Article publié le : lundi 10 juin 2013 à 04:19 - Dernière modification le : lundi 10 juin 2013 à 04:23 RFI
Blaise Compaoré, le 8 juin 2013, avec des membres de la délégation touarègue.
AFP PHOTO / AHMED OUOBA
Le deuxième jour des négociations a été long, et même très long, pour l’équipe de la médiation. Les deux délégations ont reçu un premier document de base sur lequel elles ont travaillé. L’objectif, faire des observations sur les propositions du médiateur. Ce travail a été fait et la médiation a désormais entre les mains les différentes observations des parties en conflit.
C’est la délégation de Bamako qui a été la première à transmettre ses observations à la médiation. Après l’équipe de Tiébilé Dramé, c’était au tour de la commission mixte de l’Azawad de faire son grand oral face à la médiation et à la communauté internationale. Un exercice qui a duré 90 minutes.
« Nous avons travaillé sur le document à la virgule près » a dit à RFI un membre de la commission de négociation des Touaregs. « Et si le document est signé ce sera un pas vers la paix » a-t-il laisser entendre.
Selon un diplomate, toutes les parties sont dans de bonnes prédispositions pour aller vers la paix. La délégation de Bamako reste optimiste quant à la signature d’un accord aujourd’hui. « La médiation doit nous proposer une nouvelle mouture et en principe on doit avoir un accord ce lundi, c’est la date qu’on s’était fixé » a confié un membre de cette délégation.
Parallèlement aux discussions avec la médiation, des membres du MNLA et du Haut conseil ont rencontré l’émissaire du gouvernement malien. « On essaie de faire bouger les choses par des contacts directs » a déclaré un collaborateur de Tiébilé Dramé.
Selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères, l’équipe de médiation a travaillé sur les observations et les amendements des deux délégations, et elle proposera au médiateur une autre version de l’accord qui prenne en compte les préoccupations exprimées par les uns et les autres.
« Nous avons travaillé sur le document à la virgule près » a dit à RFI un membre de la commission de négociation des Touaregs. « Et si le document est signé ce sera un pas vers la paix » a-t-il laisser entendre.
Selon un diplomate, toutes les parties sont dans de bonnes prédispositions pour aller vers la paix. La délégation de Bamako reste optimiste quant à la signature d’un accord aujourd’hui. « La médiation doit nous proposer une nouvelle mouture et en principe on doit avoir un accord ce lundi, c’est la date qu’on s’était fixé » a confié un membre de cette délégation.
Parallèlement aux discussions avec la médiation, des membres du MNLA et du Haut conseil ont rencontré l’émissaire du gouvernement malien. « On essaie de faire bouger les choses par des contacts directs » a déclaré un collaborateur de Tiébilé Dramé.
Selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères, l’équipe de médiation a travaillé sur les observations et les amendements des deux délégations, et elle proposera au médiateur une autre version de l’accord qui prenne en compte les préoccupations exprimées par les uns et les autres.
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