Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? L'ultime version de l'accord ? Selon nos informations, la présidence malienne, qui réclamait des modifications, a en partie obtenu gain de cause : le passage prévoyant un déploiement progressif des forces maliennes à Kidal dans les meilleurs délais devrait être remplacé par une expression plus ferme, un déploiement dès la signature de l'accord.
En revanche, la dernière partie du paragraphe, elle, demeure en l'état. Les premières unités maliennes déployées conjointement avec la Misma et la force française Serval s'effectuera sans délai. Pour la médiation et les représentants de la communauté internationale, qui suivent de très près les négociations à Ouagadougou, l'important c'est de conserver l'architecture de l'accord, qui prévoit plusieurs étapes (cantonnement des Touaregs du MNLA, déploiement de l'armée malienne avec la force neutre).
Ce processus a été conçu pour éviter le risque de confrontation violente à Kidal. Mardi 18 juin, peut-être irrités par « l'avalanche d'amendements » de la présidence malienne - ce sont les mots d'un diplomate -, Paris et Abidjan ont saisi leur téléphone pour s'entretenir avec Dioncounda Traoré et convaincre Bamako de ne plus formuler d'autres exigences, pour qu'enfin l'accord attendu par la communauté internationale puisse être signé dans les meilleurs délais.
Ces derniers jours, la médiation burkinabè, les représentants des Nations unies, de l'Union africaine, de l'Union européenne et de la Cédéao ne cachaient pas leur inquiétude. Ils se sont même déplacés à Bamako mercredi dernier pour s'entretenir pendant plus de sept heures avec la présidence malienne. « Nous pensions honnêtement, dit l'un d'entre eux, avoir donné satisfaction à toutes ses demandes. »
En revanche, la dernière partie du paragraphe, elle, demeure en l'état. Les premières unités maliennes déployées conjointement avec la Misma et la force française Serval s'effectuera sans délai. Pour la médiation et les représentants de la communauté internationale, qui suivent de très près les négociations à Ouagadougou, l'important c'est de conserver l'architecture de l'accord, qui prévoit plusieurs étapes (cantonnement des Touaregs du MNLA, déploiement de l'armée malienne avec la force neutre).
Ce processus a été conçu pour éviter le risque de confrontation violente à Kidal. Mardi 18 juin, peut-être irrités par « l'avalanche d'amendements » de la présidence malienne - ce sont les mots d'un diplomate -, Paris et Abidjan ont saisi leur téléphone pour s'entretenir avec Dioncounda Traoré et convaincre Bamako de ne plus formuler d'autres exigences, pour qu'enfin l'accord attendu par la communauté internationale puisse être signé dans les meilleurs délais.
Ces derniers jours, la médiation burkinabè, les représentants des Nations unies, de l'Union africaine, de l'Union européenne et de la Cédéao ne cachaient pas leur inquiétude. Ils se sont même déplacés à Bamako mercredi dernier pour s'entretenir pendant plus de sept heures avec la présidence malienne. « Nous pensions honnêtement, dit l'un d'entre eux, avoir donné satisfaction à toutes ses demandes. »
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