Samedi, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans la ville d'Al Merj, à l'est de la Libye. Le Conseil de la Cyrénaïque y a proclamé l'autonomie de cette région de l'est libyen.
Son dirigeant, Ahmed Zoubaïr al-Senoussi, a annoncé qu'ils allaient réactiver la Constitution de 1951, qui assurait un partage des pouvoirs entre Tripoli et Benghazi, et créer leur propre Parlement.
Les divers mouvements fédéralistes s'accordent sur une décentralisation administrative et financière ainsi que sur le retour à Benghazi d'institutions clés comme la compagnie nationale pétrolière.
Précipitation
Mais plusieurs d'entre eux ont condamné la précipitation et le manque de consultation du Conseil de la Cyrénaïque. Selon eux, le mouvement s'est tiré une balle dans le pied avec cette déclaration. En effet, elle donne raison à ceux qui accusent les fédéralistes de vouloir diviser le pays et qui craignent un scénario à la soudanaise.
Toutefois ce mouvement est révélateur des frustrations et tensions grandissantes dans l'est de la Libye. Presque deux ans et demi après l'insurrection qui a renversé Mouammar Kadhafi, une partie des Libyens de l'est, berceau de la révolution, estime que rien ou peu n'a changé.
Son dirigeant, Ahmed Zoubaïr al-Senoussi, a annoncé qu'ils allaient réactiver la Constitution de 1951, qui assurait un partage des pouvoirs entre Tripoli et Benghazi, et créer leur propre Parlement.
Les divers mouvements fédéralistes s'accordent sur une décentralisation administrative et financière ainsi que sur le retour à Benghazi d'institutions clés comme la compagnie nationale pétrolière.
Précipitation
Mais plusieurs d'entre eux ont condamné la précipitation et le manque de consultation du Conseil de la Cyrénaïque. Selon eux, le mouvement s'est tiré une balle dans le pied avec cette déclaration. En effet, elle donne raison à ceux qui accusent les fédéralistes de vouloir diviser le pays et qui craignent un scénario à la soudanaise.
Toutefois ce mouvement est révélateur des frustrations et tensions grandissantes dans l'est de la Libye. Presque deux ans et demi après l'insurrection qui a renversé Mouammar Kadhafi, une partie des Libyens de l'est, berceau de la révolution, estime que rien ou peu n'a changé.
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