samedi 8 juin 2013

NDLR/NO COMMENT visez:Mali : Amnesty international s'inquiète du traitement des détenus arrêtés par l’armée française

MALI / FRANCE - 
Article publié le : samedi 08 juin 2013 à 07:43 - Dernière modification le : samedi 08 juin 2013 à 11:18


Militaires français sur l’aéroport de Bamako, Mali, le 14 janvier 2013.
Militaires français sur l’aéroport de Bamako, Mali, le 14 janvier 2013.
AFP PHOTO/ISSOUF SANOGO

Par RFI
Amnesty international a affirmé avoir recueilli des informations sur plus de vingt cas de disparitions forcées et d'exécutions extrajudiciaires au Mali. Au terme d'une mission de quatre semaines au Mali, l'organisation de défense des droits de l'homme a dénoncé dans un rapport les tortures infligées aux détenus entre les mains de l'armée malienne, y compris les détenus qui avaient dans un premier temps avaient été arrêtés par la France.

Le porte-parole de l'état major français des armées à Paris, le colonel Thierry Burkhard, affirme de son côté que les prisonniers transférés par l'armée française aux autorités maliennes font l'objet d'un suivi régulier pour s'assurer qu'ils sont bien traités.
Colonel Thierry Burkhard
porte-parole de l'état-major français des armées à Paris
La France a signé un accord avec l’armée malienne qui encadre de manière très précise la remise des prisonniers faits par les armées françaises dans le cadre de l’opération Serval aux autorités maliennes.
 
08/06/2013 par Ghislaine Dupont
Amnesty affirme également que des militaires français sont parfois témoins de mauvais traitements de « suspects » arrêtés par l'armée malienne.
Salvatore Saguès
responsable au département Afrique d'Amnesty international
Ce sont des allégations de détenus que nous prenons pour ce qu’elles sont, mais qui méritent d’être vérifiées.
 
08/06/2013 par Charlotte Idrac
Des informations vivement démenties par les responsables des armées françaises.
Thierry Burkhard
Les consignes qui sont données à nos forces sont extrêmement précises: si nos militaires sont témoins de tels agissements, ils doivent immédiatement intervenir pour les faire cesser.
 
08/06/2013 par Ghislaine Du

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