Les milices narco-terroristes et ethniques du Mali font parler d’elles, et elles n’ont nullement l’intention de déposer les armes et entendent faire chanter la communauté internationale. Ces milices se sont créées avec la bénédiction des autorités de Bamako - beaucoup de leurs éléments sont déjà intégrés au sein des forces armées et de sécurité du Mali - qui s’appuient sur elles dans leurs expéditions punitives dans l’Azawad. En effet, le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR) viennent de signer une déclaration conjointe par laquelle ils disent s’engager à conjuguer leurs efforts et leurs moyens (humains, matériels et financiers) pour la défense des intérêts de leurs communautés respectives et décident de recourir à toutes formes d’action permettant de rétablir la justice et l’équité entre toutes les composantes des communautés du Nord du Mali.
Le Mali feigne de n’avoir comme ennemi que le MNLA et pendant ce temps il reconnait que la légalité n’est qu’un vain mot en forçant publiquement la main de ces milices à l’aider à affaiblir politiquement le MNLA. Le Mali montre ainsi sa faiblesse et son reniement des principes de bases qui fondent Un État. Le texte ne parle ni d’État, ni d’intégrité, mais d’intérêts des communautés. En motivant les milices arabes, lors de sa réunion à Nouakchott, à s’organiser et à faire des déclarations de ralliement au Mali, le MAA signe un accord qui indique qu’il se fédère avec le Gandakoy qui a l’oreille de Bamako. Cette initiative du MAA et de la CMFPR sent une mauvaise commande de Bamako, en panne d’idées, qui s’en appuiera pour faire pression sur le MNLA et les médiateurs dans la suite des négociations qui ont lieu en ce moment à Ouagadougou.
Ces milices et groupes terroristes, alliés du Mali, feraient mieux, si la paix et l’amour du Mali était leur préoccupation, de remettre au trésor Mali les biens volés à Gao, à Tombouctou et se tenir loin du trafic, du terrorisme et des exactions et crimes contre les civiles. Mais au lieu de cela, et pour avoir le blanc-seing des autorités maliennes, ces milices arabes et le Gandakoy se livrent en ce moment-même aux exactions les plus ignobles sur les populations civiles touarègues.
La communauté internationale doit prendre ses responsabilités et œuvrer pour arrêter cette comédie à laquelle se livre l’État malien qui prouve de jour en jour que la recherche de la paix est le dernier de ses soucis.
Alkazim
Le Mali feigne de n’avoir comme ennemi que le MNLA et pendant ce temps il reconnait que la légalité n’est qu’un vain mot en forçant publiquement la main de ces milices à l’aider à affaiblir politiquement le MNLA. Le Mali montre ainsi sa faiblesse et son reniement des principes de bases qui fondent Un État. Le texte ne parle ni d’État, ni d’intégrité, mais d’intérêts des communautés. En motivant les milices arabes, lors de sa réunion à Nouakchott, à s’organiser et à faire des déclarations de ralliement au Mali, le MAA signe un accord qui indique qu’il se fédère avec le Gandakoy qui a l’oreille de Bamako. Cette initiative du MAA et de la CMFPR sent une mauvaise commande de Bamako, en panne d’idées, qui s’en appuiera pour faire pression sur le MNLA et les médiateurs dans la suite des négociations qui ont lieu en ce moment à Ouagadougou.
Ces milices et groupes terroristes, alliés du Mali, feraient mieux, si la paix et l’amour du Mali était leur préoccupation, de remettre au trésor Mali les biens volés à Gao, à Tombouctou et se tenir loin du trafic, du terrorisme et des exactions et crimes contre les civiles. Mais au lieu de cela, et pour avoir le blanc-seing des autorités maliennes, ces milices arabes et le Gandakoy se livrent en ce moment-même aux exactions les plus ignobles sur les populations civiles touarègues.
La communauté internationale doit prendre ses responsabilités et œuvrer pour arrêter cette comédie à laquelle se livre l’État malien qui prouve de jour en jour que la recherche de la paix est le dernier de ses soucis.
Alkazim
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