Art & Culture
Bamako Hebdo, 09/04/2011
Mohamed Ag Erless
Faire la promotion de la littérature Tamasheq, c'est le but de Mohamed Ag Erless, directeur de la Mission culturelle Essouk-Kidal. Il vient de sortir deux livres aux éditions la Sahélienne : " Il n'y a qu'un seul soleil sur terre " et " La grossesse et le suivi de l'accouchement chez les Touaregs Kel-Adagh ". Les deux livres ont été présentés au public, le samedi 2 avril 2011 dernier à l'espace culturel Tumast à Torokorobougou.
La cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministère de la Culture, Ahady Koïta, en présence de l'éditeur, Ismaïl Samba Traoré, de la marraine de la cérémonie Nina Walet Intalou, conseillère au Haut Conseil des Collectivités Territoriales et d'une foule d'amis. La soirée a été animée par l'orchestre régional de Kidal, Amanar.
Cette cérémonie de dédicace a commencé par les mots de bienvenue du promoteur de l'espace culturel Tumast, qui se réjouit du choix porté sur son espace qui en est à sa première fois d'accueillir une cérémonie pareille. Ismaël Samba Traoré a, quant à lui, axé ses propos sur la Collection. Dune verte, que son édition vient de lancer pour récolter les écrits, les témoignages de tous les acteurs du nord Mali.
"Les conflits récurrents font du nord-Mali et de l'étendue sahélo-saharienne une zone de convulsions par excellence. Méconnaissance des cultures spécifiques, problèmes de développement, déficit d'intégration des diversités, les raisons en sont multiples. Vaincre les idées reçues et engager un débat d'idées pacificateur sur cet espace suppose que soit documentée la mémoire des sociétés concernées. La Collection dune verte veut y contribuer en favorisant l'émergence de leaders pacifistes et la connaissance de soi et de l'autre à travers le livre " a précisé Ismaël Samba Traoré .
Le directeur des éditions la Sahélienne a beaucoup remercié l'auteur des deux ouvrages. Quant à la marraine de la cérémonie, elle a remercié l'auteur pour le choix de ses thèmes, les contes pour les enfants et la grossesse et l'accouchement. Des thèmes qui, pour elle, concernent les femmes. "Je vous encourage à continuer dans ce sens. Merci à tous d'être venus".
Signalons que Mohamed Ag Erless est Touareg, originaire de l'Adagh (Tessalit, Mali). Il a grandi en milieu nomade d'où il tire l'essentiel de ses connaissances. Mohamed Ag Erless est chercheur en sciences sociales. Il était rattaché à l'Institut des sciences humaines du Mali à Bamako, où il a débuté sa carrière il y a une trentaine d'années, jusqu'à sa nomination comme directeur de la Mission Culturelle d'Essouk (Kidal).
Kassim TRAORE
Bamako Hebdo, est seul responsable du contenu de cet article
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
vendredi 8 avril 2011
Toumast : l'épopée touarègue
http://www.mondomix.com/actualite/1220/toumast-sortie-cinema-et-livre.htm
29/03/2011
En même temps que sort enfin l’album Amachal et en parallèle à la diffusion en salles du film Toumast : Entre guitares et Kalashnikov, un livre écrit à quatre mains : Toumast, parcours d'un combattant, retrace la trajectoire du groupe touareg.
Bande annonce de Toumast : Entre guitares et Kalashnikov, de Dominique Margot. Sortie en salle le 30 mars 2011
Fondatrice de l’association d’aide aux Touaregs Atlik, Maguy Vautier a retranscrit les souvenirs de Moussa Ag Keyna, le guitariste et leader de Toumast. De son enfance passée dans la partie nigérienne du Sahara au rayonnement international de sa carrière, sa vie est guidée par un viscéral attachement aux valeurs identitaires des Tamasheks (le nom par lequel se désignent les Touaregs, NDLR).
Toumast, parcours d'un combattant, de Maguy Vautier et Moussa Ag Keyna aux éditions Sahira, 2011
Nomade et épris de liberté, ce peuple puise ses racines dans un territoire situé dans une région arbitrairement morcelée au début des années 60 et géré par des autorités peu respectueuses de ses spécificités culturelles. Trente ans d’humiliation et de mépris plus tard, les Touaregs prirent les armes. Comme tant d’autres, Moussa rejoignit les camps d’entrainement libyens, apprit à jouer de la guitare, notamment avec les membres fondateurs de Tinariwen, et participa aux combats pour la libération de son peuple. Une embuscade tourna mal et il fut blessé, échappant de peu à la mort. Il sauva sa jambe à la fin du conflit en se faisant soigner en France. C’est là, grâce à d’heureuses rencontres et de solides encouragements, que son groupe ressuscita et sa carrière démarra. Témoignage sans fioritures, ce livre est aussi une belle leçon de vie.
Benjamin MiNiMuM
Et aussi sur mondomix :
- La chronique de l'album Amachal
- Vidéo live : Toumast au New Morning, 2006
29/03/2011
En même temps que sort enfin l’album Amachal et en parallèle à la diffusion en salles du film Toumast : Entre guitares et Kalashnikov, un livre écrit à quatre mains : Toumast, parcours d'un combattant, retrace la trajectoire du groupe touareg.
Bande annonce de Toumast : Entre guitares et Kalashnikov, de Dominique Margot. Sortie en salle le 30 mars 2011
Fondatrice de l’association d’aide aux Touaregs Atlik, Maguy Vautier a retranscrit les souvenirs de Moussa Ag Keyna, le guitariste et leader de Toumast. De son enfance passée dans la partie nigérienne du Sahara au rayonnement international de sa carrière, sa vie est guidée par un viscéral attachement aux valeurs identitaires des Tamasheks (le nom par lequel se désignent les Touaregs, NDLR).
Toumast, parcours d'un combattant, de Maguy Vautier et Moussa Ag Keyna aux éditions Sahira, 2011
Nomade et épris de liberté, ce peuple puise ses racines dans un territoire situé dans une région arbitrairement morcelée au début des années 60 et géré par des autorités peu respectueuses de ses spécificités culturelles. Trente ans d’humiliation et de mépris plus tard, les Touaregs prirent les armes. Comme tant d’autres, Moussa rejoignit les camps d’entrainement libyens, apprit à jouer de la guitare, notamment avec les membres fondateurs de Tinariwen, et participa aux combats pour la libération de son peuple. Une embuscade tourna mal et il fut blessé, échappant de peu à la mort. Il sauva sa jambe à la fin du conflit en se faisant soigner en France. C’est là, grâce à d’heureuses rencontres et de solides encouragements, que son groupe ressuscita et sa carrière démarra. Témoignage sans fioritures, ce livre est aussi une belle leçon de vie.
Benjamin MiNiMuM
Et aussi sur mondomix :
- La chronique de l'album Amachal
- Vidéo live : Toumast au New Morning, 2006
Libye: l'Otan "regrette" une frappe fratricide, les rebelles se replient
Libye: l'Otan "regrette" une frappe fratricide, les rebelles se replient
http://actu.voila.fr/actualites/monde/2011/04/08/libye-l-otan-regrette-une-frappe-fratricide-les-rebelles-se-replient_26901.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
L'Otan a exprimé vendredi ses regrets pour les bombardements meurtriers de la veille contre des chars rebelles près d'Ajdabiya (est de la Libye), où l'insurrection s'est repliée face à l'avancée des troupes fidèles à Mouammar Kadhafi.
"C'est un incident très malheureux" et "je regrette vivement les morts" qu'il a occasionnées, a déclaré à Bruxelles le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.
L'"incident", qui a provoqué la colère des rebelles, est survenu jeudi dans la région de Brega, où se concentrent depuis plus d'une semaine les combats entre insurgés et forces loyalistes.
Des avions de l'Otan ont ouvert le feu sur une Colonne de chars rebelles, faisant au moins quatre morts -deux combattants et deux médecins-, six disparus et 14 blessés, selon le chef d'état-major des insurgés, le général Abdelfatah Younès.
Un peu plus tôt, le commandant en chef adjoint de l'opération Protecteur unifié dirigée par l'Otan, le contre-amiral britannique Russel Harding, avait refusé de présenter des excuses au nom de l'Otan.
"Nous n'étions pas informés (du fait) que les forces du CNT (Conseil national de transition, réprésentatif des rebelles ndlr) faisaient usage de chars", avait-il argué.
C'est la deuxième fois que l'Otan tirait ainsi sur des rebelles depuis qu'elle a pris le 31 mars le relais de la coalition multinationale commandée par les Etats-Unis. Le 1er avril, un de ses avions, se croyant attaqué, avait fait feu sur une Colonne de voitures d'où un soldat avait tiré en l'air à la mitrailleuse pour exprimer sa joie à la vue des appareils alliés.
"Le problème est qu'il n'y a aucun liens officiels" entre la direction militaire de la rébellion et l'Otan, a indiqué à l'AFP une source proche des diplomates occidentaux en contact avec la rébellion.
"Il serait opportun d'avoir une équipe de l'Otan sur le terrain pour relayer la situation", ce qui permettrait "de réduire les risques d'incidents" comme celui survenu jeudi, a ajouté cette source. Il a précisé que des équipements de télécommunications devaient arriver vendredi à Benghazi pour permettre un lien entre les rebelles et une capitale européenne.
Jeudi soir, le chef d'état-major de la rébellion, le général Abdelfatah Younès, avait pourtant assuré que le déploiement des chars rebelles près de Brega, le premier depuis le début des combats, avait été signalé à l'Otan. Il a affirmé que l'insurrection disposait de 400 autres blindés, et qu'ils allaient être employés.
"Nous n'avons jamais demandé d'excuses à l'Otan, mais simplement des explications... Nous ne remettons pas en cause la bonne foi de l'Otan", a déclaré à l'AFP Chamseddine Abdelmolah, un porte-parole du Conseil national de transition (CNT), organe regroupant la rébellion.
L'Otan a par ailleurs démenti toute "impasse", militaire ou politique, en Libye, plus de sept semaines après le début du conflit.
La veille, le général américain Carter Ham, commandant des forces américaines pour l'Afrique, avait estimé peu probable que les rebelles parviennent à lancer un assaut sur Tripoli pour renverser le colonel Kadhafi, relançant la perspective d'un enlisement.
"Il n'y a pas d'impasse" en Libye "bien au contraire, la communauté internationale avance pour trouver une solution politique", a déclaré la porte-parole de l'Otan, Oana Lungescu.
Sur le terrain, la situation restait confuse vendredi dans la région d'Ajdabiya, toujours tenue par les rebelles mais quasi-déserte en ce vendredi férié.
En milieu d'après-midi, les forces loyalistes ont tiré plusieurs obus d'artillerie sur l'entrée ouest d'Ajdabiya, avant de refluer vers l'ouest, harcelant les insurgés, selon un journaliste de l'AFP. Les rebelles ont été forcé de se replier dans le centre-ville, à sept km de là.
Jeudi déjà, des rumeurs d'une attaque imminente des troupes régulières avaient provoqué la fuite de milliers de civils et de rebelles en direction du fief des insurgés à Benghazi, à 160 km plus au nord.
Plus à l'ouest, la ville de Zantan (100 km au sud-ouest de Tripoli) était également la cible depuis plusieurs jours des tirs d'obus de l'armée loyaliste, elle-même visée par des Raids aériens de l'Otan, selon un témoin joint par l'AFP.
Les experts de la commission d'enquête indépendante de l'ONU sur les allégations d'atteintes aux droits de l'Homme en Libye ont annoncé qu'ils partiraient dimanche dans ce pays, ainsi qu'en Egypte et en Tunisie.
Par ailleurs, le philosophe français Bernard-Henri Lévy est de nouveau attendu en Libye, selon sa revue. Il a prévu de retourner à Benghazi, où il avait déjà rencontré début mars des membres du CNT, avant d'organiser leur rencontre à Paris avec le président Nicolas Sarkozy et de plaider pour une intervention militaire.
http://actu.voila.fr/actualites/monde/2011/04/08/libye-l-otan-regrette-une-frappe-fratricide-les-rebelles-se-replient_26901.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
L'Otan a exprimé vendredi ses regrets pour les bombardements meurtriers de la veille contre des chars rebelles près d'Ajdabiya (est de la Libye), où l'insurrection s'est repliée face à l'avancée des troupes fidèles à Mouammar Kadhafi.
"C'est un incident très malheureux" et "je regrette vivement les morts" qu'il a occasionnées, a déclaré à Bruxelles le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.
L'"incident", qui a provoqué la colère des rebelles, est survenu jeudi dans la région de Brega, où se concentrent depuis plus d'une semaine les combats entre insurgés et forces loyalistes.
Des avions de l'Otan ont ouvert le feu sur une Colonne de chars rebelles, faisant au moins quatre morts -deux combattants et deux médecins-, six disparus et 14 blessés, selon le chef d'état-major des insurgés, le général Abdelfatah Younès.
Un peu plus tôt, le commandant en chef adjoint de l'opération Protecteur unifié dirigée par l'Otan, le contre-amiral britannique Russel Harding, avait refusé de présenter des excuses au nom de l'Otan.
"Nous n'étions pas informés (du fait) que les forces du CNT (Conseil national de transition, réprésentatif des rebelles ndlr) faisaient usage de chars", avait-il argué.
C'est la deuxième fois que l'Otan tirait ainsi sur des rebelles depuis qu'elle a pris le 31 mars le relais de la coalition multinationale commandée par les Etats-Unis. Le 1er avril, un de ses avions, se croyant attaqué, avait fait feu sur une Colonne de voitures d'où un soldat avait tiré en l'air à la mitrailleuse pour exprimer sa joie à la vue des appareils alliés.
"Le problème est qu'il n'y a aucun liens officiels" entre la direction militaire de la rébellion et l'Otan, a indiqué à l'AFP une source proche des diplomates occidentaux en contact avec la rébellion.
"Il serait opportun d'avoir une équipe de l'Otan sur le terrain pour relayer la situation", ce qui permettrait "de réduire les risques d'incidents" comme celui survenu jeudi, a ajouté cette source. Il a précisé que des équipements de télécommunications devaient arriver vendredi à Benghazi pour permettre un lien entre les rebelles et une capitale européenne.
Jeudi soir, le chef d'état-major de la rébellion, le général Abdelfatah Younès, avait pourtant assuré que le déploiement des chars rebelles près de Brega, le premier depuis le début des combats, avait été signalé à l'Otan. Il a affirmé que l'insurrection disposait de 400 autres blindés, et qu'ils allaient être employés.
"Nous n'avons jamais demandé d'excuses à l'Otan, mais simplement des explications... Nous ne remettons pas en cause la bonne foi de l'Otan", a déclaré à l'AFP Chamseddine Abdelmolah, un porte-parole du Conseil national de transition (CNT), organe regroupant la rébellion.
L'Otan a par ailleurs démenti toute "impasse", militaire ou politique, en Libye, plus de sept semaines après le début du conflit.
La veille, le général américain Carter Ham, commandant des forces américaines pour l'Afrique, avait estimé peu probable que les rebelles parviennent à lancer un assaut sur Tripoli pour renverser le colonel Kadhafi, relançant la perspective d'un enlisement.
"Il n'y a pas d'impasse" en Libye "bien au contraire, la communauté internationale avance pour trouver une solution politique", a déclaré la porte-parole de l'Otan, Oana Lungescu.
Sur le terrain, la situation restait confuse vendredi dans la région d'Ajdabiya, toujours tenue par les rebelles mais quasi-déserte en ce vendredi férié.
En milieu d'après-midi, les forces loyalistes ont tiré plusieurs obus d'artillerie sur l'entrée ouest d'Ajdabiya, avant de refluer vers l'ouest, harcelant les insurgés, selon un journaliste de l'AFP. Les rebelles ont été forcé de se replier dans le centre-ville, à sept km de là.
Jeudi déjà, des rumeurs d'une attaque imminente des troupes régulières avaient provoqué la fuite de milliers de civils et de rebelles en direction du fief des insurgés à Benghazi, à 160 km plus au nord.
Plus à l'ouest, la ville de Zantan (100 km au sud-ouest de Tripoli) était également la cible depuis plusieurs jours des tirs d'obus de l'armée loyaliste, elle-même visée par des Raids aériens de l'Otan, selon un témoin joint par l'AFP.
Les experts de la commission d'enquête indépendante de l'ONU sur les allégations d'atteintes aux droits de l'Homme en Libye ont annoncé qu'ils partiraient dimanche dans ce pays, ainsi qu'en Egypte et en Tunisie.
Par ailleurs, le philosophe français Bernard-Henri Lévy est de nouveau attendu en Libye, selon sa revue. Il a prévu de retourner à Benghazi, où il avait déjà rencontré début mars des membres du CNT, avant d'organiser leur rencontre à Paris avec le président Nicolas Sarkozy et de plaider pour une intervention militaire.
jeudi 7 avril 2011
Brigi Rafini, nouveau Premier ministre du Niger
Brigi Rafini, nouveau Premier ministre du Niger
Politique
Jeudi 07 Avril 2011 16:58
SEM. Brigi Rafini
Le Président de la République, SEM Mahamadou Issoufou, vient de nommer M. Brigi Rafini, au poste de Premier ministre du premier gouvernement de la 7ème République du Niger. Cet ancien énarque, a déjà occupé un poste ministériel au sein du gouvernement du Président Baré Ibrahim Mainassara, avant d'être élu député national sous la 5ème République.
Par notre correspondant au Pays, Alpha A.
07 avril 2011
publié le 07 avril 2011
Source : http://nigerdiaspora.info
Politique
Jeudi 07 Avril 2011 16:58
SEM. Brigi Rafini
Le Président de la République, SEM Mahamadou Issoufou, vient de nommer M. Brigi Rafini, au poste de Premier ministre du premier gouvernement de la 7ème République du Niger. Cet ancien énarque, a déjà occupé un poste ministériel au sein du gouvernement du Président Baré Ibrahim Mainassara, avant d'être élu député national sous la 5ème République.
Par notre correspondant au Pays, Alpha A.
07 avril 2011
publié le 07 avril 2011
Source : http://nigerdiaspora.info
SEM Issoufou Mahamadou investi Président de la République du Niger...
NIGER-INVESTITURE-PRN 7ème REPUBLIQUE
Écrit par Moctar Gazoby-Tamtaminfo News
Jeudi, 07 Avril 2011 16:49
Le Président de la 7ème République du Niger démocratiquement élu le 12 mars dernier avec 58,04%, SEM Issoufou Mahamadou a prête serment sur le Saint Coran, ce jeudi 7 avril 2011, au Palais des Sports de Niamey. Cette cérémonie d’investiture s’est déroulée en présence d’une dizaine de chef d’Etats africains, des responsables des institutions régionales et sous régionales, des membres du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), des responsables des Institutions de la transition, des membres du gouvernement de transition, des Chefs Traditionnels et représentants de la société civile.
L’investiture du premier Président de la 7ème République a débuté par l’audience du Conseil Constitutionnel de Transition, la plus haute institution qui reçoit l’acte du serment du Président de la République. Avant le serment coranique de SEM Issoufou Mahamadou, la présidente du Conseil Constitutionnel de Transition, a dit à l’endroit du nouveau chef de l’Etat qu’il n’est plus ce chef partisan mais le Président de tous les Nigériens. Fatimata Bazaye a par conséquent demandé à SEM Issoufou Mahamadou d’avoir toujours à l’esprit cette prière: «gardez-moi de mes amis» car, a-t-elle ajouté, «vous êtes désormais redevable envers les Nigériens et la démocratie».
La Présidente du Conseil Constitution de Transition devait aussi indiquer «Soyez donc fidèle à votre serment». Après cette prestation de serment, le nouveau Président de la République du Niger a reçu les insignes de grand maître des ordres nationaux du Niger de la part du colonel à la retraite Boulama Manga, membre de la grande chancellerie des ordres nationaux du Niger.
A son tour, le Président de la République, Mahamadou Issoufou a décoré le Général de corps d’Armée Djibo Salou, Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), de dignité de grand croix de l’ordre national du Niger pour services rendus à la Nation.
Dans son discours d’investiture, le Président de la République démocratiquement élu, a dévoilé ses premières priorités pour la renaissance du Niger. En effet, le programme de gouvernance de SEM Issoufou Mahamadou est axé entre autre sur: l’éducation (l’école gratuite et obligatoire jusqu’à l’âge de 16ans), l’agriculture (nigérienne doit subvenir aux besoins de tous les citoyens), la promotion de la femme et la protection de l’enfant, l’emploi des jeunes…
S’agissant des autres axes de son programme, SEM Issoufou Mahamadou a indiqué ses priorités à savoir: la stabilité des institutions démocratiques et républicaines; la sécurité nationale et sous régionale. Outre ces points, le Président de la République a invité son adversaire du second tour, Seïni Oumarou et son ailés à participer à un gouvernement d’union nationale.
Écrit par Moctar Gazoby-Tamtaminfo News
Jeudi, 07 Avril 2011 16:49
Le Président de la 7ème République du Niger démocratiquement élu le 12 mars dernier avec 58,04%, SEM Issoufou Mahamadou a prête serment sur le Saint Coran, ce jeudi 7 avril 2011, au Palais des Sports de Niamey. Cette cérémonie d’investiture s’est déroulée en présence d’une dizaine de chef d’Etats africains, des responsables des institutions régionales et sous régionales, des membres du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), des responsables des Institutions de la transition, des membres du gouvernement de transition, des Chefs Traditionnels et représentants de la société civile.
L’investiture du premier Président de la 7ème République a débuté par l’audience du Conseil Constitutionnel de Transition, la plus haute institution qui reçoit l’acte du serment du Président de la République. Avant le serment coranique de SEM Issoufou Mahamadou, la présidente du Conseil Constitutionnel de Transition, a dit à l’endroit du nouveau chef de l’Etat qu’il n’est plus ce chef partisan mais le Président de tous les Nigériens. Fatimata Bazaye a par conséquent demandé à SEM Issoufou Mahamadou d’avoir toujours à l’esprit cette prière: «gardez-moi de mes amis» car, a-t-elle ajouté, «vous êtes désormais redevable envers les Nigériens et la démocratie».
La Présidente du Conseil Constitution de Transition devait aussi indiquer «Soyez donc fidèle à votre serment». Après cette prestation de serment, le nouveau Président de la République du Niger a reçu les insignes de grand maître des ordres nationaux du Niger de la part du colonel à la retraite Boulama Manga, membre de la grande chancellerie des ordres nationaux du Niger.
A son tour, le Président de la République, Mahamadou Issoufou a décoré le Général de corps d’Armée Djibo Salou, Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), de dignité de grand croix de l’ordre national du Niger pour services rendus à la Nation.
Dans son discours d’investiture, le Président de la République démocratiquement élu, a dévoilé ses premières priorités pour la renaissance du Niger. En effet, le programme de gouvernance de SEM Issoufou Mahamadou est axé entre autre sur: l’éducation (l’école gratuite et obligatoire jusqu’à l’âge de 16ans), l’agriculture (nigérienne doit subvenir aux besoins de tous les citoyens), la promotion de la femme et la protection de l’enfant, l’emploi des jeunes…
S’agissant des autres axes de son programme, SEM Issoufou Mahamadou a indiqué ses priorités à savoir: la stabilité des institutions démocratiques et républicaines; la sécurité nationale et sous régionale. Outre ces points, le Président de la République a invité son adversaire du second tour, Seïni Oumarou et son ailés à participer à un gouvernement d’union nationale.
Libye: des commandos français dans le désert du sud-ouest
Jeudi 7 avril 2011
http://www.ndjamena-matin.com/article-libye-des-commandos-francais-dans-le-desert-du-sud-ouest-71202114.html
Des unités des Forces spéciales françaises ont passé plusieurs jours dans une région désertique difficilement accessible du sud-ouest de la Libye, a annoncé jeudi le quotidien algérien El Khabar, en se référant à des sources militaires.
Selon le quotidien, les militaires français auraient mené une opération contre des membres de l'organisation terroriste Al-Qaïda ou contre des trafiquants d'armes. Mais il n'est pas exclu que les militaires aient été dépêchés sur le territoire libyen pour effectuer une opération contre les partisans du colonel Kadhafi.
Selon les militaires algériens, depuis samedi, des drones et des chasseurs français ont survolé des régions désertiques en espérant retrouver un groupe de militaires français porté disparu. De plus, la France a demandé à l'Algérie de permettre à ses hélicoptères d'utiliser son espace aérien dans le cadre de cette recherche, demande que l'Algérie a décliné.
Finalement, l'armée de l'Air française est parvenue à retrouver l'unité et à l'évacuer.
Source: RIA Novosti
http://www.ndjamena-matin.com/article-libye-des-commandos-francais-dans-le-desert-du-sud-ouest-71202114.html
Des unités des Forces spéciales françaises ont passé plusieurs jours dans une région désertique difficilement accessible du sud-ouest de la Libye, a annoncé jeudi le quotidien algérien El Khabar, en se référant à des sources militaires.
Selon le quotidien, les militaires français auraient mené une opération contre des membres de l'organisation terroriste Al-Qaïda ou contre des trafiquants d'armes. Mais il n'est pas exclu que les militaires aient été dépêchés sur le territoire libyen pour effectuer une opération contre les partisans du colonel Kadhafi.
Selon les militaires algériens, depuis samedi, des drones et des chasseurs français ont survolé des régions désertiques en espérant retrouver un groupe de militaires français porté disparu. De plus, la France a demandé à l'Algérie de permettre à ses hélicoptères d'utiliser son espace aérien dans le cadre de cette recherche, demande que l'Algérie a décliné.
Finalement, l'armée de l'Air française est parvenue à retrouver l'unité et à l'évacuer.
Source: RIA Novosti
L'eau a enfin coulé à Tamanrasset,d'autres réalisations sont nécessaires pour sa généralisation dans la ville
07-04-2011
L'eau a enfin coulé à Tamanrasset
D'autres réalisations sont nécessaires pour sa généralisation dans la ville
http://www.letempsdz.com/content/view/55823/1/
L'arrivée de l'eau à Tamanrasset n'a pas été un simple événement relatif au développement local, mais un exploit qui a permis à la population locale de renouer, avec la fête collective, avec une des plus vieilles traditions des Touareg, délaissée depuis plusieurs années. Lundi passé, des milliers de personnes se sont rassemblées sur le lit de l’oued Tam pour célébrer l'heureux évènement de l'arrivée de l'eau dans les robinets.
La cérémonie a été organisée par un groupe d'associations locales. Aux environs de 16h, des milliers de familles ont convergé vers l'endroit indiqué pour participer à cette grande fête. Les femmes ont préparé des plats traditionnels qu'elles ont servis aux invités. Les chanteurs et les groupes de musique locaux étaient également de la partie pour fêter l'eau avec des chants et des traditions typiques. Outre l'aspect de la célébration de l'événement, les organisateurs ont saisi l'occasion pour sensibiliser les habitants sur l'importance de cette denrée rare dans la région, et surtout la nécessité de la préserver.
«Nous voulons nous adresser aux habitants, ceux qui ont reçu ou qui recevront cette eau, sur son importance et surtout sur la nécessité de la préserver en évitant le gaspillage et tout autre comportement négatif», nous a indiqué un organisateur de l'évènement. Cette cérémonie a été clôturée vers 22h. Les familles ont quitté le célèbre oued Tam en espérant que l'eau touchera l'ensemble de la population. Depuis la mise en service du projet du transfert, début mars, par Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, l'eau est distribuée à Tamanrasset en plusieurs étapes.
Une fois épurée et analysée, l'eau a coulé, en premier lieu, dans trois quartiers de la ville de Tamanrasset à raison de quelques heures par jour. L'opération de vérification et de réhabilitation du réseau d'AEP menée par l'ADE a permis une légère amélioration de la situation. Quelques jours plus tard, la distribution a été généralisée à plusieurs autres quartiers qui sont actuellement connectés au réseau. «Nous avons de l'eau toute la journée à raison de trois jours par semaine», nous affirment les habitants de la ville de Tamanrasset, qui se réjouissent de cette réalisation en dépit des insuffisances qui persistent. «Nous avons été touchés par le manque terrible d'eau dans la région. Cela a duré des années et des années et fait des ravages.
Plusieurs générations de personnes étaient privées de cette importante ressource. Les gens achetaient des citernes d'eau à des prix excessivement chers. On est même arrivé à ne pas trouver d'eau en raison de la sécheresse qui menaçait les rares ressources que nous possédons. Tout cela nous pousse à dire que nous sommes contents de cette réalisation et de l'arrivée de l'eau. L'été approche à grands pas, nous avons besoin de cette eau, même en petites quantités», diront les habitants. Les travaux de réalisation de projet ont été lancés en 2008. Tous les ouvrages initialement décidés ont été réalisés, à l'exception de la station de déminéralisation dont les travaux n'ont toujours pas été lancés.
Vingt-quatre forages supplémentaires ont été ajoutés au plan du projet dans le champ captant pour augmenter la capacité de pompage d'eau. Le point noir de ce projet reste le réseau de distribution de l'eau de la ville de Tamanrasset.
Dans un état de vétusté, un grand retard a été accusé dans le lancement de l'opération de rénovation qui devait réhabiliter le réseau actuel et faire les extensions nécessaires afin de connecter les nouvelles zones urbaines. L'étude en question sera lancée d'ici la fin de l'année en cours en vu de démarrer les travaux dès l'année prochaine. Le réseau d'assainissement de la ville est une autre défaillance qu'on ne manque pas de signaler. Sa réhabilitation est l'un des projets envisagés pour les années à venir.
Nouria Bourihane
L'eau a enfin coulé à Tamanrasset
D'autres réalisations sont nécessaires pour sa généralisation dans la ville
http://www.letempsdz.com/content/view/55823/1/
L'arrivée de l'eau à Tamanrasset n'a pas été un simple événement relatif au développement local, mais un exploit qui a permis à la population locale de renouer, avec la fête collective, avec une des plus vieilles traditions des Touareg, délaissée depuis plusieurs années. Lundi passé, des milliers de personnes se sont rassemblées sur le lit de l’oued Tam pour célébrer l'heureux évènement de l'arrivée de l'eau dans les robinets.
La cérémonie a été organisée par un groupe d'associations locales. Aux environs de 16h, des milliers de familles ont convergé vers l'endroit indiqué pour participer à cette grande fête. Les femmes ont préparé des plats traditionnels qu'elles ont servis aux invités. Les chanteurs et les groupes de musique locaux étaient également de la partie pour fêter l'eau avec des chants et des traditions typiques. Outre l'aspect de la célébration de l'événement, les organisateurs ont saisi l'occasion pour sensibiliser les habitants sur l'importance de cette denrée rare dans la région, et surtout la nécessité de la préserver.
«Nous voulons nous adresser aux habitants, ceux qui ont reçu ou qui recevront cette eau, sur son importance et surtout sur la nécessité de la préserver en évitant le gaspillage et tout autre comportement négatif», nous a indiqué un organisateur de l'évènement. Cette cérémonie a été clôturée vers 22h. Les familles ont quitté le célèbre oued Tam en espérant que l'eau touchera l'ensemble de la population. Depuis la mise en service du projet du transfert, début mars, par Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, l'eau est distribuée à Tamanrasset en plusieurs étapes.
Une fois épurée et analysée, l'eau a coulé, en premier lieu, dans trois quartiers de la ville de Tamanrasset à raison de quelques heures par jour. L'opération de vérification et de réhabilitation du réseau d'AEP menée par l'ADE a permis une légère amélioration de la situation. Quelques jours plus tard, la distribution a été généralisée à plusieurs autres quartiers qui sont actuellement connectés au réseau. «Nous avons de l'eau toute la journée à raison de trois jours par semaine», nous affirment les habitants de la ville de Tamanrasset, qui se réjouissent de cette réalisation en dépit des insuffisances qui persistent. «Nous avons été touchés par le manque terrible d'eau dans la région. Cela a duré des années et des années et fait des ravages.
Plusieurs générations de personnes étaient privées de cette importante ressource. Les gens achetaient des citernes d'eau à des prix excessivement chers. On est même arrivé à ne pas trouver d'eau en raison de la sécheresse qui menaçait les rares ressources que nous possédons. Tout cela nous pousse à dire que nous sommes contents de cette réalisation et de l'arrivée de l'eau. L'été approche à grands pas, nous avons besoin de cette eau, même en petites quantités», diront les habitants. Les travaux de réalisation de projet ont été lancés en 2008. Tous les ouvrages initialement décidés ont été réalisés, à l'exception de la station de déminéralisation dont les travaux n'ont toujours pas été lancés.
Vingt-quatre forages supplémentaires ont été ajoutés au plan du projet dans le champ captant pour augmenter la capacité de pompage d'eau. Le point noir de ce projet reste le réseau de distribution de l'eau de la ville de Tamanrasset.
Dans un état de vétusté, un grand retard a été accusé dans le lancement de l'opération de rénovation qui devait réhabiliter le réseau actuel et faire les extensions nécessaires afin de connecter les nouvelles zones urbaines. L'étude en question sera lancée d'ici la fin de l'année en cours en vu de démarrer les travaux dès l'année prochaine. Le réseau d'assainissement de la ville est une autre défaillance qu'on ne manque pas de signaler. Sa réhabilitation est l'un des projets envisagés pour les années à venir.
Nouria Bourihane
Libye: la guerre en sandales
07.04.2011
Libye: la guerre en sandales
http://sara-daniel.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/04/05/chabab.html
Ils ont rejoint la rébellion avec enthousiasme. Brouillons, sympathiques, ils jouent maladroitement avec leurs armes. Mal encadrés, ils avancent quand les forces de Kadhafi se retirent, reculent quand les obus tombent et prient pour que l’aide de la coalition continue.
Il n’a rien vu venir. Il ne sait même pas exactement où il se trouvait. Quelque part à l’entrée de la nouvelle ville de Brega, l’une de ces cités-dortoirs de béton triste où chaque pâté de maisons ressemble au suivant, prolongement de terminaux pétroliers qui servent de toile de fond à cette guérilla de l’asphalte où l’on reperd les kilomètres aussi vite qu’on les a conquis. Il était près de son pick-up, les bras encombrés par une kalachnikov inutile dans cette guerre où l’ennemi est invisible, quand un éclat d’obus est venu se ficher dans son front. Imad Fadel, 28 ans, est allé faire soigner sa blessure avant de revenir aussitôt patienter sur le bas-côté de cette route désertique, dans un embouteillage de Toyota qui a tracé pour un moment, on ne sait pas très bien pourquoi, cette ligne de front où nous l’avons rencontré. A l’arrière de la Toyota, ses compagnons et lui ont fixé une mitrailleuse avec de la ficelle, entre les munitions et les grenades. Deux poules blanches ont été embarquées pour servir de casse-croûte aux combattants. Cela fait trente-huit jours qu’Imad a rejoint la guérilla, mais il n’a toujours pas vu un seul soldat des forces de Kadhafi. Il est chômeur, « comme 90% des gens de ma génération », dit-il en soupirant. Il a fait des études d’ingénieur qui ne lui ont servi à rien. Lorsqu’on lui demande pourquoi il a rejoint les forces anti-Kadhafi, il récite le bréviaire de la révolution, déclare se battre pour des valeurs qu’il a du mal à définir : la liberté, la démocratie. On comprend vite que le jeune combattant veut surtout vivre sa jeunesse, draguer sur Facebook, voyager librement et, par-dessus tout, travailler. Et pour cela, il faut se débarrasser du tyran, « ce juif aidé par les juifs », dit-il de Kadhafi, utilisant l’insulte suprême, la comparaison avec le peuple honni dont on conspue le nom sur tous les murs de la Cyrénaïque qui, depuis la chute du régime dans cette partie du pays, servent d’exutoire. Imad est parti à la guerre avec ses mocassins troués et le treillis de son frère qui servait autrefois dans les forces spéciales. Dans les casernes désertées de Benghazi, après avoir joué comme un gosse avec les armes abandonnées, il a récupéré une mitrailleuse. Puis il a rejoint ces hommes de bonne volonté, sympathiques mais brouillons qui avancent lorsque les forces de Kadhafi se replient, au gré des bombardements de la coalition. Comme tous les chabab, les « jeunes », qui attendent de progresser vers Syrte puis Tripoli, sur ce ruban d’asphalte qui disparaît sous le sable, Imad voudrait que l’Otan intensifie ses frappes. Il ne comprend pas les précautions que prend l’organisation internationale. Il remercie Sarkozy mais voudrait maintenant que les Etats-Unis, qui disposent des avions les plus performants, s’engagent pleinement dans la bataille. « Qu’ils prennent une partie de notre pétrole, s’il le faut. Kadhafi n’a redistribué aucune richesse, on préfère partager et être débarrassé de lui… », lance-t-il alors que l’on entend les avions de l’Otan qui effectuent des missions de reconnaissance dans le ciel de la Cyrénaïque. Au même moment, un pick-up stationné à quelques centaines de mètres de la file de voitures fait brutalement demi-tour. Le chauffeur affirme en hurlant que les forces de Kadhafi viennent de viser ses pneus. Et le véhicule d’Imad disparaît aussitôt à l’horizon, dans un embouteillage de pick-up blancs qui fuient sur la route. Engagé lui aussi dans la bataille de Brega, Marahi, 34 ans, un ancien policier devenu combattant depuis quelques jours, a eu plus de chance. Non seulement il a vu son ennemi : un sniper qui, posté sur le toit d’un immeuble en face de la mosquée, a abattu plusieurs personnes, mais il a pu lui loger une balle dans l’épaule. Aujourd’hui, il est chargé par l’armée d’assurer la sécurité de son prisonnier, « trophée » de guerre qu’il ne quitte pas des yeux. Dans une chambre de l’hôpital Al-Jalal de Benghazi, gardée par plusieurs policiers armés, où l’on soigne trois soldats de Kadhafi capturés à Brega, Marahi parle sans ménagement au prisonnier qui agonise dans son lit. « Tu viens d’où ? Réponds ! » « C’est un “murtazaka” », affirme-t-il, sans attendre la réponse du blessé, « un mercenaire africain : regardez comme il est noir ! Les deux autres, ce sont des Libyens, on va leur pardonner. Lui, c’est différent. » En réalité, le sniper pro-Kadhafi s’appelle Hakar et il a 21 ans. Il est originaire de Sabah, au sud de la Libye. Très faible, il raconte qu’il a rejoint l’armée de Kadhafi depuis deux mois, et qu’on lui avait expliqué qu’il fallait défendre le pays contre une invasion des hommes d’Al-Qaida. « Si nous avions eu le choix entre Al-Qaida et Kadhafi, on n’aurait pas hésité longtemps. Mais il n’y a pas d’Al-Qaida en Libye », s’agace Marahi. Dans les lits voisins, les deux autres soldats de Kadhafi, moins grièvement atteints, racontent qu’ils étaient une cinquantaine, arrivés de Tripoli par la route dans des voitures équipées de missiles Grad. Ils ont pu rejoindre des forces à Syrte, où ils ont été très bien accueillis. Mohamed Ali est un gros sergent de 20 ans, membre du bataillon Khamis dirigé par l’un des fils de Kadhafi. Il se souvient avec délectation d’une sorte de moussaka qu’on leur a servie au « château de l’hospitalité », dans la ville natale de Kadhafi. « Vous n’êtes pas près de remanger de ce plat », dit Marahi. Depuis les réminiscences gourmandes de ses ennemis, il a visiblement oublié sa décision de leur pardonner. L’ancien flic ressasse ses griefs devant les prisonniers qui somnolent, assommés par les médicaments : « Quand vous pensez que j’étais dans la police depuis 1997 et que mon salaire n’a jamais suffi à faire manger ma famille… Nous qui devrions être plus riches qu’à Dubaï, avec tout le pétrole que nous possédons ! » Khaled Ali Mohamed Farani a pris une chambre à l’hôtel Ozou de Benghazi pour en faire son quartier général. Confronté à l’incompétence des jeunes chabab, cet ancien pilote d’hélicoptère âgé de 55 ans, qui a quitté l’armée libyenne en 1989, a décidé avec d’anciens militaires de créer un nouveau bataillon formé d’ex-membres de tous les corps d’armée. Il attend l’arrivée d’officiers qui avaient été envoyés en France par Tripoli pour se former et qui ont décidé de rejoindre les insurgés. Farani s’est engagé dans la révolte dès le premier jour et a participé à l’assaut de la Katiba, la caserne des gardes de Kadhafi à Benghazi. Il s’est rendu deux fois sur le front pour constater que les insurgés manquaient d’armes et qu’ils ne savaient pas faire la guerre : « Maintenant, vous allez voir une vraie guerre avec une vraie armée », assure le lieutenant-colonel Farani. A l’entendre, les professionnels vont désormais remplacer les jeunes volontaires sur le terrain. Il assure qu’il n’a pas vu de soldats des forces spéciales de la coalition. Mais selon lui, depuis le retour au pays du général Khalifa Haftar, rentré de son exil aux Etats-Unis et sous lequel il avait servi au Tchad, la guerre va changer de nature. Quand on lui demande si le chef de la rébellion n’est pas Abdel-Fattah Younis, l’ex-ministre de l’Intérieur de Kadhafi, il répond que le leader sera celui qui fera la démonstration de ses compétences, révélant ainsi une lutte de pouvoir préoccupante au sommet de la direction militaire de l’insurrection.
Avec son gentil sourire, le combattant Ibrahim Figuig, 19 ans, a encore l’air d’un enfant. Il allait sur le front comme on va à une fête, ou à une manifestation avec des copains. Aujourd’hui, il gît sur un lit d’hôpital, les bras brisés, le visage brûlé. On vient de l’amputer de la jambe droite. Ce jeune étudiant en informatique a été blessé par un missile tiré par un avion de la coalition, victime d’un de ces « tirs amis » presque inévitables. L’histoire qu’il raconte en dit long sur le caractère improvisé de cette guerre où les militaires de métier, trop peu nombreux, se révèlent incapables de discipliner la masse des volontaires. Dans la matinée du samedi 2 avril, Ibrahim, qui était au volant d’un pickup armé d’une mitrailleuse, se fait bloquer par l’armée, plus précisément par ceux qu’il appelle « les hommes d’Abdel-Fattah Younis », quelques kilomètres avant Brega. Ils lui ordonnent d’établir un barrage en utilisant aussi une ambulance, et d’interdire à tout véhicule de prendre la direction de l’est. Comme les rebelles ne disposent pas de talkies-walkies, c’est un combattant en voiture qui doit faire l’éclaireur, en multipliant les allers-retours sur la route désertique. A la tombée de la nuit, il vient prévenir Ibrahim et ses amis qu’un véhicule transportant des armes arrive de Benjawad. A ce moment-là, un tir de roquette vise le check-point et le pick-up d’Ibrahim quitte sa position pour poursuivre le tireur, en direction de l’ouest. Sur le toit du Land Cruiser, un chabab tire en l’air, comme toujours ici, sans doute pour se donner du courage ou marquer son territoire. Mais un appareil de la coalition qui observe de loin la scène tire un missile sur le pick-up et sur l’ambulance. Seul survivant du véhicule, Ibrahim est parvenu à s’extraire de la carcasse carbonisée. Il affirme aussi avoir aperçu un berger sur le bas-côté de la route, les deux bras sectionnés par l’explosion. Autour de son lit d’hôpital, ses amis corrigent son récit. Ils racontent ce qu’ils ont vu sur Al-Jazeera, la chaîne satellitaire devenue le média officiel des révolutionnaires et auquel on accorde plus de crédit ici qu’au récit des protagonistes. Ils donnent une version héroïque de l’histoire, qui dédouanerait la coalition et les chabab de toute faute : ce serait un soldat de Kadhafi qui, s’étant glissé parmi les voitures, aurait tiré en l’air pour provoquer la coalition. Ibrahim les laisse dire, épuisé par ses blessures. Il tient même à répéter qu’il n’en veut pas aux Occidentaux et que ceux-ci doivent continuer à aider le peuple libyen. « Sinon, Mouammar va tous nous tuer et j’aurai vraiment perdu ma jambe pour rien », soupire-t-il. Ibrahim a cru qu’il lui suffirait de brandir son fusil-mitrailleur pour avancer jusqu’à Tripoli. Un révolutionnaire adolescent qui pensait que la guerre était un jeu d’enfant.
SARA DANIEL
photos (c)2011 Paul Assaker, tous droits réservés
06:30 Publié dans Blog
Tags : tripoli, benghazi, brega, sirt, kadhafi, chabab, shabab, révolte, révolution arabe, printemps arabe, dommage collatéral, tir ami
Libye: la guerre en sandales
http://sara-daniel.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/04/05/chabab.html
Ils ont rejoint la rébellion avec enthousiasme. Brouillons, sympathiques, ils jouent maladroitement avec leurs armes. Mal encadrés, ils avancent quand les forces de Kadhafi se retirent, reculent quand les obus tombent et prient pour que l’aide de la coalition continue.
Il n’a rien vu venir. Il ne sait même pas exactement où il se trouvait. Quelque part à l’entrée de la nouvelle ville de Brega, l’une de ces cités-dortoirs de béton triste où chaque pâté de maisons ressemble au suivant, prolongement de terminaux pétroliers qui servent de toile de fond à cette guérilla de l’asphalte où l’on reperd les kilomètres aussi vite qu’on les a conquis. Il était près de son pick-up, les bras encombrés par une kalachnikov inutile dans cette guerre où l’ennemi est invisible, quand un éclat d’obus est venu se ficher dans son front. Imad Fadel, 28 ans, est allé faire soigner sa blessure avant de revenir aussitôt patienter sur le bas-côté de cette route désertique, dans un embouteillage de Toyota qui a tracé pour un moment, on ne sait pas très bien pourquoi, cette ligne de front où nous l’avons rencontré. A l’arrière de la Toyota, ses compagnons et lui ont fixé une mitrailleuse avec de la ficelle, entre les munitions et les grenades. Deux poules blanches ont été embarquées pour servir de casse-croûte aux combattants. Cela fait trente-huit jours qu’Imad a rejoint la guérilla, mais il n’a toujours pas vu un seul soldat des forces de Kadhafi. Il est chômeur, « comme 90% des gens de ma génération », dit-il en soupirant. Il a fait des études d’ingénieur qui ne lui ont servi à rien. Lorsqu’on lui demande pourquoi il a rejoint les forces anti-Kadhafi, il récite le bréviaire de la révolution, déclare se battre pour des valeurs qu’il a du mal à définir : la liberté, la démocratie. On comprend vite que le jeune combattant veut surtout vivre sa jeunesse, draguer sur Facebook, voyager librement et, par-dessus tout, travailler. Et pour cela, il faut se débarrasser du tyran, « ce juif aidé par les juifs », dit-il de Kadhafi, utilisant l’insulte suprême, la comparaison avec le peuple honni dont on conspue le nom sur tous les murs de la Cyrénaïque qui, depuis la chute du régime dans cette partie du pays, servent d’exutoire. Imad est parti à la guerre avec ses mocassins troués et le treillis de son frère qui servait autrefois dans les forces spéciales. Dans les casernes désertées de Benghazi, après avoir joué comme un gosse avec les armes abandonnées, il a récupéré une mitrailleuse. Puis il a rejoint ces hommes de bonne volonté, sympathiques mais brouillons qui avancent lorsque les forces de Kadhafi se replient, au gré des bombardements de la coalition. Comme tous les chabab, les « jeunes », qui attendent de progresser vers Syrte puis Tripoli, sur ce ruban d’asphalte qui disparaît sous le sable, Imad voudrait que l’Otan intensifie ses frappes. Il ne comprend pas les précautions que prend l’organisation internationale. Il remercie Sarkozy mais voudrait maintenant que les Etats-Unis, qui disposent des avions les plus performants, s’engagent pleinement dans la bataille. « Qu’ils prennent une partie de notre pétrole, s’il le faut. Kadhafi n’a redistribué aucune richesse, on préfère partager et être débarrassé de lui… », lance-t-il alors que l’on entend les avions de l’Otan qui effectuent des missions de reconnaissance dans le ciel de la Cyrénaïque. Au même moment, un pick-up stationné à quelques centaines de mètres de la file de voitures fait brutalement demi-tour. Le chauffeur affirme en hurlant que les forces de Kadhafi viennent de viser ses pneus. Et le véhicule d’Imad disparaît aussitôt à l’horizon, dans un embouteillage de pick-up blancs qui fuient sur la route. Engagé lui aussi dans la bataille de Brega, Marahi, 34 ans, un ancien policier devenu combattant depuis quelques jours, a eu plus de chance. Non seulement il a vu son ennemi : un sniper qui, posté sur le toit d’un immeuble en face de la mosquée, a abattu plusieurs personnes, mais il a pu lui loger une balle dans l’épaule. Aujourd’hui, il est chargé par l’armée d’assurer la sécurité de son prisonnier, « trophée » de guerre qu’il ne quitte pas des yeux. Dans une chambre de l’hôpital Al-Jalal de Benghazi, gardée par plusieurs policiers armés, où l’on soigne trois soldats de Kadhafi capturés à Brega, Marahi parle sans ménagement au prisonnier qui agonise dans son lit. « Tu viens d’où ? Réponds ! » « C’est un “murtazaka” », affirme-t-il, sans attendre la réponse du blessé, « un mercenaire africain : regardez comme il est noir ! Les deux autres, ce sont des Libyens, on va leur pardonner. Lui, c’est différent. » En réalité, le sniper pro-Kadhafi s’appelle Hakar et il a 21 ans. Il est originaire de Sabah, au sud de la Libye. Très faible, il raconte qu’il a rejoint l’armée de Kadhafi depuis deux mois, et qu’on lui avait expliqué qu’il fallait défendre le pays contre une invasion des hommes d’Al-Qaida. « Si nous avions eu le choix entre Al-Qaida et Kadhafi, on n’aurait pas hésité longtemps. Mais il n’y a pas d’Al-Qaida en Libye », s’agace Marahi. Dans les lits voisins, les deux autres soldats de Kadhafi, moins grièvement atteints, racontent qu’ils étaient une cinquantaine, arrivés de Tripoli par la route dans des voitures équipées de missiles Grad. Ils ont pu rejoindre des forces à Syrte, où ils ont été très bien accueillis. Mohamed Ali est un gros sergent de 20 ans, membre du bataillon Khamis dirigé par l’un des fils de Kadhafi. Il se souvient avec délectation d’une sorte de moussaka qu’on leur a servie au « château de l’hospitalité », dans la ville natale de Kadhafi. « Vous n’êtes pas près de remanger de ce plat », dit Marahi. Depuis les réminiscences gourmandes de ses ennemis, il a visiblement oublié sa décision de leur pardonner. L’ancien flic ressasse ses griefs devant les prisonniers qui somnolent, assommés par les médicaments : « Quand vous pensez que j’étais dans la police depuis 1997 et que mon salaire n’a jamais suffi à faire manger ma famille… Nous qui devrions être plus riches qu’à Dubaï, avec tout le pétrole que nous possédons ! » Khaled Ali Mohamed Farani a pris une chambre à l’hôtel Ozou de Benghazi pour en faire son quartier général. Confronté à l’incompétence des jeunes chabab, cet ancien pilote d’hélicoptère âgé de 55 ans, qui a quitté l’armée libyenne en 1989, a décidé avec d’anciens militaires de créer un nouveau bataillon formé d’ex-membres de tous les corps d’armée. Il attend l’arrivée d’officiers qui avaient été envoyés en France par Tripoli pour se former et qui ont décidé de rejoindre les insurgés. Farani s’est engagé dans la révolte dès le premier jour et a participé à l’assaut de la Katiba, la caserne des gardes de Kadhafi à Benghazi. Il s’est rendu deux fois sur le front pour constater que les insurgés manquaient d’armes et qu’ils ne savaient pas faire la guerre : « Maintenant, vous allez voir une vraie guerre avec une vraie armée », assure le lieutenant-colonel Farani. A l’entendre, les professionnels vont désormais remplacer les jeunes volontaires sur le terrain. Il assure qu’il n’a pas vu de soldats des forces spéciales de la coalition. Mais selon lui, depuis le retour au pays du général Khalifa Haftar, rentré de son exil aux Etats-Unis et sous lequel il avait servi au Tchad, la guerre va changer de nature. Quand on lui demande si le chef de la rébellion n’est pas Abdel-Fattah Younis, l’ex-ministre de l’Intérieur de Kadhafi, il répond que le leader sera celui qui fera la démonstration de ses compétences, révélant ainsi une lutte de pouvoir préoccupante au sommet de la direction militaire de l’insurrection.
Avec son gentil sourire, le combattant Ibrahim Figuig, 19 ans, a encore l’air d’un enfant. Il allait sur le front comme on va à une fête, ou à une manifestation avec des copains. Aujourd’hui, il gît sur un lit d’hôpital, les bras brisés, le visage brûlé. On vient de l’amputer de la jambe droite. Ce jeune étudiant en informatique a été blessé par un missile tiré par un avion de la coalition, victime d’un de ces « tirs amis » presque inévitables. L’histoire qu’il raconte en dit long sur le caractère improvisé de cette guerre où les militaires de métier, trop peu nombreux, se révèlent incapables de discipliner la masse des volontaires. Dans la matinée du samedi 2 avril, Ibrahim, qui était au volant d’un pickup armé d’une mitrailleuse, se fait bloquer par l’armée, plus précisément par ceux qu’il appelle « les hommes d’Abdel-Fattah Younis », quelques kilomètres avant Brega. Ils lui ordonnent d’établir un barrage en utilisant aussi une ambulance, et d’interdire à tout véhicule de prendre la direction de l’est. Comme les rebelles ne disposent pas de talkies-walkies, c’est un combattant en voiture qui doit faire l’éclaireur, en multipliant les allers-retours sur la route désertique. A la tombée de la nuit, il vient prévenir Ibrahim et ses amis qu’un véhicule transportant des armes arrive de Benjawad. A ce moment-là, un tir de roquette vise le check-point et le pick-up d’Ibrahim quitte sa position pour poursuivre le tireur, en direction de l’ouest. Sur le toit du Land Cruiser, un chabab tire en l’air, comme toujours ici, sans doute pour se donner du courage ou marquer son territoire. Mais un appareil de la coalition qui observe de loin la scène tire un missile sur le pick-up et sur l’ambulance. Seul survivant du véhicule, Ibrahim est parvenu à s’extraire de la carcasse carbonisée. Il affirme aussi avoir aperçu un berger sur le bas-côté de la route, les deux bras sectionnés par l’explosion. Autour de son lit d’hôpital, ses amis corrigent son récit. Ils racontent ce qu’ils ont vu sur Al-Jazeera, la chaîne satellitaire devenue le média officiel des révolutionnaires et auquel on accorde plus de crédit ici qu’au récit des protagonistes. Ils donnent une version héroïque de l’histoire, qui dédouanerait la coalition et les chabab de toute faute : ce serait un soldat de Kadhafi qui, s’étant glissé parmi les voitures, aurait tiré en l’air pour provoquer la coalition. Ibrahim les laisse dire, épuisé par ses blessures. Il tient même à répéter qu’il n’en veut pas aux Occidentaux et que ceux-ci doivent continuer à aider le peuple libyen. « Sinon, Mouammar va tous nous tuer et j’aurai vraiment perdu ma jambe pour rien », soupire-t-il. Ibrahim a cru qu’il lui suffirait de brandir son fusil-mitrailleur pour avancer jusqu’à Tripoli. Un révolutionnaire adolescent qui pensait que la guerre était un jeu d’enfant.
SARA DANIEL
photos (c)2011 Paul Assaker, tous droits réservés
06:30 Publié dans Blog
Tags : tripoli, benghazi, brega, sirt, kadhafi, chabab, shabab, révolte, révolution arabe, printemps arabe, dommage collatéral, tir ami
L’arbre du Ténéré
L’arbre du Ténéré
par Myriam Michoud le 3 avril 2011 · 1 commentaire
dans la rubrique Edification,Encouragement,Témoignages divers
L’arbre du Ténéré
Maurice Decker
Bien chers amis,
Impressionnés par son aridité, les géographes n’ont pas hésité à surnommer le Ténéré «désert dans le désert». Il s’agit d’une enclave de 400000 km2 (l0 fois la superficie de la Suisse !) dans un Sahara de 8 millions de km2, une des régions les plus ingrates du globe.
Tout le monde au Niger connaît l’incroyable histoire de l’arbre du Ténéré. Cet acacia radiana était le seul arbre présent dans cet immense désert. A ce titre, signalé sur toutes les cartes géographiques, comme point de repère des caravaniers et autres mordus de ces vastes solitudes. Hélas, en 1973, un camionneur ivre n’a pas pu éviter l’arbre, dont la dépouille soigneusement récupérée à été placée sous un mausolée au Musée National de Niamey.
Par quel miracle une graine avait-elle pu atteindre cette région aride pour y germer et donner naissance à l’arbre devenu célèbre et vénéré par tous les nomades? Sa mort peu glorieuse aura au moins permis de soulever un coin du voile de mystère couvrant son histoire. Là où il se dressait fièrement, on a creusé mètre après mètre jusqu’à ce qu’on parvienne à l’extrémité de sa plus profonde racine… et c’est à 33 mètres de profondeur que la fouille s’est arrêtée, dans le lit d’un fleuve qui traversait le Ténéré il y a bien longtemps.
Si vous possédez une carte géographique du Ténéré, surtout ne supprimez pas le petit signe indiquant la présence de l’acacia ! Pour ne pas tromper les voyageurs, l’arbre a été remplacé par une surprenante sculpture de métal ressemblant à un porte-manteau sur pied, à côté d’un puits, et couverte de graffitis…
Cette étonnante histoire nous interpelle. A plusieurs reprises dans la Bible, l’homme cultivant une étroite relation avec Dieu est comparé à un arbre plongeant ses racines jusqu’au courant d’eau: Joseph est le rejeton d’un arbre fertile près d’une source… (Gen 49.22), Heureux l’homme qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui médite sa loi jour et nuit! Il est comme l’arbre planté près du cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas: Tout ce qu’il fait réussit (Ps 1.1-3). Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et dont l’Eternel est l’assurance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant,. il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste verdoyant; dans l’année de la sécheresse, il est sans inquiétude et il ne cesse de porter du fruit (Jér 17.7- 8).
Quel genre «d’arbre» sommes-nous? Sculpture métallique, froide, sans vie, sans racines… sans profondeur, ou acacia bien vivant enfonçant ses racines bien avant jusqu’au fleuve abondant de Dieu lui communiquant continuellement sa vie par Jésus-Christ? N’avons-nous pas été plantés pour un temps dans le désert de plus en plus inhospitalier de ce monde pour y servir de signes, «d’arbres indicateurs» afin que nos contemporains ne se perdent pas mais trouvent le salut? Il importe donc que nous buvions continuellement et à longs traits l’eau pure de la parole de Dieu et que nous cultivions avec vigilance une intimité toujours plus grande avec lui dans la prière. S’il est une dimension que nous devons absolument préserver et développer, c’est bien celle de la profondeur. Or, nous préférons de loin être des aigles! La qualité et l’impact de notre vie publique sont déterminés par l’importance que nous donnons à notre vie cachée dans la présence de notre Dieu, loin des regards humains. Alors… acacia vivant… ou arbre métallique?
M.D
http://www.promesses.org/arts/103p27-28f.html
Sommaire du n° 103 jan – mar 1993
par Myriam Michoud le 3 avril 2011 · 1 commentaire
dans la rubrique Edification,Encouragement,Témoignages divers
L’arbre du Ténéré
Maurice Decker
Bien chers amis,
Impressionnés par son aridité, les géographes n’ont pas hésité à surnommer le Ténéré «désert dans le désert». Il s’agit d’une enclave de 400000 km2 (l0 fois la superficie de la Suisse !) dans un Sahara de 8 millions de km2, une des régions les plus ingrates du globe.
Tout le monde au Niger connaît l’incroyable histoire de l’arbre du Ténéré. Cet acacia radiana était le seul arbre présent dans cet immense désert. A ce titre, signalé sur toutes les cartes géographiques, comme point de repère des caravaniers et autres mordus de ces vastes solitudes. Hélas, en 1973, un camionneur ivre n’a pas pu éviter l’arbre, dont la dépouille soigneusement récupérée à été placée sous un mausolée au Musée National de Niamey.
Par quel miracle une graine avait-elle pu atteindre cette région aride pour y germer et donner naissance à l’arbre devenu célèbre et vénéré par tous les nomades? Sa mort peu glorieuse aura au moins permis de soulever un coin du voile de mystère couvrant son histoire. Là où il se dressait fièrement, on a creusé mètre après mètre jusqu’à ce qu’on parvienne à l’extrémité de sa plus profonde racine… et c’est à 33 mètres de profondeur que la fouille s’est arrêtée, dans le lit d’un fleuve qui traversait le Ténéré il y a bien longtemps.
Si vous possédez une carte géographique du Ténéré, surtout ne supprimez pas le petit signe indiquant la présence de l’acacia ! Pour ne pas tromper les voyageurs, l’arbre a été remplacé par une surprenante sculpture de métal ressemblant à un porte-manteau sur pied, à côté d’un puits, et couverte de graffitis…
Cette étonnante histoire nous interpelle. A plusieurs reprises dans la Bible, l’homme cultivant une étroite relation avec Dieu est comparé à un arbre plongeant ses racines jusqu’au courant d’eau: Joseph est le rejeton d’un arbre fertile près d’une source… (Gen 49.22), Heureux l’homme qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui médite sa loi jour et nuit! Il est comme l’arbre planté près du cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas: Tout ce qu’il fait réussit (Ps 1.1-3). Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et dont l’Eternel est l’assurance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant,. il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste verdoyant; dans l’année de la sécheresse, il est sans inquiétude et il ne cesse de porter du fruit (Jér 17.7- 8).
Quel genre «d’arbre» sommes-nous? Sculpture métallique, froide, sans vie, sans racines… sans profondeur, ou acacia bien vivant enfonçant ses racines bien avant jusqu’au fleuve abondant de Dieu lui communiquant continuellement sa vie par Jésus-Christ? N’avons-nous pas été plantés pour un temps dans le désert de plus en plus inhospitalier de ce monde pour y servir de signes, «d’arbres indicateurs» afin que nos contemporains ne se perdent pas mais trouvent le salut? Il importe donc que nous buvions continuellement et à longs traits l’eau pure de la parole de Dieu et que nous cultivions avec vigilance une intimité toujours plus grande avec lui dans la prière. S’il est une dimension que nous devons absolument préserver et développer, c’est bien celle de la profondeur. Or, nous préférons de loin être des aigles! La qualité et l’impact de notre vie publique sont déterminés par l’importance que nous donnons à notre vie cachée dans la présence de notre Dieu, loin des regards humains. Alors… acacia vivant… ou arbre métallique?
M.D
http://www.promesses.org/arts/103p27-28f.html
Sommaire du n° 103 jan – mar 1993
mercredi 6 avril 2011
CICR : Communiqué de presse n° 11 / 011 avril 2011 Niger : la Croix-Rouge inaugure un centre pour les migrants à Agadez
CICR : Communiqué de presse n° 11 / 011 avril 2011
Niger : la Croix-Rouge inaugure un centre pour les migrants à Agadez
06 Avril 2011 Aïr Info Economie - Société Niamey (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix-Rouge nigérienne, ouvre ce vendredi à Agadez, au nord du Niger, un centre d'accueil et de transit temporaire pour les migrants en provenance de Libye et d'Algérie qui se trouvent dans le plus grand dénuement.
« Le centre, d'une capacité de 150 à 200 personnes, sera géré par la Croix-Rouge nigérienne », explique Jürg Eglin, chef de la délégation du CICR à Niamey. « Il est destiné aux Nigériens et étrangers arrivant dans la ville d'Agadez et qui n'ont pas d'abri pour y passer la nuit. Dans le cas où ils auraient perdu le contact avec leurs familles, les migrants pourront rétablir le lien familial par téléphone ou par message. Dans l'immédiat, le centre de transit sera particulièrement utile aux migrants vulnérables fuyant le conflit en Libye. »
La ville d'Agadez est depuis longtemps située sur une route de transit pour les candidats à l'émigration vers le nord, mais également un passage pour ceux qui reviennent de Libye ou d'Algérie. Ces personnes font souvent face à un manque de structure d'accueil et à d'autres difficultés.
« L'objectif du centre de transit est d'héberger temporairement des personnes vulnérables qui retournent dans leur lieu d'origine », assure M. Eglin. « Il ne s'agit bien sûr pas d'encourager les migrants à rester en ville en attendant une nouvelle opportunité de franchir la frontière. »
Dans la zone désertique du nord Niger, le CICR va aussi soutenir la Croix-Rouge nigérienne pour réhabiliter et aménager sept puits traditionnels sur la piste entre Bilma et Toummo. Les puits assureront l'approvisionnement en eau aussi bien des migrants que des autres catégories de personnes empruntant ce passage entre le Niger et la Libye.
Institution indépendante, neutre et impartiale, le CICR est l’une des rares organisations humanitaires internationales présentes dans le nord du Niger, où il travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge nigérienne.
Informations complémentaires :
Germain Mwehu, CICR Niamey, tél. : +227 97 45 43 82
Adamou Amadou Tidjani, Croix-Rouge nigérienne, tél : +227 96 59 63 51
Niger : la Croix-Rouge inaugure un centre pour les migrants à Agadez
06 Avril 2011 Aïr Info Economie - Société Niamey (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix-Rouge nigérienne, ouvre ce vendredi à Agadez, au nord du Niger, un centre d'accueil et de transit temporaire pour les migrants en provenance de Libye et d'Algérie qui se trouvent dans le plus grand dénuement.
« Le centre, d'une capacité de 150 à 200 personnes, sera géré par la Croix-Rouge nigérienne », explique Jürg Eglin, chef de la délégation du CICR à Niamey. « Il est destiné aux Nigériens et étrangers arrivant dans la ville d'Agadez et qui n'ont pas d'abri pour y passer la nuit. Dans le cas où ils auraient perdu le contact avec leurs familles, les migrants pourront rétablir le lien familial par téléphone ou par message. Dans l'immédiat, le centre de transit sera particulièrement utile aux migrants vulnérables fuyant le conflit en Libye. »
La ville d'Agadez est depuis longtemps située sur une route de transit pour les candidats à l'émigration vers le nord, mais également un passage pour ceux qui reviennent de Libye ou d'Algérie. Ces personnes font souvent face à un manque de structure d'accueil et à d'autres difficultés.
« L'objectif du centre de transit est d'héberger temporairement des personnes vulnérables qui retournent dans leur lieu d'origine », assure M. Eglin. « Il ne s'agit bien sûr pas d'encourager les migrants à rester en ville en attendant une nouvelle opportunité de franchir la frontière. »
Dans la zone désertique du nord Niger, le CICR va aussi soutenir la Croix-Rouge nigérienne pour réhabiliter et aménager sept puits traditionnels sur la piste entre Bilma et Toummo. Les puits assureront l'approvisionnement en eau aussi bien des migrants que des autres catégories de personnes empruntant ce passage entre le Niger et la Libye.
Institution indépendante, neutre et impartiale, le CICR est l’une des rares organisations humanitaires internationales présentes dans le nord du Niger, où il travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge nigérienne.
Informations complémentaires :
Germain Mwehu, CICR Niamey, tél. : +227 97 45 43 82
Adamou Amadou Tidjani, Croix-Rouge nigérienne, tél : +227 96 59 63 51
Direct Côte d'Ivoire: "On va sortir Laurent Gbagbo de son trou"
Direct Côte d'Ivoire: "On va sortir Laurent Gbagbo de son trou"
http://www.metrofrance.com/info/direct-cote-d-ivoire-on-va-sortir-laurent-gbagbo-de-son-trou/mkdf!JgqJG7BIFyDIw/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Nouvelles+France&utm_term=Nouvelles+France&utm_content=Nouvelles+France
Les forces d'Alassane Ouattara ont lancé l'assaut contre la résidence de Laurent Gbagbo, arguant de l'échec des discussions sur sa reddition.
photo:Forces pro-Ouatara
12h00. La France ne participe pas à l'assaut
Les militaires français présents à Abidjan "ne participent pas" à l'assaut contre la résidence présidentielle où se terre Laurent Gbagbo, a déclaré la force Licorne elle-même.
11h45. "On va le sortir de son trou"
"On va sortir Laurent Gbagbo de son trou et le remettre à la disposition du président de la République." Dixit le porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara. Une sorte d'assaut dans l'assaut, donc.
Suivez ci-dessus le déroulé de l'assaut final contre Laurent Gbagbo
"Son départ n'est qu'une question d'heures. " C'est ce qu'avait annoncé, ce lundi matin, le chef d'état-major des forces françaises Edouard Guillaud, à propos de Laurent Gbagbo. Nous apprenions la veille au soir que le président sortant était en train de négocier son départ. Les forces du président légitime aux yeux de la communauté internationale, Alassane Ouattara, viennent d'annoncer l'échec de ces discussions. Et assurent être parties le "chercher" dans sa résidence.
L'heure de l'assaut final, promis depuis déjà plusieurs jours, est donc arrivée. Devant le jusqu'au-boutisme de M. Gbagbo, refusant de reconnaître par écrit sa défaite à l'élection présidentielle du 28 novembre, et même de se rendre de lui-même, les troupes pro-Ouattara n'ont donc plus d'autres choix que de tenter de le déloger de son bunker par la force dans les toutes prochaines heures...
http://www.metrofrance.com/info/direct-cote-d-ivoire-on-va-sortir-laurent-gbagbo-de-son-trou/mkdf!JgqJG7BIFyDIw/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Nouvelles+France&utm_term=Nouvelles+France&utm_content=Nouvelles+France
Les forces d'Alassane Ouattara ont lancé l'assaut contre la résidence de Laurent Gbagbo, arguant de l'échec des discussions sur sa reddition.
photo:Forces pro-Ouatara
12h00. La France ne participe pas à l'assaut
Les militaires français présents à Abidjan "ne participent pas" à l'assaut contre la résidence présidentielle où se terre Laurent Gbagbo, a déclaré la force Licorne elle-même.
11h45. "On va le sortir de son trou"
"On va sortir Laurent Gbagbo de son trou et le remettre à la disposition du président de la République." Dixit le porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara. Une sorte d'assaut dans l'assaut, donc.
Suivez ci-dessus le déroulé de l'assaut final contre Laurent Gbagbo
"Son départ n'est qu'une question d'heures. " C'est ce qu'avait annoncé, ce lundi matin, le chef d'état-major des forces françaises Edouard Guillaud, à propos de Laurent Gbagbo. Nous apprenions la veille au soir que le président sortant était en train de négocier son départ. Les forces du président légitime aux yeux de la communauté internationale, Alassane Ouattara, viennent d'annoncer l'échec de ces discussions. Et assurent être parties le "chercher" dans sa résidence.
L'heure de l'assaut final, promis depuis déjà plusieurs jours, est donc arrivée. Devant le jusqu'au-boutisme de M. Gbagbo, refusant de reconnaître par écrit sa défaite à l'élection présidentielle du 28 novembre, et même de se rendre de lui-même, les troupes pro-Ouattara n'ont donc plus d'autres choix que de tenter de le déloger de son bunker par la force dans les toutes prochaines heures...
Issikta -Touaregs/Bruxelles - Sahara: Rassemblement de solidarité avec les Libyens en lu...
Issikta -Touaregs/Bruxelles - Sahara: Rassemblement de solidarité avec les Libyens en lu...: "Rassemblement de solidarité avec les Libyens en lutte IT photo:issikta:mémoire tifinagh sablé Nous entamons la huitième semaine de comba..."
Libye : Mistrata bombardée, les rebelles accusent l'OTAN d'inaction
France Soir
Mardi, les rebelles ont du battre en retraite et perdre le port pétrolier de Brega. Leur dernière ville à L'Ouest, Mistrata a été bombardée durant sept heures. Depuis mardi, les insurgés accusent l'OTAN de ne pas les avoir aidé.
À Mistrata, le 28 mars lors d'un voyage de presse pro-gouvernemental montrant un soldat des forces loyales à Kadhafi SIPALes insurgés sont de plus en plus repliés vers l'Est. Leur dernier bastion à l'Ouest, Mistrata, a été bombardée pendant sept heures mardi par les forces de Mouammar Kadhafi. Les insurgés y ont rapporté deux morts et 26 blessés. L'impatience et la peur gagnent les rebelles. L'OTAN, censé les aider dans leur lutte contre la répression du colonel, est « inactive », selon eux. Excédé, le chef d'état-major des insurgés, Abdel Fattah Younes, veut aller jusque devant le Conseil de sécurité de l'ONU « si l'OTAN ne fait pas son travail correctement », a-til déclaré lors d'une conférence de presse à Benghazi.
Il faut dire que mardi, une semaine après s'en être déjà fait délogés, les insurgés ont aussi essayé de reprendre le port de Brega à l'est du pays. Sans succès. Pourtant, la veille ils y étaient presque. Mais mal organisés et moins bien équipés, les insurgés libyens n'ont pas eu d'autre choix que de reculer mardi face à la puissance de feu des forces de Mouammar Kadhafi. Les troupes loyales au Guide de la Révolution ont enfoncé les lignes des rebelles et ont repoussé les insurgés d'une trentaine de kilomètre vers l'est, en plein désert. La ville pétrolière de Brega est une position stratégique que les forces de Kadhafi ont donc repris dans une pluie de tirs d'artillerie.
Une « extermination » à Mistrata
À Mistrata, troisième ville de Libye à 220 km à l'est de Tripoli, l'inaction des Occidentaux permet aux forces loyales de massacrer « chaque jour » la population, toujours selon le chef d'état-major des insurgés. « L'Otan nous a déçus, elle ne nous a pas donné ce que nous attendions, elle est devenue notre problème », a-t-il poursuivi évoquant une « extermination » à Mistrata. Le chef des rebelles rappelle aussi que les frappes de l'OTAN dans le secteur de Benghazi « avait permis d'éviter un massacre ».
Une selon le général Mark van Uhm, membre de l'état-major de l'Alliance, les raids occidentaux ont jusqu'ici permis de détruire un tiers des capacités militaires des forces de Kadhafi. Autour de Mistrata, des chars, des véhicules blindés et des batteries anti-aériennes de l'armée gouvernementale autour ont été détruits par les forces occidentales selon lui.
« Il va y avoir de plus en plus de défections autour de Kadhafi »
Ces accusations interviennent quelques heures après que l'Alliance atlantique a annoncé qu'elle avait fait de la défense de Misrata sa « priorité numéro un ». Un peu plus tôt, Alain Juppé avait reconnu que la situation sur le terrain est « confuse et indécise ». Côté diplomatique, beaucoup attendent la fin de Kadhafi sur le plan politique. « Il va y avoir de plus en plus de défections autour de Kadhafi et il faut détecter les bons interlocuteurs » pour l'avenir sous-entendait Alain Juppé mardi.
Le New York Times rapportait même lundi que deux des fils du colonel Kadhafi seraient en faveur du retrait de leur père. Ce que démentait aussi tôt Bachir Saleh, le secrétaire de Mouammar Kadhafi, considéré comme son bras droit à notre envoyé spécial le lendemain.
Par Actu France Soir
Mardi, les rebelles ont du battre en retraite et perdre le port pétrolier de Brega. Leur dernière ville à L'Ouest, Mistrata a été bombardée durant sept heures. Depuis mardi, les insurgés accusent l'OTAN de ne pas les avoir aidé.
À Mistrata, le 28 mars lors d'un voyage de presse pro-gouvernemental montrant un soldat des forces loyales à Kadhafi SIPALes insurgés sont de plus en plus repliés vers l'Est. Leur dernier bastion à l'Ouest, Mistrata, a été bombardée pendant sept heures mardi par les forces de Mouammar Kadhafi. Les insurgés y ont rapporté deux morts et 26 blessés. L'impatience et la peur gagnent les rebelles. L'OTAN, censé les aider dans leur lutte contre la répression du colonel, est « inactive », selon eux. Excédé, le chef d'état-major des insurgés, Abdel Fattah Younes, veut aller jusque devant le Conseil de sécurité de l'ONU « si l'OTAN ne fait pas son travail correctement », a-til déclaré lors d'une conférence de presse à Benghazi.
Il faut dire que mardi, une semaine après s'en être déjà fait délogés, les insurgés ont aussi essayé de reprendre le port de Brega à l'est du pays. Sans succès. Pourtant, la veille ils y étaient presque. Mais mal organisés et moins bien équipés, les insurgés libyens n'ont pas eu d'autre choix que de reculer mardi face à la puissance de feu des forces de Mouammar Kadhafi. Les troupes loyales au Guide de la Révolution ont enfoncé les lignes des rebelles et ont repoussé les insurgés d'une trentaine de kilomètre vers l'est, en plein désert. La ville pétrolière de Brega est une position stratégique que les forces de Kadhafi ont donc repris dans une pluie de tirs d'artillerie.
Une « extermination » à Mistrata
À Mistrata, troisième ville de Libye à 220 km à l'est de Tripoli, l'inaction des Occidentaux permet aux forces loyales de massacrer « chaque jour » la population, toujours selon le chef d'état-major des insurgés. « L'Otan nous a déçus, elle ne nous a pas donné ce que nous attendions, elle est devenue notre problème », a-t-il poursuivi évoquant une « extermination » à Mistrata. Le chef des rebelles rappelle aussi que les frappes de l'OTAN dans le secteur de Benghazi « avait permis d'éviter un massacre ».
Une selon le général Mark van Uhm, membre de l'état-major de l'Alliance, les raids occidentaux ont jusqu'ici permis de détruire un tiers des capacités militaires des forces de Kadhafi. Autour de Mistrata, des chars, des véhicules blindés et des batteries anti-aériennes de l'armée gouvernementale autour ont été détruits par les forces occidentales selon lui.
« Il va y avoir de plus en plus de défections autour de Kadhafi »
Ces accusations interviennent quelques heures après que l'Alliance atlantique a annoncé qu'elle avait fait de la défense de Misrata sa « priorité numéro un ». Un peu plus tôt, Alain Juppé avait reconnu que la situation sur le terrain est « confuse et indécise ». Côté diplomatique, beaucoup attendent la fin de Kadhafi sur le plan politique. « Il va y avoir de plus en plus de défections autour de Kadhafi et il faut détecter les bons interlocuteurs » pour l'avenir sous-entendait Alain Juppé mardi.
Le New York Times rapportait même lundi que deux des fils du colonel Kadhafi seraient en faveur du retrait de leur père. Ce que démentait aussi tôt Bachir Saleh, le secrétaire de Mouammar Kadhafi, considéré comme son bras droit à notre envoyé spécial le lendemain.
Par Actu France Soir
mardi 5 avril 2011
Poème:Ténéré de Rhissa Rhossey
http://www.franco-poemes.net/modules/publisher/article.php?storyid=407&utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+franco-poemes+%28Franco-Po%C3%A8mes%29&utm_content=Google+International
Rhissa Rhossey
" Jour et Nuit, Sable et Sang, poèmes sahariens "
Éditions transbordeurs" Jour et Nuit, Sable et Sang, poèmes sahariens "
Éditions transbordeurs
TÉNÉRÉ
Terre ancestrale
Terre mythique
Terre magique
Terre nombril de la terre
On te dit cruelle
Moi, je te dis maternelle
Non, je ne dirai jamais
Les secrets de ton lait
Mère, la manne de tes mamelles
Mais je dirai la magie
Ta magie
D'ensemencer la vie
Dans le vide
Tes dunes
Ne sont pas des tas de sable sans vie
Tes dunes sont vivantes
Vivante ta lune
Ton silence n'est pas un gouffre
Mais clémence pour qui souffre et qui s'interroge
Sur cette nature que l'on s'arroge
TÉNÉRÉ
Terre de méditation
Terre de création
Terre d' artistes
Terre ETERNELLE
L'Homme est peintre
Sur pierre
La femme est mannequin
Le jour lumière
La nuit poète
Le vent ciseleur
Sur marbre
TÉNÉRÉ
Tes enfants ne sont pas
Des marionnettes
Qu'on exhibe pour théâtre
A quatre sous
Ce sont des caravaniers
Qui tissent la fraternité
Ce sont de grands artisans
de l'Unité
TÉNÉRÉ
N'est-ce pas encore
Ta magie
Cette nostalgie
Qui toujours ramène à toi
Les Hommes de toutes les fois
Ta loi étant le toit de L'UNIVERS ?
Mer autrefois
Paradis ou Enfer Demain?
Qui dira le mystère ?
Quant à moi
Tu es mon berceau
Et mon cimetière
Rhissa Rhossey
" Jour et Nuit, Sable et Sang, poèmes sahariens "
Éditions transbordeurs" Jour et Nuit, Sable et Sang, poèmes sahariens "
Éditions transbordeurs
Libye: l'acquisition de missiles sol-air par AQMI inquiète les services de renseignement français
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Libye-l-acquisition-de-missiles-sol-air-par-AQMI-inquiete-les-services-de-renseignement-francais_a211.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Secret défense
"Rien de ce qui est kaki, bleu marine ou bleu ciel ne nous sera étranger"
Jusqu'à la semaine dernière, les services de renseignement occidentaux étaient très inquiets quant à la présence éventuelle de combattants d'Al-Qaïda au sein des insurgés libyens, comme nous l'indiquions dans un post précédent. L'amiral américain Stavridis, commandant de l'Otan en Europe, s'en est fait l'écho devant le Sénat des Etats-Unis.
Côté français, il semble que des rapports datant du milieu de la semaine dernière aient rassuré les responsables politiques, même si la DGSE et la DRM ne partagent pas complètement les mêmes analyses. Pour l'heure, aucun membre d'Al-Qaïda ne participe aux combats (qui n'en sont pas vraiment, mais c'est une autre histoire...) et n'est présent dans l'entourage du Conseil national de transition -, le "gouvernement" de Benghazi. Cela ne signifie pourtant pas l'absence d'ex-djihadistes dans les rangs de l'insurrection.
En revanche, les services de renseignement sont nettement plus inquiets sur le devenir d'armes pillées par les insurgés dans les arsenaux du colonel Kadhafi. En particulier des missiles sol-air portables de type SA-7. Selon leurs informations, des membres d'AQMI (Al Qaïda au Magreb islamique) ont en effet acheté de tels engins à des pilleurs libyens. Selon un proche du dossier, la crainte des responsables français est de les retrouver demain "au Sahel, en Afghanistan ou à La Courneuve".
Les missiles sol-air à très courte portée (SATCP), à guidage infrarouge, sont des engins redoutables qui permettent à de simples fantassins de menacer les avions et hélicoptères évoluant à basse altitude. On se souvient de leur rôle essentiel dans l'arsenal des moudjahidines afghans contre les Soviétiques. Leur point faible est leur alimentation électrique : une batterie dont la durée de vie est limitée et sans laquelle il est impossible de tirer ses missiles.
Mardi 5 Avril 2011
Jean-Dominique Merchet
Secret défense
"Rien de ce qui est kaki, bleu marine ou bleu ciel ne nous sera étranger"
Jusqu'à la semaine dernière, les services de renseignement occidentaux étaient très inquiets quant à la présence éventuelle de combattants d'Al-Qaïda au sein des insurgés libyens, comme nous l'indiquions dans un post précédent. L'amiral américain Stavridis, commandant de l'Otan en Europe, s'en est fait l'écho devant le Sénat des Etats-Unis.
Côté français, il semble que des rapports datant du milieu de la semaine dernière aient rassuré les responsables politiques, même si la DGSE et la DRM ne partagent pas complètement les mêmes analyses. Pour l'heure, aucun membre d'Al-Qaïda ne participe aux combats (qui n'en sont pas vraiment, mais c'est une autre histoire...) et n'est présent dans l'entourage du Conseil national de transition -, le "gouvernement" de Benghazi. Cela ne signifie pourtant pas l'absence d'ex-djihadistes dans les rangs de l'insurrection.
En revanche, les services de renseignement sont nettement plus inquiets sur le devenir d'armes pillées par les insurgés dans les arsenaux du colonel Kadhafi. En particulier des missiles sol-air portables de type SA-7. Selon leurs informations, des membres d'AQMI (Al Qaïda au Magreb islamique) ont en effet acheté de tels engins à des pilleurs libyens. Selon un proche du dossier, la crainte des responsables français est de les retrouver demain "au Sahel, en Afghanistan ou à La Courneuve".
Les missiles sol-air à très courte portée (SATCP), à guidage infrarouge, sont des engins redoutables qui permettent à de simples fantassins de menacer les avions et hélicoptères évoluant à basse altitude. On se souvient de leur rôle essentiel dans l'arsenal des moudjahidines afghans contre les Soviétiques. Leur point faible est leur alimentation électrique : une batterie dont la durée de vie est limitée et sans laquelle il est impossible de tirer ses missiles.
Mardi 5 Avril 2011
Jean-Dominique Merchet
lundi 4 avril 2011, 13:25
Kel Assouf : Touaregs venus du froid
C’est un groupe belge, avec du sang africain dans les veines, et une âme touareg. Kel Assouf fut la découverte du Festival des nomades.
Ce groupe éclectique, qui réunit plusieurs nationalités, s’est formé en 2006 à Bruxelles et depuis, le groupe s’est engagé à promouvoir la culture des Touaregs. Interview avec Aboubacar Harouna (alias Anana) leader du groupe.
Quelle est la signification de Kel Assouf ?
Ça veut dire « ceux de la nostalgie » en tamasheq (langue des Touaregs). Le choix de ce nom s’est fait car je me suis retrouvé en exil en Belgique, l’idée était de faire un pont entre ici et là-bas.
Avant d’arriver en Belgique, vous avez eu une formation militaire en Libye puis vous avez combattu au Niger, comment peut-on passer du combat à la musique ?
La musique est pour moi le meilleur moyen d’exprimer et de revendiquer ses droits et sa liberté sans emprunter la voie de la violence. J’ai participé à la rébellion au Niger à l’âge de 15 ans, c’est là-bas où la musique est venue à moi pour m’orienter sur le bon chemin.
La rébellion, c’était par choix ou justement par manque de choix ?
La rébellion, nous n’avions pas le choix parce qu’un peuple marginalisé et privé de ses droits finit par s’exprimer par la violence surtout si c’est un peuple qui n’a pas été à l’école et qui n’a pas de culture politique.
Mais aujourd’hui, la jeunesse peut s’exprimer autrement avec des manifestations pacifiques ou sur Internet.
Comment votre message est-il perçu en Europe ?
Le combat utile aujourd’hui se fait à travers la musique, la politique ou le journalisme. Les chansons que j’écris s’adressent à l’Europe qui doit revoir sa relation avec l’Afrique pauvre et misérable d’une part et avec l’Afrique riche.
En même temps, mes chansons parlent de la jeunesse africaine qui, elle aussi, porte en elle une certaine responsabilité de cette Afrique qui n’avance pas. On adresse aussi des messages aux jeunes Touaregs pour qu’ils réfléchissent autrement et qu’ils mettent en valeur leurs traditions et leur culture.
Votre album Tin Hinane est justement un hommage au peuple touareg.
Il s’agit de sauvegarder notre histoire et celles de nos ancêtres à travers la musique. Ça fait partie de notre tradition et de notre histoire orale.
Les membres du groupe sont de différentes nationalités, était-ce délibéré ?
Oui, cela fait également partie d’un message pour montrer que nous pouvons vivre et construire quelque chose de beau même si on est de différentes cultures et nationalités. C’est un message universel pour la paix.
C’est la première fois que vous venez au Maroc. Comment s’est passé le contact avec le public ?
Les gens sont accueillants, c’est un retour aux sources, surtout pour moi qui suis né dans le désert. La culture marocaine n’est pas du tout éloignée de la mienne ni de celle de quelques membres du groupe.
Dia est mauritanien, Octave est togolais, Mahaasa malienne touareg comme moi. Esinam, quant à elle, est belgo-ghanéenne, Abdel est algérien, et enfin il y a Olivier qui est français.
Quels sont vos projets ?
Nous venons de commencer notre tournée 2011 et avons des concerts en Belgique, Pologne, France… peut être qu’on reviendra au Maroc.
Propos recueillis par Meriama Moutik
Libye: l'opposition prête au dialogue, à quelques conditions près
16:45 05/04/2011LE CAIRE,
5 avril - RIA Novosti
L'opposition libyenne refuse catégoriquement qu'un quelconque représentant du régime de Mouammar Kadhafi demeure au pouvoir, mais reste prête à dialoguer, lit-on mardi dans une déclaration publiée sur le site Libya al Youm.
"Le dialogue avec le régime n'est possible qu'à plusieurs conditions, dont le retrait de toutes les forces militaires des localités libyennes et de leurs environs, le retour des militaires dans leurs casernes, l'ouverture de corridors humanitaires pour les organisations et les convois d'aide humanitaire et médicale, en particulier à proximité de villes de Zaouia, Zuwara et Misurata, la garantie de libertés démocratiques et l'arrêt des attaques contre les manifestations pacifiques", lit-on dans la déclaration des opposants.
Les insurgés soulignent que leur objectif est non seulement de mettre à bas l'ancien régime, mais également de "construire un Etat de droit laïque moderne doté d'une Constitution démocratique".
L'opposition a également confirmé que le seul pouvoir légitime dans le pays était le Conseil national de transition siégeant à Benghazi.
5 avril - RIA Novosti
L'opposition libyenne refuse catégoriquement qu'un quelconque représentant du régime de Mouammar Kadhafi demeure au pouvoir, mais reste prête à dialoguer, lit-on mardi dans une déclaration publiée sur le site Libya al Youm.
"Le dialogue avec le régime n'est possible qu'à plusieurs conditions, dont le retrait de toutes les forces militaires des localités libyennes et de leurs environs, le retour des militaires dans leurs casernes, l'ouverture de corridors humanitaires pour les organisations et les convois d'aide humanitaire et médicale, en particulier à proximité de villes de Zaouia, Zuwara et Misurata, la garantie de libertés démocratiques et l'arrêt des attaques contre les manifestations pacifiques", lit-on dans la déclaration des opposants.
Les insurgés soulignent que leur objectif est non seulement de mettre à bas l'ancien régime, mais également de "construire un Etat de droit laïque moderne doté d'une Constitution démocratique".
L'opposition a également confirmé que le seul pouvoir légitime dans le pays était le Conseil national de transition siégeant à Benghazi.
lundi 4 avril 2011
Du cash pour les milliers de mercenaires de Kadhafi
Du cash pour les milliers de mercenaires de Kadhafi
LIBYE
Par Pierre Prier
04/04/2011
Mise à jour : 09:44
Un insurgé garde des hommes soupçonnés d'être des mercenaires à la solde de Kadhafi dans une prison de Benghazi. Crédits photo : SUHAIB SALEM/REUTERS
Kadhafi disposerait de «dizaines de milliards de dollars» stockés en monnaies variées dans son complexe de Bab Azizia à Tripoli pour payer au moins 25.000 mercenaires.
Mais où Kadhafi trouve-t-il les fonds nécessaires pour payer ses mercenaires africains ? La résolution 1973 du Conseil de sécurité déplore leur «usage systématique», et de nombreux témoignages sur le terrain le confirment : après la défaite de la «Brigade 32» de son fils Khamis, frappée par les avions de la coalition, le Guide libyen préfère garder à Tripoli le gros de ses unités spéciales et envoie au front de plus en plus de soldats de fortunes recrutés en Afrique.
Les mercenaires coûtent cher. Plusieurs centaines de dollars par jour et par homme, affirment des sources libyennes. Payées en cash. Malgré le gel de ses avoirs décrété par la communauté internationale, le colonel n'a apparemment aucun mal à trouver les sommes nécessaires. Il y a d'abord les réserves en billets. Elles sont énormes. Selon le New York Times, qui cite une source proche du gouvernement libyen, Kadhafi dispose de «dizaines de milliards de dollars» stockés en monnaies variées dans son complexe de Bab Azizia à Tripoli. Ce chiffre astronomique ne doit pas surprendre. Avant la crise, la Libye produisait entre 1,6 et 1,8 million de barils par jour. Kadhafi aurait commencé à réaliser une partie des ventes en liquide dès 2003, date de son retour à la légalité internationale et de la reprise de la production pétrolière à un rythme normal. Le Guide savait qu'un jour, les sanctions pourraient être réimposées.
Une partie importante des revenus pétroliers était directement ponctionnée par Kadhafi et sa famille, estime l'avocat français William Bourdon. Son association Sherpa, conjointement avec l'ONG Transparence international France, a déposé une plainte à Paris pour plusieurs motifs, dont le «blanchiment aggravé commis en bande organisée du produit de détournement de fonds publics et autres infractions pénales». La plainte vise les sommes détournés par Kadhafi, sa femme et ses fils. Mais il n'y a pas que le pétrole, il y a aussi le placement de l'argent du pétrole. « Kadhafi a été l'un des premiers dirigeants à comprendre comment profiter de la mondialisation financière », dit Me Bourdon. La Libye, à travers ses sociétés d'investissement à l'étranger et son fonds souverain, a beaucoup utilisé Londres pour les placements financiers et Rome pour les prises de participation dans des entreprises. Là encore, il ne sera pas facile de faire la distinction. Il y a l'argent public libyen, qui doit être gelé, et les sommes carrément volées par les Kadhafi, qui appellent des sanctions pénales. «Mais les deux se juxtaposent parfois », explique l'avocat.
Dans tous les cas, l'argent continue de circuler, souvent à cause de la mauvaise volonté des gouvernements. L'Italie traîne les pieds, accuse Me William Bourdon. De nombreux émissaires libyens seraient toujours en train de circuler à travers le monde, transportant des valises de liquide. La presse belge fait aussi état de transferts de comptes libyens en Belgique vers le Tchad et le Soudan.
En outre, l'estimation des ressources en liquide de Kadhafi doit tenir compte d'un trou noir : combien de millions de barils de pétrole ont été vendus sous le manteau ? L'ONU soupçonne le régime d'avoir falsifié les chiffres officiels de la production, en réalité plus élevé. Des millions de barils auraient été négociés en contrebande par Kadhafi et son entourage, entre autres pour se constituer un trésor de guerre.
Combats «à la tchadienne»
Ces moyens énormes permettent d'alimenter un flot important de mercenaires. Selon Ali Zeidane, l'un des membres du Conseil national de transition, l'instance politique de la rébellion, ces combattants seraient au moins au nombre de 25.000. Certains, ex-acteurs des nombreuses insurrections africaines soutenues par Kadhafi, Sierra-Léonais, Libériens, Touaregs Nigériens et Maliens, ont été incorporés dans l'armée libyenne bien avant le conflit. Mais d'autres sont arrivés après le déclenchement de la rébellion, principalement du Tchad voisin dont le président, Idriss Déby, aurait envoyé des éléments d'élite de la garde républicaine.
Selon un porte-parole militaire des rebelles libyens, Ahmad Beni, ces combattants aguerris auraient même pris en mains par endroits la direction des opérations loyalistes, ce qui expliquerait la nouvelle tactique «à la tchadienne» des forces de Kadhafi, menant des attaques rapides à bord de pick-up Toyota. « Si nous avons dû reculer mercredi, c'est que nous nous sommes trouvés en face de milliers d'éléments de la garde républicaine tchadienne», a déclaré le porte-parole.
LIRE AUSSI :
» Libye : les combats se poursuivent, l'Otan enquête
» Libye : la coalition redoute l'infiltration par al-Qaida
Par Pierre Prier
LIBYE
Par Pierre Prier
04/04/2011
Mise à jour : 09:44
Un insurgé garde des hommes soupçonnés d'être des mercenaires à la solde de Kadhafi dans une prison de Benghazi. Crédits photo : SUHAIB SALEM/REUTERS
Kadhafi disposerait de «dizaines de milliards de dollars» stockés en monnaies variées dans son complexe de Bab Azizia à Tripoli pour payer au moins 25.000 mercenaires.
Mais où Kadhafi trouve-t-il les fonds nécessaires pour payer ses mercenaires africains ? La résolution 1973 du Conseil de sécurité déplore leur «usage systématique», et de nombreux témoignages sur le terrain le confirment : après la défaite de la «Brigade 32» de son fils Khamis, frappée par les avions de la coalition, le Guide libyen préfère garder à Tripoli le gros de ses unités spéciales et envoie au front de plus en plus de soldats de fortunes recrutés en Afrique.
Les mercenaires coûtent cher. Plusieurs centaines de dollars par jour et par homme, affirment des sources libyennes. Payées en cash. Malgré le gel de ses avoirs décrété par la communauté internationale, le colonel n'a apparemment aucun mal à trouver les sommes nécessaires. Il y a d'abord les réserves en billets. Elles sont énormes. Selon le New York Times, qui cite une source proche du gouvernement libyen, Kadhafi dispose de «dizaines de milliards de dollars» stockés en monnaies variées dans son complexe de Bab Azizia à Tripoli. Ce chiffre astronomique ne doit pas surprendre. Avant la crise, la Libye produisait entre 1,6 et 1,8 million de barils par jour. Kadhafi aurait commencé à réaliser une partie des ventes en liquide dès 2003, date de son retour à la légalité internationale et de la reprise de la production pétrolière à un rythme normal. Le Guide savait qu'un jour, les sanctions pourraient être réimposées.
Une partie importante des revenus pétroliers était directement ponctionnée par Kadhafi et sa famille, estime l'avocat français William Bourdon. Son association Sherpa, conjointement avec l'ONG Transparence international France, a déposé une plainte à Paris pour plusieurs motifs, dont le «blanchiment aggravé commis en bande organisée du produit de détournement de fonds publics et autres infractions pénales». La plainte vise les sommes détournés par Kadhafi, sa femme et ses fils. Mais il n'y a pas que le pétrole, il y a aussi le placement de l'argent du pétrole. « Kadhafi a été l'un des premiers dirigeants à comprendre comment profiter de la mondialisation financière », dit Me Bourdon. La Libye, à travers ses sociétés d'investissement à l'étranger et son fonds souverain, a beaucoup utilisé Londres pour les placements financiers et Rome pour les prises de participation dans des entreprises. Là encore, il ne sera pas facile de faire la distinction. Il y a l'argent public libyen, qui doit être gelé, et les sommes carrément volées par les Kadhafi, qui appellent des sanctions pénales. «Mais les deux se juxtaposent parfois », explique l'avocat.
Dans tous les cas, l'argent continue de circuler, souvent à cause de la mauvaise volonté des gouvernements. L'Italie traîne les pieds, accuse Me William Bourdon. De nombreux émissaires libyens seraient toujours en train de circuler à travers le monde, transportant des valises de liquide. La presse belge fait aussi état de transferts de comptes libyens en Belgique vers le Tchad et le Soudan.
En outre, l'estimation des ressources en liquide de Kadhafi doit tenir compte d'un trou noir : combien de millions de barils de pétrole ont été vendus sous le manteau ? L'ONU soupçonne le régime d'avoir falsifié les chiffres officiels de la production, en réalité plus élevé. Des millions de barils auraient été négociés en contrebande par Kadhafi et son entourage, entre autres pour se constituer un trésor de guerre.
Combats «à la tchadienne»
Ces moyens énormes permettent d'alimenter un flot important de mercenaires. Selon Ali Zeidane, l'un des membres du Conseil national de transition, l'instance politique de la rébellion, ces combattants seraient au moins au nombre de 25.000. Certains, ex-acteurs des nombreuses insurrections africaines soutenues par Kadhafi, Sierra-Léonais, Libériens, Touaregs Nigériens et Maliens, ont été incorporés dans l'armée libyenne bien avant le conflit. Mais d'autres sont arrivés après le déclenchement de la rébellion, principalement du Tchad voisin dont le président, Idriss Déby, aurait envoyé des éléments d'élite de la garde républicaine.
Selon un porte-parole militaire des rebelles libyens, Ahmad Beni, ces combattants aguerris auraient même pris en mains par endroits la direction des opérations loyalistes, ce qui expliquerait la nouvelle tactique «à la tchadienne» des forces de Kadhafi, menant des attaques rapides à bord de pick-up Toyota. « Si nous avons dû reculer mercredi, c'est que nous nous sommes trouvés en face de milliers d'éléments de la garde républicaine tchadienne», a déclaré le porte-parole.
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Par Pierre Prier
Algerie:Les Touaregs veulent être associés au debat
lundi 4 avril 2011
Ils dénoncent leur exclusion
photo:artisants Touaregs/"chasseurs de touristes"
Les chefs de Touareg du Tassili des Ajjer dénoncent ce qu’ils ont qualifié de « faux représentants » qui dialoguent avec le ministre de l’Intérieur et demandent à être impliqués dans les changements et les réformes annoncées par le président de la République.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ils affirment « avoir tenu une réunion, le 30 mars dernier, pour débattre de la situation, en Algérie et dans les pays voisins et dans la région du Sahel ».
Les rédacteurs du communiqué précisent que « les chefs des tribus touarègues du Tassili des Ajjer, après un large débat, expriment leur inquiétude et leurs préoccupations, quant aux annonces de changement et de réformes globales politiques et économiques inconnues, dans lesquels on ne nous a pas associé, ni consulté alors que nous représentons une large frange de la population dans la région du Sud. Une zone stratégique et sensible, dans laquelle les tribus touarègues jouent un rôle primordial dans la stabilité et la sécurité ».
Le même document ajoute : « nous espérons que le président de la République se penche sur le cas des milliers de chômeurs vu la fragilité de leur situation » . S’agissant des personnes présentées à la télévision comme des notables Touareg de la wilaya d’Illizi, en consultation avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, les signataires du communiqué leur « dénient cette qualité et nient par la même occasion, avoir délégué ces personnes qui sont étrangères aux Touaregs puisque pour les deux personnes en question, l’une est native d’Adrar et l’autre de Ghardaïa ». Les chefs des Touareg s’interrogent sur « l’objectif de cette supercherie qui risque de porter un sacré coup à la crédibilité des vrais notables d’Illizi et mettre le feu aux poudres dans une région facile à s’embraser ».
De son côté El Hadj Brahim Ghouma, membre du Conseil de la Nation et secrétaire national des Sages et des Notables du Tassili des Ajjer, qui englobe les chefs de plus d’une soixantaine de tribus touarègues, a dans une lettre adressée à Bouteflika, et dont nous détenons une copie, alerté sur « la situation que vit la région du Sud, tout en soutenant « j’ai activement participé, à l’aube de l’indépendance, à l’édification de l’Algérie et à son développement. Je joue le rôle de médiateur dans les différentes crises qui peuvent embraser la région. Je vous lance un appel pour vous pencher sérieusement et efficacement sur la situation qui prévaut dans la région du sud algérien afin d’atténuer la misère et le marasme économique qui étouffent notre communauté ».
Le communiqué signé par les Touareg du Tassili Ajjer, souligne que les signataires « soutiennent les positions de l’Etat algérien dans sa politique étrangère sage vis-à-vis des événements régionaux et internationaux qui se déroulent actuellement ».
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait reçu, il y a plus d’une semaine, une délégation représentant des Touareg. Le porte-parole de la délégation en question avait indiqué à la télévision, que « les Touareg soutenaient l’Etat algérien dans ses réformes ».
Z. Mehdaoui
Tags: Algérie Gouvernement
Source : Le Quotidien d'Oran
Ils dénoncent leur exclusion
photo:artisants Touaregs/"chasseurs de touristes"
Les chefs de Touareg du Tassili des Ajjer dénoncent ce qu’ils ont qualifié de « faux représentants » qui dialoguent avec le ministre de l’Intérieur et demandent à être impliqués dans les changements et les réformes annoncées par le président de la République.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ils affirment « avoir tenu une réunion, le 30 mars dernier, pour débattre de la situation, en Algérie et dans les pays voisins et dans la région du Sahel ».
Les rédacteurs du communiqué précisent que « les chefs des tribus touarègues du Tassili des Ajjer, après un large débat, expriment leur inquiétude et leurs préoccupations, quant aux annonces de changement et de réformes globales politiques et économiques inconnues, dans lesquels on ne nous a pas associé, ni consulté alors que nous représentons une large frange de la population dans la région du Sud. Une zone stratégique et sensible, dans laquelle les tribus touarègues jouent un rôle primordial dans la stabilité et la sécurité ».
Le même document ajoute : « nous espérons que le président de la République se penche sur le cas des milliers de chômeurs vu la fragilité de leur situation » . S’agissant des personnes présentées à la télévision comme des notables Touareg de la wilaya d’Illizi, en consultation avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, les signataires du communiqué leur « dénient cette qualité et nient par la même occasion, avoir délégué ces personnes qui sont étrangères aux Touaregs puisque pour les deux personnes en question, l’une est native d’Adrar et l’autre de Ghardaïa ». Les chefs des Touareg s’interrogent sur « l’objectif de cette supercherie qui risque de porter un sacré coup à la crédibilité des vrais notables d’Illizi et mettre le feu aux poudres dans une région facile à s’embraser ».
De son côté El Hadj Brahim Ghouma, membre du Conseil de la Nation et secrétaire national des Sages et des Notables du Tassili des Ajjer, qui englobe les chefs de plus d’une soixantaine de tribus touarègues, a dans une lettre adressée à Bouteflika, et dont nous détenons une copie, alerté sur « la situation que vit la région du Sud, tout en soutenant « j’ai activement participé, à l’aube de l’indépendance, à l’édification de l’Algérie et à son développement. Je joue le rôle de médiateur dans les différentes crises qui peuvent embraser la région. Je vous lance un appel pour vous pencher sérieusement et efficacement sur la situation qui prévaut dans la région du sud algérien afin d’atténuer la misère et le marasme économique qui étouffent notre communauté ».
Le communiqué signé par les Touareg du Tassili Ajjer, souligne que les signataires « soutiennent les positions de l’Etat algérien dans sa politique étrangère sage vis-à-vis des événements régionaux et internationaux qui se déroulent actuellement ».
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait reçu, il y a plus d’une semaine, une délégation représentant des Touareg. Le porte-parole de la délégation en question avait indiqué à la télévision, que « les Touareg soutenaient l’Etat algérien dans ses réformes ».
Z. Mehdaoui
Tags: Algérie Gouvernement
Source : Le Quotidien d'Oran
Rassemblement de solidarité avec les Libyens en lutte
Rassemblement de solidarité avec les Libyens en lutte
IT
photo:issikta:mémoire tifinagh sablé
Nous entamons la huitième semaine de combat depuis de début de la révolte des Libyens contre Kadhafi et son régime. Le despote est toujours là, accroché au pouvoir.
L'intervention de la coalition, suite à l'adoption de la Résolution 1973 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, dont nous nous réjouissons, a soulagé les combattants de l'opposition et les populations qui souffraient au quotidien de la barbarie des troupes du régime de Kadhafi, pourtant cela n'a pas encore neutralisé ce dictateur ni ses capacités de nuisance.
Les Libyens en lutte ont plus que jamais besoin du soutien et de la solidarité des épris de justice là où ils sont, mais aussi, et surtout, de la solidarité des Imazighen (Berbères) qui sont les premiers concernés par ce combat qui vise à débarrasser l'Afrique du Nord de cette force du mal nourrie par les richesses de ce pays-même, lesquelles richesses, au lieu de servir au développement et à l'épanouissement du peuple, le gangrènent.
C'est pourquoi nous nous sommes mobilisés depuis le début de cette lutte aux côtés des Libyens qui œuvrent pour libérer le pays de la violence et de la mort. Et le monde entier doit se montrer solidaire car dans la logique du despotisme du régime libyen il faut se soumettre et devenir semblable pour ne pas être considéré comme ennemi. Si ce psychopathe est enduré, de façon directe, par les Libyens, c'est l'ensemble de la planète qui souffre également, indirectement, de sa menace permanente (rappelons-nous de Lockerbie, les infirmières bulgares, les « promesses » de l'islamisation de la planète, le DC10 d’UTA,...).
En tant qu'Amazighs (Berbères), nous tenons à renouveler notre solidarité avec les Libyens en lutte. Ce combat contre la barbarie est également le nôtre. Nous nous battrons jusqu'à ce que la Libye soit débarrassée du despote et de son régime. Et nous osons espérer que les Libyens sauront bâtir une nouvelle Libye tournée vers la modernité, dotée d’un Etat de Droit qui saura garantir leur place à chacune de ses composantes. Un Etat qui doit rendre aux Libyens leur dignité et réconcilier ce pays avec son histoire. Ainsi, Imazighen, longtemps opprimés, retrouveront la place qui est la leur dans la nouvelle Libye, ce qui donnera, nous en sommes convaincus, un nouvel élan au combat amazigh.
Comme l’ont déjà fait d’anciens partisans au régime libyen, nous appelons tous les passionnés de liberté à se délier de leurs engagements vis-à-vis de Kadhafi ; l'Histoire a déjà condamné le despote ainsi que tous ses mercenaires, et le tribunal pénal international les jugera. Comme dit l’adage touareg : « Madugu wa mullan issan itran ! » (« le bon guide connait les étoiles »)...
Pour exprimer notre solidarité avec les Libyens en lutte, et appeler à la mobilisation pour la chute du régime de Kadhafi, nous appelons à un rassemblement au Parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris le samedi 9 avril 2011 à 15h.
Rassemblement au Trocadéro (Parvis des droits de l'Homme)
Métro : Trocadéro
Samedi 9 avril 2011 à 15h.
L'Internationale Touarègue et Tamazgha.
Paris/Bordeaux, le 3 avril 2011.
CONTACT - Tel : 09.51.90.76.91. / E-mail : libya.nnegh@gmail.com
IT
photo:issikta:mémoire tifinagh sablé
Nous entamons la huitième semaine de combat depuis de début de la révolte des Libyens contre Kadhafi et son régime. Le despote est toujours là, accroché au pouvoir.
L'intervention de la coalition, suite à l'adoption de la Résolution 1973 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, dont nous nous réjouissons, a soulagé les combattants de l'opposition et les populations qui souffraient au quotidien de la barbarie des troupes du régime de Kadhafi, pourtant cela n'a pas encore neutralisé ce dictateur ni ses capacités de nuisance.
Les Libyens en lutte ont plus que jamais besoin du soutien et de la solidarité des épris de justice là où ils sont, mais aussi, et surtout, de la solidarité des Imazighen (Berbères) qui sont les premiers concernés par ce combat qui vise à débarrasser l'Afrique du Nord de cette force du mal nourrie par les richesses de ce pays-même, lesquelles richesses, au lieu de servir au développement et à l'épanouissement du peuple, le gangrènent.
C'est pourquoi nous nous sommes mobilisés depuis le début de cette lutte aux côtés des Libyens qui œuvrent pour libérer le pays de la violence et de la mort. Et le monde entier doit se montrer solidaire car dans la logique du despotisme du régime libyen il faut se soumettre et devenir semblable pour ne pas être considéré comme ennemi. Si ce psychopathe est enduré, de façon directe, par les Libyens, c'est l'ensemble de la planète qui souffre également, indirectement, de sa menace permanente (rappelons-nous de Lockerbie, les infirmières bulgares, les « promesses » de l'islamisation de la planète, le DC10 d’UTA,...).
En tant qu'Amazighs (Berbères), nous tenons à renouveler notre solidarité avec les Libyens en lutte. Ce combat contre la barbarie est également le nôtre. Nous nous battrons jusqu'à ce que la Libye soit débarrassée du despote et de son régime. Et nous osons espérer que les Libyens sauront bâtir une nouvelle Libye tournée vers la modernité, dotée d’un Etat de Droit qui saura garantir leur place à chacune de ses composantes. Un Etat qui doit rendre aux Libyens leur dignité et réconcilier ce pays avec son histoire. Ainsi, Imazighen, longtemps opprimés, retrouveront la place qui est la leur dans la nouvelle Libye, ce qui donnera, nous en sommes convaincus, un nouvel élan au combat amazigh.
Comme l’ont déjà fait d’anciens partisans au régime libyen, nous appelons tous les passionnés de liberté à se délier de leurs engagements vis-à-vis de Kadhafi ; l'Histoire a déjà condamné le despote ainsi que tous ses mercenaires, et le tribunal pénal international les jugera. Comme dit l’adage touareg : « Madugu wa mullan issan itran ! » (« le bon guide connait les étoiles »)...
Pour exprimer notre solidarité avec les Libyens en lutte, et appeler à la mobilisation pour la chute du régime de Kadhafi, nous appelons à un rassemblement au Parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris le samedi 9 avril 2011 à 15h.
Rassemblement au Trocadéro (Parvis des droits de l'Homme)
Métro : Trocadéro
Samedi 9 avril 2011 à 15h.
L'Internationale Touarègue et Tamazgha.
Paris/Bordeaux, le 3 avril 2011.
CONTACT - Tel : 09.51.90.76.91. / E-mail : libya.nnegh@gmail.com
dimanche 3 avril 2011
Critique : La guitare nomade de Bombino
Critique | 2 avril 2011
Libération
Par FRANÇOIS-XAVIER GOMEZ
Sur la pochette, la guitare électrique de Moctar Omara «Bombino» s’orne d’un capodastre original : un stylo à bille retenu par un élastique. La présence d’instruments amplifiés aux mains de nomades installés en plein désert est un des mystères qui rendent si fascinante la musique des rockeurs touaregs. Bombino vient d’Agadez, dans le nord du Niger, mais sa vie est faite d’exils, au gré des répressions contre son peuple et des révoltes armées : il s’est réfugié en Algérie, en Libye puis au Burkina Faso. Sa musique en porte les traces. En 2008, sur le label de Seattle Sublime Frequencies, il publiait avec son groupe un disque d’une énergie brute, enregistré dans les dunes du Ténéré avec un groupe électrogène. Depuis, la rébellion touarègue a pris fin, et la musique de Bombino s’est elle aussi pacifiée. Chanteur à la voix hypnotique, il dessine avec finesse des lignes sinueuses de guitare, et la rythmique chaloupe comme les pas du chameau. Le festival Banlieues bleues l’accueille ce samedi, aux côtés d’un autre rockeur d’Afrique du Nord : le Marocain Saïd Sahmaoui.
CD : «Agadez» (Cumbancha). Bombino, en concert ce samedi à 20 h 30 au Deux Pièces Cuisine, Le Blanc-Mesnil (93). Rens : www.banlieuesbleues.org
Critique:"Toumast, entre guitare et kalachnikov" : images pieuses du Sahara
Critique
Moussa AgKeyna, guitariste, chanteur et auteur compositeur du groupe Toumast, est né dans le désert. Berger, rebelle formé par l'armée de Mouammar Kadhafi, exilé en France, musicien et toujours militant de la cause touareg (ou tamachek), c'est un guide idéal pour suivre l'histoire des Touaregs des indépendances africaines au début du XXIe siècle.
Il faudrait pour en profiter un autre regard que celui que porte la documentariste suisse Dominique Margot. Eperdue d'admiration, la réalisatrice s'égare dans les méandres d'une histoire extraordinairement compliquée (elle s'étend sur des décennies et des millions de kilomètres carrés, de l'Atlantique au Nil).
La dimension militaire de la lutte tamachek est idéalisée, les régimes en place dans les Etats du Sahel systématiquement diabolisés (mettant sur le même pied la démocratie malienne et le pouvoir autoritaire nigérien) et il n'est jamais question du soulèvement des populations songhaï contre les Touaregs pas plus que des pratiques esclavagistes qui ont profondément marqué les relations entre communautés.
La musique de Toumast, le groupe de Moussa AgKeyna, sert de commentaire, mais il n'est pas sûr que ce mélange de blues (le musicien reconnaît sa dette à l'égard d'Ali Farka Touré) et de mélodies traditionnelles jette beaucoup de lumière sur un conflit qui n'en finit pas de renaître.
Film documentaire suisse de Dominique Margot. (1 h 29.)
Thomas Sotinel
"Toumast, entre guitare et kalachnikov" : images pieuses du Sahara
pour Le Monde.fr | 29.03.11 | 16h31
sponsorisés par
Il faudrait pour en profiter un autre regard que celui que porte la documentariste suisse Dominique Margot. Eperdue d'admiration, la réalisatrice s'égare dans les méandres d'une histoire extraordinairement compliquée (elle s'étend sur des décennies et des millions de kilomètres carrés, de l'Atlantique au Nil).
La dimension militaire de la lutte tamachek est idéalisée, les régimes en place dans les Etats du Sahel systématiquement diabolisés (mettant sur le même pied la démocratie malienne et le pouvoir autoritaire nigérien) et il n'est jamais question du soulèvement des populations songhaï contre les Touaregs pas plus que des pratiques esclavagistes qui ont profondément marqué les relations entre communautés.
La musique de Toumast, le groupe de Moussa AgKeyna, sert de commentaire, mais il n'est pas sûr que ce mélange de blues (le musicien reconnaît sa dette à l'égard d'Ali Farka Touré) et de mélodies traditionnelles jette beaucoup de lumière sur un conflit qui n'en finit pas de renaître.
Film documentaire suisse de Dominique Margot. (1 h 29.)
Thomas Sotinel
jeudi 31 mars 2011
mercredi 30 mars 2011
Démissionnaire, le chef de la diplomatie libyenne s'enfuit au Royaume-Uni
Démissionnaire, le chef de la diplomatie libyenne s'enfuit au Royaume-Uni
Le chef de la diplomatie libyenne, Moussa Koussa, est arrivé au Royaume-Uni avec l'espoir d'y obtenir refuge après avoir quitté ses fonctions au sein du régime du colonel Kadhafi, dont il fut l'un des plus fidèles serviteurs.
Par Dépêche (texte) AFP - Fidèle serviteur du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, le chef de la diplomatie libyenne, Moussa Koussa, qui a annoncé sa démission mercredi à son arrivée à Londres, était ces dernières années sur toutes les négociations et revirements qui avaient permis le retour de la Libye dans le concert des nations fréquentables.
Chef des services de renseignements de 1994 à 2009, Moussa Koussa, 59 ans, était un homme fort des comité révolutionnaires, épine dorsale du régime libyen, et un l'homme de confiance de Mouammar Kadhafi.
Il a été chargé des gros dossiers de la Libye notamment en Afrique et en ce qui concerne ses rapports avec l'Occident.
Il avait été ainsi un négociateur clé dans l'affaires des infirmières bulgares ayant conduit à leur libération en juillet 2007, ainsi que dans le démantèlement en 2003 du programme nucléaire libyen qui a ouvert la voie à la levée de l'embargo commercial décrété par les Etats-Unis contre la Libye en 1986.
Il est surtout connu pour son rôle dans l’indemnisation des familles des victimes des attentats de Lockerbie (1988, 270 morts) et du DC-10 d’UTA (1989, 170 morts), levant les derniers obstacles à la normalisation des relations de Tripoli avec l'Occident.
Après avoir, deux décennies durant, incarné la face sombre du régime Kadhafi, ce Tripolitain symbolisait ces dernières années l'ouverture.
Issu d'une famille modeste, boursier et titulaire d'un masters de l'université américaine du Michigan (1978), il commence sa carrière dans les services spéciaux comme responsable de la sécurité des ambassades libyennes en Europe du Nord.
En 1980, Koussa est nommé ambassadeur de la Libye à Londres avant d'être expulsé la même année par les Britanniques après avoir affirmé sa détermination à liquider les "ennemis de la révolution" sur le sol britannique.
En 1984, il rejoint, le Mathaba, une Fondation chargé de coordonner les mouvements de libération à travers le monde, particulièrement en Afrique et en Amérique latine.
Vice-ministre des Affaires étrangères de 1992 à 1994, il a été nommé ensuite à la tête des services de renseignements, poste qu'il occupe jusqu'à 2009, avant d'être chargé des Affaires étrangères, en remplacement d'Abdulrahman Shalgham, ambassadeur de Libye à l'ONU, qui avait fait défection lui aussi il y a quelques semaines.
Le chef de la diplomatie libyenne, Moussa Koussa, est arrivé au Royaume-Uni avec l'espoir d'y obtenir refuge après avoir quitté ses fonctions au sein du régime du colonel Kadhafi, dont il fut l'un des plus fidèles serviteurs.
Par Dépêche (texte) AFP - Fidèle serviteur du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, le chef de la diplomatie libyenne, Moussa Koussa, qui a annoncé sa démission mercredi à son arrivée à Londres, était ces dernières années sur toutes les négociations et revirements qui avaient permis le retour de la Libye dans le concert des nations fréquentables.
Chef des services de renseignements de 1994 à 2009, Moussa Koussa, 59 ans, était un homme fort des comité révolutionnaires, épine dorsale du régime libyen, et un l'homme de confiance de Mouammar Kadhafi.
Il a été chargé des gros dossiers de la Libye notamment en Afrique et en ce qui concerne ses rapports avec l'Occident.
Il avait été ainsi un négociateur clé dans l'affaires des infirmières bulgares ayant conduit à leur libération en juillet 2007, ainsi que dans le démantèlement en 2003 du programme nucléaire libyen qui a ouvert la voie à la levée de l'embargo commercial décrété par les Etats-Unis contre la Libye en 1986.
Il est surtout connu pour son rôle dans l’indemnisation des familles des victimes des attentats de Lockerbie (1988, 270 morts) et du DC-10 d’UTA (1989, 170 morts), levant les derniers obstacles à la normalisation des relations de Tripoli avec l'Occident.
Après avoir, deux décennies durant, incarné la face sombre du régime Kadhafi, ce Tripolitain symbolisait ces dernières années l'ouverture.
Issu d'une famille modeste, boursier et titulaire d'un masters de l'université américaine du Michigan (1978), il commence sa carrière dans les services spéciaux comme responsable de la sécurité des ambassades libyennes en Europe du Nord.
En 1980, Koussa est nommé ambassadeur de la Libye à Londres avant d'être expulsé la même année par les Britanniques après avoir affirmé sa détermination à liquider les "ennemis de la révolution" sur le sol britannique.
En 1984, il rejoint, le Mathaba, une Fondation chargé de coordonner les mouvements de libération à travers le monde, particulièrement en Afrique et en Amérique latine.
Vice-ministre des Affaires étrangères de 1992 à 1994, il a été nommé ensuite à la tête des services de renseignements, poste qu'il occupe jusqu'à 2009, avant d'être chargé des Affaires étrangères, en remplacement d'Abdulrahman Shalgham, ambassadeur de Libye à l'ONU, qui avait fait défection lui aussi il y a quelques semaines.
lundi 28 mars 2011
Libye: des quartiers de Sebha, fief des Kadhadfa, bombardés
Par VIM, www.belga.be, Mise à jour: 28/03/2011
Libye: des quartiers de Sebha, fief des Kadhadfa, bombardés
La coalition internationale a bombardé lundi à l'aube des quartiers résidentiels de la ville de Sebha, à 750 km au sud de Tripoli, fief de la tribu des Kadhadfa dont fait partie le colonel Mouammar Kadhafi, selon l'agence officielle jana.
"Les forces croisées ont bombardé à l'aube des quartiers résidentiels de Sebha, endommageant des maisons et faisant plusieurs victimes", a indiqué l'agence sans fournir de bilan. Selon un témoin joint par l'AFP, la ville a été violemment bombardée à partir de 04H00 (02H00 GMT) et plusieurs habitants ont dû abandonner leurs maisons pour se réfugier ailleurs. Plusieurs sites militaires sont situés dans la ville de Sebha, base arrière du régime, où se trouvent les tribus armées les plus fidèles, jusqu'ici, au colonel Kadhafi.
Libye: des quartiers de Sebha, fief des Kadhadfa, bombardés
La coalition internationale a bombardé lundi à l'aube des quartiers résidentiels de la ville de Sebha, à 750 km au sud de Tripoli, fief de la tribu des Kadhadfa dont fait partie le colonel Mouammar Kadhafi, selon l'agence officielle jana.
"Les forces croisées ont bombardé à l'aube des quartiers résidentiels de Sebha, endommageant des maisons et faisant plusieurs victimes", a indiqué l'agence sans fournir de bilan. Selon un témoin joint par l'AFP, la ville a été violemment bombardée à partir de 04H00 (02H00 GMT) et plusieurs habitants ont dû abandonner leurs maisons pour se réfugier ailleurs. Plusieurs sites militaires sont situés dans la ville de Sebha, base arrière du régime, où se trouvent les tribus armées les plus fidèles, jusqu'ici, au colonel Kadhafi.
dimanche 27 mars 2011
appel urgent à toute les tribus Touaregs et Gdadfa de Sebha, afin de rejoindre sans plus tarder la revolution du 17 fevrier
Col/Dag Akal
joint par tel
Montagnes du sud ouest
Libye
Lance un appel urgent à toute les tribus Touaregs et Gdadfa de Sebha, afin de rejoindre sans plus tarder la revolution du 17 fevrier et ne reconnaître que le CNT basé à Benghazi comme unique representant legitime du peuple Libyen.
Notre pays a enduré des terribles epreuves imposés à ses filles et à ses fils par le regime sanguinaire de Kadhafi,il est temps d'arreter les massacres,de soigner nos blessés et prier nos morts dans la paix et la quietude.
Certains Touaregs,Gdadfa,Toubous,Chatichiyine et Fezzazna ont rejoint le CNT et sont avec leurs frères pour reconquerir leur dignité et leur liberté,ils ont reconquis Ajdabiya,Brega,Ras Lanouf,Ben Jawad et doivent prendre Syrte et Tripoli d'ici quelques heures afin de mettre un terme aux atrocités innommables qu'inflige Kadhafi aux populations civiles libyennes.
Je lance un appel à l'ensemble des officiers de toutes ces tribus et de nos frères africains afin d'arreter de soutenir à quelque niveau que ce soit ce dictateur qui assassine vos frères et soeurs et bombarde vos maisons et vos mosqués.
Cet appel je vous le lance en compagnie de plusieurs personnalités issus de toutes ces tribus dont je tairais les noms pour des raisons evidentes,mais qui sont plus que determinés afin de mettre un terme à l'escalade de la violence et aux disparutions multiples que continue de perpetrer ce regime à bout de souffle.
Vive la revolution du 17 fevrier
Vive le CNT
Vive la nouvelle Libye
Merci
joint par tel
Montagnes du sud ouest
Libye
Lance un appel urgent à toute les tribus Touaregs et Gdadfa de Sebha, afin de rejoindre sans plus tarder la revolution du 17 fevrier et ne reconnaître que le CNT basé à Benghazi comme unique representant legitime du peuple Libyen.
Notre pays a enduré des terribles epreuves imposés à ses filles et à ses fils par le regime sanguinaire de Kadhafi,il est temps d'arreter les massacres,de soigner nos blessés et prier nos morts dans la paix et la quietude.
Certains Touaregs,Gdadfa,Toubous,Chatichiyine et Fezzazna ont rejoint le CNT et sont avec leurs frères pour reconquerir leur dignité et leur liberté,ils ont reconquis Ajdabiya,Brega,Ras Lanouf,Ben Jawad et doivent prendre Syrte et Tripoli d'ici quelques heures afin de mettre un terme aux atrocités innommables qu'inflige Kadhafi aux populations civiles libyennes.
Je lance un appel à l'ensemble des officiers de toutes ces tribus et de nos frères africains afin d'arreter de soutenir à quelque niveau que ce soit ce dictateur qui assassine vos frères et soeurs et bombarde vos maisons et vos mosqués.
Cet appel je vous le lance en compagnie de plusieurs personnalités issus de toutes ces tribus dont je tairais les noms pour des raisons evidentes,mais qui sont plus que determinés afin de mettre un terme à l'escalade de la violence et aux disparutions multiples que continue de perpetrer ce regime à bout de souffle.
Vive la revolution du 17 fevrier
Vive le CNT
Vive la nouvelle Libye
Merci
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