui deux des armes qui lui avaient ete remises il y a quelque temps par les anciens mouvements rebelles au nord du niger et du mali, en acquiscement de leur part a son appel d’abandon de la violece. Le guide a ete accueilli par les cheikhs des tribus touareg du niger, du mali et de la libye et les acteurs de ces tribus : jeunesse, acteurs feminins, pendant que fusaient de toutes parts les vivats a l’egard du guide et pour la revolution du grand fateh, exprimant aussi toute la fierte ressentie pour le « amghar » de ces tribus.

Une premiere prise de parole pour saluer le guide, a fait souligner que les touareg, des que le guide avait commence a assumer la presidence de l’union africaine, ont tenu a etre les premiers a lui exprimer leur joie en proclamant la paix totale au mali comme au niger.

Ainsi, a une annee de la grande rencontre d’oubari, anciens chefs rebelles au mali et au niger, ont repondu a l’appel du guide d’abandon de la violence et d’integration dans les societes malienne et nigerienne. Ils sont venus, forts des enseignements du guide, ils sont venus individuellement et par groupes, avec parmi eux des celebrites tels ibrahim bahanga et ghali alambo. Plusieurs orateurs se sont succedes pour saluer le guide et exprimer leur joie pour la circonstance. Bejn hemto, membre du parlement malien, sultan des tribus oulmaden et coordinateur des tribus du grand sahara au mali a affirme que ce que le guide avait accompli en bien pour les touareg ou qu’ils soient, nul autre que lui ne l’avait fait, et ce quarante annees durant, c’est a dire l’age de la revolution a son triomphe.

Je voudrais, a encore dit benjn hemto, que nous lui disions en presence du gouvernemet nigerien et du gouvernement malien toute l’aide et l’assistance dont ont besoin les citoyens necessiteux.

Ahmed ag abibi, lui aussi membre du parlement malien, auparavant porte-parole des forces de l’alliance du nord du mali, a souligne que chaque targui ou qu’il se trouve se considere comme soldat de la revolution du grand fateh, sur la voie de l’unification du continent. Nous avons, a-t-il ajoute, a l’instar de tous les hommes libres suivi avec fierte votre discours historique du haut de la tribune de l’assemblee generale des nations unies.

Ahmed ag abibi a poursuivi en se felicitant et en felicitant le peuple libyen pour la liberation de l’un de ses fils, l’otage politique abdelbasset al megrahi. Quant a mohammed anko, haut commissaire a la paix au niger, il a souligne que le gouvernement du niger, ainsi que les responsables des divers mouvements et fronts, considerent que desormais la paix est devenue definitive, grace aux efforts du guide.

Il a egalement enumere les nombreuses initiatives et actions entreprises au titre de la mediation fructueuse libyenne en faveur de la paix et de la stabilite, jusqu’au dernier appel du guide, le 18 hanibal (aout) 2008 a oubari, dans la chaabia de wadi al hayat.

Prenant a son tour la parole, albdi abouba, ministre d’etat, ministre de l’inerieur du niger, a d’abord transmis les salutations du president mohammed tandja et du peuple nigerien au guide et fait part de leur grande confiance et leur haute consideration a son egard.

L’orateur se souvient que le 28 arrabii (mars) 2007, lorsque le guide conduisait la priere du mawlid ennabawi dans la ville nigerienne d’agades, il y a eu phenomene proche du miracle : une pluie abondante et benefique est tombee ce jour-la.

En tant que gouvernement du niger, ajoutera-t-il a l’adresse du guide, nous vous affirmons notre engagement en vue de parvenir a la paix, a la confiance, a la securite et tout particulierement parvenir au developpement de cette region, au sahel comme dans le sahara. Le serment solennel en cela est fait au nom du president de la republique et du peuple nigeriens.

Dans un message lu en son nom par son frere, aissa aboula, proclame au nom de son groupe l’abandon des armes et remet le dossier de sa cause entre les mains du grand guide, a compter de ce jour et proclame son integration et celle de son groupe dans l’action pacifique pour parvenir a la paix permanente et complete au niger.

Cloturant la succession de prises de parole, le secretaire du congres populaire de la chaabia de ghat est intervenu pour prier le guide prendre la parole. Le guide a pris la parole dans cette manifestation en annoncant que pour la premiere fois, les montagnes du mali et du niger n’auront aucun homme arme, faisant partie de « koultamachek ».

Le guide a egalement annonce qu’en cet instant precis, mille cent combattants ont remis leurs armes a agades et qu’ils etaient en train d’ecouter et d’attendre un ordre de sa part pour entrer au niger en paix. Le guide leur a demande, dans son discours, a entrer en paix au niger.

En cette journee historique, le guide a salue le president nigerien mohammed tandja et le president malien ahmed toumani toure, car ils ont repondu a tout ce que leur avait demande le guide dans le cadre du processus de paix.

Voici la teneur du discours du guide :

au nom de dieu clement et misericordieux. Je dirai que c’est la un moment historique. Une journee memorable que cette journee ou nos freres « koultamachek » au mali et au niger, ont decide d’etre en paix et de jeter les armes.

La paix qui s’est accomplie en ce jour, est une paix de braves dans le plein sens du mot. Nos frers « koultamachek », ont decide librement d’etre en paix. Chacun sait que vous etes courageux. Que vous etes capables d’aller au combat. Cependant, pour nos enfants au niger, au mali, en libye, vous avez decide la paix. Car nous voulons que les enfants du niger, du mali et de la libye,vivent en paix et dans la fraternite. En depit de votre courage et de votre aptitude au combat, vous avez experimente la lutte armee, sans que cela soit profitable.

Nous savons que votre pays d’origine, c’est la libye, votre mere patrie. Mais pour ceux d’entre vous qui ont longtemps vecu au niger, leur pays c’est le niger. Pareil pour le mali.

Le niger etait colonise et c’est un pays sous-developpe. Le mali egalement. Ces deux pays ont besoin des efforts de tous leurs enfants. Ils ont besoin de paix et de stabilite.

Et je vous le dis : il est illicitie que des nigeriens combattent d’autres nigeriens. Ou que des maliens se font la guerre entre eux, qu’ils soient koultamachek, haoussa ou folani ou sanghai ou barabich etc… je dis que vous etes tous freres. Et dieu dit : « les croyants sont des freres ». Il est illicite que des freres se combattent entre eux. Il est illicitie que le musulman combatte un autre musulman. Il est illicite que l’africain combatte un autre africain. Comment aviez pu vous combattre entre vous ? Alors que vous etes musulmans, comment vous etes vous combattus ? Alors que vous etes africains.

Ceci releve de l’impie, d’apres le coran. Et c’est interdit dans les chartes africaines. Nous prenons les armes contre le colonialisme, contre une agression etrangere. Une agression etrangere au continent africain, nous devons la combattre ensemble.

Il n’y a pas de doute en cela, nous etions dans l’erreur quand nous nous combattions mutuellement. Votre pays le niger, votre pays le mali, ne supporteront pas les troubles, la guerre civile et la violence. Aujourd’hui, pour la premiere fois il n’y a pas de rebelle arme dans les motnagnes du mali ou du niger, venant des koultamachek.

Ceux qui dirigeraient la rebellion, ils sont aujourd’hui ici a mes cotes :
voici le frere ghali alambo, qui dirigeait le mouvement des nigeriens pour la justice
et ibrahim bahanga, qui etait recherche (wanted). Aujourd’hui, il est au mali et il dirigeait les forces de l’alliance au nord du mali
voici le frere aklo sidi, il dirigeait le front des amis du niger
et voici un representant du rere aissa aoula, qui dirigeait le front pour la rectitude
il est ou le frere daiti, il dirigeaitla faction de tislit
et le representant du frere yeghles, ahmed bouba
le frere akli, chef du front arbanda.

En ce moment precis, 1.100 combattants ont remis leurs armes a agades. Ils nous ecoutent en ce moment. Ils attendent un ordre de moi pour qu’ils rentrent au niger, en paix. Et je dis maintenant : entrez en paix au niger.

Il y a avec nous, par ailleurs, de l’autre cote :
le frere ministre de l’interieur du niger
le haut commissaire a la paix, de la partie du niger
le chef de lagarde republicaine dans le gouvernement du niger
l’ancien ministre de l’environnement, car il koultamachek
il y a aussi avec nous le gouverneur de la province de agades
il y aussi ici l’ambassadeur du niger et le consul du niger a sebha
avec nous se trouvent egalement des generaux de l‘armee du niger
il y a egalement le sultan des tribus du niger, des tribus du mali, les cheikhs, et a leur tete le frere bejn qui a ete le premier a prendre la parole. Ils sont egalement dans le parlement au mali et au niger.

Cela signifie que le deux parties qui se livraient combat, sont ici, la main dans la main, epaule contre epaule, assis ensemble.

Cette grande victoire, n’aurait pu se realiser sans la volonte des devoues du niger et du mali, le president tandja au president toumani toure, jusqu’aux chefs koultamachek des fronts de la rebellion.

En realite, nous nous sommes pas parvenus a ce resultat facilement. Les freres dans les gouvernements du niger et du mali, avec le president tandja et le president toumani tour, ont deploye des efforts pour cela. De notre cote, nous avons deploye des eforts durant des annees, avec les chefs de la rebellion, les sultans, les cheikhs des tribus pour arriver a cette journee memorable.

A vrai dire, sans la reponse solidaire de mon cher frere le president tandja et de mon cher frere le president toumani toure en satisfaisant ce que je leur ai demande pour le processus de paix. Nous voulons la paix pour nos enfants et nos petit-enfants. Nous voulons que les enfants de koultamachek soient scolarises et apprenent les sciences et vivent dans des centres urbains pour qu’ils ne restent pas dans les montagnes,toujours avec leurs kalachnikovs et leur toyota

nous voulons que vous viviez dans les villes, au bord des fleuves, pour vivre une vie stable dans des champs et dans des maisons. Nous voulons que vous viviez a niamey, a bamako et dans les villes, que vous ayez des fermes, des maisons, des ecoles et des hopitaux.

A cette journee memorable, je veux dire a koultmachek qui sont la dans leur pays, que la libye va leur fournir des passeports et qu’ils seront consideres comme des authentiques libyens.

En ce moment "fête" à Agadez !


09-10-09
En ce moment "fête" à Agadez !

La "fête", dont beaucoup trouve qu'elle a un goût amer, a finalement lieu en ce moment aux arènes de la ville.

Alambo vient de prononcer son discours ! Bibi a joué quelques morceaux de guitare et c'est maintenant le gouverneur qui dit un mot...


La somme allouée à chaque combattant est de 400 dollars... pas de quoi casser 3 pattes à un canard et rien, le néant total concernant les revendications politiques et socio-économiques des mouvements.

Une paix au rabais, pour une région qui, certes, a fort besoin de calme et de reconstruction. Des détenus arbitraires toujours en prison et des législatives majoritairement boycottées qui "légitimeront" probablement la "répubique-dictatoriale" de Tandja en tenant en + de tout le reste l'assemblée nationale !

Il semble que les combattants du MNJ descendent sur Niamey dès ce soir pour quelques jours avant de retourner en Libye....

Libye : Rencontre du Guide Khadaffi avec des groupes armés du MNJ, du FPN et du Mali --> 7 octobre 2009, 11:09


Libye : Rencontre du Guide Khadaffi avec des groupes armés du MNJ, du FPN et du Mali --> 7 octobre 2009, 11:09


Le leader de la Révolution, le guide Khadaffi, Président de l’Union africaine a assisté dans la ville de Sebha à une rencontre des tribus touaregs du Niger, du Mali et de la Libye où il y a eu une déclaration de paix durable par les anciens groupes armés dans le nord du Niger et du nord du Mali.

En réponse à l’appel du Guide et ils ont renoncé à la violence, ont décidé de déposer les armes et à s’engager dans une intégration dans leur société pour construire la paix, le développement et contribuer au processus d’unification de l’Afrique.

Les anciens dirigeants des mouvements rebelles dans le nord du Niger et du Mali déclarent une paix durable dans ces deux domaines avant que le Guide de la Révolution, Patron de la paix permanente dans l’espace de la CEN-SAD et au-delà fait suite aujourd’hui à l’appel de Aghaly Alambo il ya un an, le 17 août 2008 au Grand Festival des tribus touaregs du Sahara qui s’est tenue à Obari.

Après une longue hostilité, les anciens chefs rebelles, sont assis côte à côte pour la première fois lors de la célébration avec le ministre de l’Intérieur du Niger Albadé Abouba, le Haut Commissaire à la Paix Anacko Mohamed et un certain nombre de généraux de l’armée nigérienne.
Le Guide Khadaffi est arrivé sur le lieu de la rencontre, il a été salué par les cheikhs et les jeunes Touaregs et les femmes activistes scandant des slogans révolutionnaires pour rendre hommage au Guide en l’appelant Amghar de Touareg “chef de Touareg”.

Ont pris part à la réception du leader Khadaffi :

1/ Albade Abuba, ministre d‘État et ministre de l’Intérieur du Niger,
2/ Mohamed Anako, Haut-commissaire pour la paix au Niger,
3/ Mai Manga, chef d‘état-major de la présidence au Niger,
4/ Bajan Hemtu, chef des tribus du Mali, membre du Parlement malien,
5/ Ag bibi Ahmed, MP, porte-parole officiel de l’Alliance du Nord Mali,
6/ Mohamed Akotei, ancien ministre de l’Environnement, Niger,
7/ Ibrahim Bahanga, commandant des forces alliées dans le nord du Mali,
8/ Deti, commandant de la fraction Tessalit-Mali,
9/ Bakkai al-Abdullah, maire de Tessalit-Mali,
10/ Enthlemint Dekli, de Adnan-Mali,
11/ Akli-Aknan, de Arbinda Fraction Mali,
12/ Alambo Aghali, président du MNJ,
13/ Aklou Sidi Sidi, président FPN,
14/ Aghali Amoumen, Field Commander, MNJ,
15/ Al-Sadiq Abula, Aghali Abula Groupe,
16/ Aba Malam Bukar, gouverneur d’agadez,
17/ Officiers supérieurs des forces armées du Niger.
Ont également pris part à la réception le secrétaire de l’Assemblée populaire de Ghat et Sabha.

Jananews – Libye

La rébellion touarègue marque le pas

Courier INTERNATIONAL.com
NIGER •
La rébellion touarègue marque le pas
07.10.2009 | 

Signe que la fin de la rébellion n'est pas loin dans le nord du Niger, le chef historique des rebelles touaregs du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) a abdiqué contre quelques pétrodollars libyens et des promesses de libération de détenus, alors qu'il revendiquait une meilleure répartition des revenus de l'uranium, note le quotidien burkinabé. Le MNJ était entré en conflit ouvert avec l'armée nigérienne en 2007 et les affrontements avaient fait de nombreuses victimes dans les deux camps.

Des rebelles touareg déposent les armes, des dissidents poursuivent la lutte


AFP-07-10-09
Des rebelles touareg déposent les armes, des dissidents poursuivent la lutte
jeudi 8 octobre 2009
NIAMEY — Des rebelles touareg du Mali et du Niger ont déposé symboliquement les armes au cours d’une cérémonie mardi en Libye, qualifiée de "gigantesque farce" par un groupe dissident, qui a appelé mercredi à la poursuite de la lutte.

Mardi, selon des sources officielles maliennes, des rebelles touareg du Mali et du Niger ont "opté pour la paix" en déposant symboliquement des armes au cours d’une cérémonie en présence du ministre de l’Intérieur nigérien, Albadé Abouba, a appris l’AFP mercredi de source officielle.

Selon une source touareg nigérienne, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi aurait même fait le déplacement pour l’évènement en présence du chef du Mouvement des nigériens pour la justice (MNJ), principal front armé touareg du Niger, Aghali Alambo, et d’Ibrahim Ag Bahanga, l’ex-chef rebelle touareg malien.

"Nos frères du Niger et du Mali ont opté pour la paix. Ils ont tous juré que désormais c’est la paix", a déclaré à l’AFP Mohamed Koumi, un officiel libyen membre du comité d’organisation de la cérémonie, joint au téléphone de Bamako.

Niamey et les rebelles du MNJ avaient engagé en mars des discussions, depuis en panne, sous les auspices du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui a appelé le 15 mars les combattants à déposer les armes et intégrer un processus de paix.

Le président Mamadou Tandja a proposé aux combattants l’amnistie s’ils déposent les armes.

Mais la cérémonie de mardi a été vivement critiquée mercredi par une branche dissidente du MNJ.

"Ce qui vient de se passer en terre libyenne n ?est qu ?une gigantesque farce", a affirmé cette branche dissidente, dans un communiqué sur le site internet du MNJ.

Le communiqué appelle à "continuer la lutte sans faiblir", accusant la Libye de "passer outre ses prérogatives de médiateur neutre" et de n’"afficher aucune réelle volonté de règlement sérieux et durable du conflit".

Il demande à l’Algérie, la France et au Burkina Faso de "s’impliquer" dans le règlement de la crise touareg.

Ces trois Etats avaient permis la fin de la première révolte des Touareg nigériens des années 90.

Depuis le début de la médiation libyenne, le MNJ qui opère depuis 2007 au nord du Niger riche en uranium, est déchiré par une crise interne.

Début septembre, Amoumoune Kalakouwa, le "chef d’Etat major" du MNJ a destitué Aghali Alambo, l’accusant de s’être "coupé totalement du terrain pour s’établir à Tripoli".

"C’est une mascarade de paix", dénonce également le Front des forces de redressement (FFR), autre branche armée touareg dirigée par Rhissa Ag Boula, figure historique de la première rébellion.

"La seule paix qui vaille sera celle qui prendra en compte nos revendications légitimes", selon le Front.

Le FFR et les dissidents du MNJ réclament des "négociations formelles de fond en terrain neutre".

Pour un retour à la paix, ils exigent notamment une meilleure insertion des Touareg dans l’armée, les corps para-militaires et le secteur minier situé dans la zone du conflit (nord).

Ils demandent aussi la levée de l’état d’urgence dans le nord, la libération de toutes les personnes arrêtées du fait du conflit, une trêve et un calendrier précis des négociations.

L’état d’urgence est en vigueur depuis l’apparition de la rébellion en 2007.

* Les déclarations du directoire du MNJ

*Les déclarations du FFR